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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0199

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CHAP. VI. SUR L'ART DU PEINTRE DÉCORATEUR. 181
placemens des panneaux , qu'on rapporte la position des châssis et des rideaux :
il est évident en effet que les raisons pour lesquelles celte pyramide donne le
resserrement angulaire des panneaux , s'appliquent au resserrement des cliassis et
des rideaux. En conséquence une projection étant faite sur le plan LR de la fig. 3, Pl. &f.
et l'ouverture qui se trouve à la séparation des spectateurs et de La scène , étant Fig. 2.
le rectangle mnop (fig. 2 ) , sur lequel le point P représente la droite (VC^VC") 6 *
de la fig. 3, les droites Pot, Yn, Po, Yp (fig. 2 ), représenteront les arêtes de la
pyramide qui a son sommet au point (C"':C") de la fig. 3 , et les rectangles que
montre la fig. 1, seront pour les écartemens AB, BC , CD, DK. ( fig. 3 ), les arêtes
intérieures et inférieures respectives des cliassis et des rideaux.

On voit par là que c'est la position du point (C", C"), qui détermine le resserrement Fig- 3<
ou la contraction de ces arêtes, et c'est pourquoi on appelle ce point le point de
contraction (359).

36i. Soit maintenant ~Ni.mn, opQ, le tableau d'une paire de cliassis, et P le point Fig. 5.
principal de ce tableau. Les lignes horisontales se trouveront représentées par des
lignes dirigées au point principal P, et il arrivera, i.° que le châssis étant terminé à
la droite , l'arête de la salle passant par le point p n'aura pas de représentation ;
2.0 qu'une ligne horisontale comme qr, située au-dessous du plan HO , viendra cou-
per pQ, c'est-à-dire viendra couper le plancher des acteurs qui doit être vu horisontal,
ce qui sera contradictoire^ 3.° que les mêmes circonstances avant lieu pour les autres
châssis, le spectateur au lieu de voir en mm) et pp' les arêtes inférieures des murs °'
nmm1p'po , verra une suite d'angles distribués sur mm! etpp', comme la fig. l'indique.

Ces inconvéniens sont graves , parce que les regards du public se portent principa-
lement sur le plancher où se passe la scène. Si la distance PO (fig. 3), était nulle,
les droites mm' et p'p , coïncideraient avec mp, et ces inconvéniens disparaîtraient de
la perspective; mais les nombreux spectateurs placés au-dessus du plan YC,U (fig. 3),
continueraient de voir les angles tels que m et p des châssis. D'ailleurs on ne peut
annuller la distance PO , parce qu'on amènerait le point de contraction (Cw, C") dans Fig. 3,
le plan de la toile de fond ON , ce qui rendrait presque nul l'effet toujours extrê-
mement agréable de cette toile, et ce qui rétrécirait par trop le fond D'K'/W de la
scène.

36a. Un moyen préférable d'atténuer ces inconvéniens, attachés à l'emploi des
châssis droits, c'est d'employer des châssis obliques comme uv et xy ; parce qu'ils
éloignent le point de concours P, du bord op de chaque châssis, ce qui rend l'obli- Fig. 5,
quité de qr beaucoup moindre, et ce qui par suite permet, comme contre-sens plus
tolérable , la substitution des horisontales comme st, aux droites telles que qr.

Et si l'on veut éviter les incorrections les plus apparentes , il y aura encore un
moyen, ce sera de composer les décorations, de manière que les faces aJi', A'K', soient Fig. 3.
formées d'embrasures séparées par des rideaux ouverts , ou bien par des pilastres
ou des colonnes dont les dez ne présentent que des horisontales fuyantes d'une lon-
gueur peu considérable.
 
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