Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0428

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
4io NOTES.

PI- 55. Et ce n'est pas cette courbe D/£M qui fait voir ainsi; ear en retirant l'aiguille BB?

Fjg. 16. pimage de la deuxième aiguille K, ne paraît nullement changer de position*.

Il faut conclure de là nécessairement que l'objet est toujours vu sur la caustique li-
néaire. Voici encore une expérience qui confirme cette conclusion.

Fi£. 34- 5(). Je perce une carte MN d'un trou rectangulaire ab , et de quatre trons d'épin-
gles ni y n, p f q, au moyen desquels je forme avec des cheveux une croisée présen-
tant deux lignes rectangulaires/?^, nq. Je mets cette carte verticalement dans un verre
rempli d'eau, et j'examine la croisée. Si les traits marqués sur la rétine par les lames
planes de rayons , sont ceux qui me font voir les points dos clieveux, les images de ces points
seront sur les caustiques linéaires, et je verrai les clieveux se touchant et situés dans
le plan vertical de la carte. Et si quelquefois les lames courbes de rayons qui semblent
diverger de la caustique non linéaire , peuvent me faire voir l'objet sur cette caustique,
le cheveu horlsontal devra me paraître en-deçà du cheveu vertical : c'est ce qui n'ar-
rive jamais.

Quelque avantage que l'on donne à la caustique non linéaire , elle ne parvient donc
point à donner la sensation de l'objet vu.

60. Nous ferons observer en passant que l'image réfractée d'une droite est toujours
une droite ., ce qui est facile à démontrer.

NOTE XIII.

.Des images que les objets différemment éloignés donnent à la fois sur la rétine,

61. Si au travers d'un bois peu épais formé d'arbres isolés laissant du jour entre
eux, je regarde un autre bois de même nature, sans considérer particulièrement aucun
objet, je vois tout à la fois les arbres des deux bois. Il suit de là que les images de
ces bois subsistent en même tems sur la rétine,

Si l'attention se porte sur un arbre des deux bois, on cesse de penser à tout le
reste r et l'on ne voit que l'arbre dont on s'occupe : mais l'image de l'ensemble conti-
nue d'exister ; car si un oiseau qu'on n'avait pas apperçu , vole d'une branche à
l'autre d*nn des arbres dont on ne s'occupe pas, on voit-l'oiseau, on se rend compte
de ses mouvemens , et sans déranger l'axe optique de sa position , on reconnaît
même l'esnèce à laquelle appartient cet oiseau.

Ce fait, dont l'exactitude sera reconnue facilement par tous ceux qui ayant de
bons yeux, les exerceront à voir un objet pendant qu'ils en regarderont un autre, pa-
raît prouver que l'œil ne prend pas une figure particulière , selon la distante du point
qu'on examine» Il y a cependant une expérience qui semble infirmer ce résultat.

62. On prend un cheveu auquel on suspend un poids qui le tienne vertical; à 2 oir
3 mètres de distance on suspend un autre poids à une ficelle ; ensuite on se place
dans le plan de la ficelle et du cheveu, à 20 ou 3o centimètres de ce dernier, et il ar-
rive qu'en examinant le cheveu avec attention on ne voit pas la ficelle; qu'en passant
subitement de l'examen du cheveu à celui de h ficelle, le cheveu devient diffus; quTere
 
Annotationen