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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0224

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206 LIVRE m. IMAGES D'OPTIQUE.

normale, et angle de réflexion ou de réfraction , celui de la même

normale et du rayon réfléchi ou réfracté.

4n. Dans la réflexion, l'angle d'incidence est toujours égal à
l'angle de réflexion ; en sorte qu'étant donné le rayon incident ,
il est toujours extrêmement facile d'en déduire le rayon réfléchi.

412. Quant à l'altération du rayon réfléchi, elle est d'autant moins
grande que le corps réfléchissant est mieux poli, et c'est ce qui
établit, comme on va le voir, une grande analogie entre la réflexion
et la dissémination.

En effet, tons les corps de la nature diminuant de volume quand
leur température diminue , il s'ensuit que les parties élémentaires
qui les forment ne se touchent pas, et conséquemment qu'il existe
entre ces parties des vides plus ou moins grands. On appelle ces
vides des pores , et un grand nombre d'expériences montre qu'ils
sont très nombreux , et que les particules des corps sont d'une
extrême petitesse. Nous conclurons de là que les surfaces en général,
sont couvertes d'inégalités qui présentent à la lumière des faces
de toules les inclinaisons.

Or , le fluide lumineux étant d'une excessive ténuité , chaque
rayon lumineux d'une grosseur sensible se trouve composé d'un
nombre infini de filets très déliés , qui sont nécessairement réflé-
chis dans des directions diverses, selon les inclinaisons des facettes
moléculaires rencontrées : ce qui produit la dissémination.

Et si l'on conçoit qu'un corps d'une extrême dureté soit par-
faitement poli , au lieu d'offrir à la lumière ce nombre immense
de facettes moléculaires, il ne lui présentera qu'une suite de petits
plans dirigés par le poli dans le sens du plan tangent ; ces petits
plans réfléchiront donc toute la lumière qui leur arrivera sous
le même angle et dans le même plan de réflexion , c'est-à-dire
en un même rayon. C'est ce qui est confirmé par l'expérience, puisque
tous les miroirs sont polis , et que leur perfection dépend du plus
011 moins de perfection de leur poli.

11 suit de là que lorsqu'on augmente le poli d'un corps, la dis-
sémination qu'il produit est de moins en moins grande , et que
la réflexion au contraire est de plus en plus forte. Mais quelle
que soit la dureté du corps à polir , quel que soit le degré de
 
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