Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0372

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
354 LIVRE IV. PERSPECTIVE AÉRIENNE,

l'atmosplière ; nous nous trouvons éclairés par du bleu verdâîre
que nous prenons pour du Liane, et l'orient éclairé d'un blanc de
plus en plus intense à mesure qu'on en considère des parties plus
voisines du soleil , nous présente , au printems surtout, une belle
teinte d'orangé qui s'adoucit en s'éloignant du levant.

79

CHAPITRE VI.

Des causes de la visibilité.

i. xS otre vue acquérant par l'habitude un sentiment très dé-
licat de l'apparence des corps , nous jugeons souvent par cette
apparence les formes et les positions qui la produisent et dont
elle est la conséquence. Or , on appelle visibilité la qualité qu'un
objet a d'être visible d'après son apparence 5 nous réunirons donc
sous le titre de causes de la visibilité , les effets physiques qui
constituent l'apparence des objets.

Ces effets physiques se passent évidemment hors de nous, et
c'est en quoi ils diffèrent des causes de la vision examinées pré-
cédemment (570).

Déjà nous connaissons plusieurs de ces effets ; nous allons les rap-
peler sommairement, et ensuite nous examinerons ceux dont nous
n'avons pas encore parlé.

Presque toujours nous supposerons que le soleil éclaire les corps ;
quelquefois cependant, nous éclaircirons ce que nous aurons à dire,
par l'exemple des effets produits par les lumières factices.

792. Au premier rang des causes de la visibilité, nous mettrons
les effets de la lumière blanche dont il vient d'être question dans
le chapitré qui précède, puisque ce sont eux qui en teignant les
facettes d'une surface de plus ou moins de noir, nous font prin-
cipalement juger de ses courbures.
 
Annotationen