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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0424

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4o6 NOTES.

rr. 48. r^Qî Q5ï* > «Jui paraissent être des demi-ellipses de même grand axe et de petits
Fig. 2. axes différens. Si le cristallin avait dans toutes ses parties le même pouvoir réfrin-
Fig. i. gerit , les foyers F, 9 ,/, etc. , de ses diverses couronnes, occuperaient sur l'axe op-
tique une ligne très longue Vf. Il n'en est pas ainsi : les couches du centre étant les.
plus denses , les couronnes engendrées autour de l'axe optique , à mesure qu'elles
diminuent de rayon, ont leurs distances"focales raccourcies. Mais le raccourcissement
est-il tel que l'aberration de courbure soit entièrement prévenue ? Ou bien est-il-tel
que le foyer f de la plus petite couronne soit plus loin du cristallin que les foyers
des autres couronnes? Ou bien enfin, ce raccourcissement est-il tel que le foyer de la
plus petite couronne soit plus près du cristallin que tous les autres foyers ?

48. On va voir que ce dernier cas explique assez heureusement beaucoup de faits.

D'abord il suppose que les couches cristallines centrales soient de beaucoup plus
denses que les couches externes, et que le cristallin, quoiqu'ayant un foyer très court,
doit l'avoir fort diffus , ce qui est conforme aux résultats de l'observation.

Ensuite l'hvpolhèse que les foyers des couronnes centrales soient les plus courts ,
conduit à l'explication importante de ce fait , que les instrumens qui perfection-
nent la vision , restreignent l'étendue où elle se fait passablement.

11 paraît bien certain que l'organisation du cristallin doit être telle que les de-
prés de convergence des divérses couronnes de rayons qui le traversent se réunissent
Fig. 2. tous avec Taxe optique , en une même ligne focale ri '. Or si les foyers des cou-
ronnes centrales n'étaient pas lés plus courts , les rayons qui passent près du
centre arriveraient à l'humeur vitrée presque normalement à la surface VsQ 5 après
un petit nombre de réfractions , ils coïncideraient avec la normale de la couche
à laquelle ils seraient arrivés , et en continuant leur route, ils s'éloigneraient de
plus en pins de l'axe optique , ce qui serait tout à fait nuisible à la vision,

Fig. 49' Cela posé, imaginons qu'une forte lentille ABCD , que l'on nomme une loupe ,

aeit placée au-devant d'un bon œil dirigé sur un point rayonnant donné. Pour des éloi-
gnera eïfa ouelconques de la loupe et du point rayonnant, les rayons qui arriveront à
l'humeur vitrée , n'auront plus dans toutes les couronnes , les degrés de divergence
qui permettent leur réunion en un point de la rétine; donc en général on ne verra pas
le point rayonnant. Mais les foyers des couronnes intérieures de la loupe étant
moins courts que ceux de ses couronnes extérieures , tandis que par hypothèse T
c'est le contraire, pour le cristallin , il y aura nécessairement une première dis-
g>j 55 tance de l'œil à la loupe , et une seconde distance de la loupe au point rayon-
Fig. 6. nant, qui seront telles, i.° que l'angle de -convergence anc des rayons de la cou-
ronne extérieure à la sortie du cristallin , permette leur réunion en un point m
de la rétine ; 2.0 que l'angle de convergence brd de la couronne intérieure , permette
la réunion des rayons de cette couronne au même point m où se coupent ceux
de la couronne ac. La vision sera donc distincte pour une certaine disposition
de 'l'œil par rapport à la loupe et par rapport au point régardé ? ou plutôt ells
 
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