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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 4)

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Carr, J. Comyns: La saison d'art à Londres, [2]: La Grosvenor Gallery
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https://doi.org/10.11588/diglit.16911#0167

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Frise tirée d'un Ovide de 1651.

LA SAISON D'ART A LONDRES'

11

LA GROSVENOR GALLERY

ucun doute n'est plus possible sur l'avenir de la Grosvenor Gallery,
dont la seconde saison aura été une expérience décisive. Il est
désormais établi que la fondation due à la généreuse initiative de
Sir Coutts Lindsay est appelée à prendre, en Angleterre, une place
importante parmi les institutions publiques d'art, et le fondateur
lui-même, en ouvrant, pendant les mois d'hiver, une exposition de
dessins des anciens maîtres, a prouvé qu'il interprète dans le sens
le plus libéral et le plus large les responsabilités inhérentes à la
situation qu'il ambitionne pour son œuvre. Il ne s'agit pas seulement
d'encourager quelques artistes vivants. L'œuvre est également
consacrée à l'étude de l'art ancien, et à la diffusion de ses enseignements, jusqu'ici trop
négligés en Angleterre, et quand l'exposition s'ouvre de nouveau à la peinture moderne, il
suffit d'un coup d'œil général pour constater que les avantages exceptionnels dont elle
dispose ne sont pas le monopole de telle ou telle école particulière.

Dans notre revue de l'exposition inaugurale de la Grosvenor Gallery 2, nous avons insisté sur
les envois de M. Burne Jones, parce que c'était la première fois que l'individualité puissamment
caractérisée de cet artiste avait occasion de se manifester devant le public, et parce que nous lui
savions gré de se dévouer à un art médiocrement populaire à une époque où les habiletés et les
réussites de l'imitation pure et simple absorbent complètement l'attention de la foule et des
artistes eux-mêmes. Nous aurons à examiner les œuvres importantes par lesquelles le peintre de
Viviane et de Merlin est représenté cette année, mais peut-être ne sera-t-il pas sans intérêt
d'indiquer auparavant quelques traits nouveaux qui donnent à cette exposition sa physionomie et
son cachet.

Les paysages de M. Cecil G. Lawson sont de ce nombre, et si l'on se place à ce point de
vue il faut les citer tout d'abord.

Le paysage, avouons-le, ne nous paraît pas très-prospère en ce moment. 11 subit une crise qui,

1. Voir l'Art, 4e année, tome III, page 208, et tome IV, page 12.

2. Voir l'Art, je année, tome II, page 265, et tome III, pages ; et 77

Tome XV.

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