Vallée, Louis Léger: Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) (Paris, 1821)

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LITRE III. IMAGES D'OPTIQUE.

CHAPITRE IV.

Des images brillantes.

626. (Concevons dans l'espace un corps lumineux,, un corps opaque
et un point de yue ; supposons le corps opaque très Lien poli ,
et proposons-nous de déterminer ses images Lriîlantes.

Pour exposer les constructions à faire, nous supposerons d'abord
que le corps donné n'ait qu'une seule de ces images , et nous
imaginerons qu'on ait déterminé sur le corps lumineux, une suite
de sections A, B, C, D, etc. On prendra sur la section A une
suite de points a', a", a'", etc. , et l'on déterminera les points bril-
lans ctr, et", a'", etc. , qui leur correspondraient sur le corps opaque,
si les points a', a", a!", etc. , étaient tour-à-tour seuls lumineux ;
par les points Lrillans obtenus on mènera une ligne a'a,"et'".
et elle sera l'image brillante de la section A. On fera les mêmes
constructions pour la section B et pour les suivantes; on obtiendra
par là les images brillantes d'autant de courbes qu'on voudra du
corps lumineux , et si l'on enferme ces courbes par une ligne qui
les touche toutes, cette ligne sera le contour de l'image brillante
cherchée.

Si le corps opaque présente plusieurs images brillantes, on em-
ploiera pour chacune d'elles le procédé qu'on vient de voir.

626. Mais si le corps opaque se réduit à une ligne (431), ce
procédé sera en défaut -, car il ne conduira qu'aux points Lril-
lans isolés de la ligne donnée , points qu'on ne saurait joindre ,
pour avoir les images Lriîlantes des sections, par aucune autre
ligne que par cette ligne elle-même , ce qui empêchera qu'on puisse
mener une ligne qui enferme ces images et qui fasse connaître
les points extrêmes qu'elles ne peuvent dépasser. On emploiera
dans ce cas les moyens que nous allons indiquer.