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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel: Les bâtiments de l'Exposition universelle de 1878, [1], Le Palais du Trocadéro
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.16911#0141
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LES BATIMENTS
DE
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878
LE PALAIS DU TROCADERO'
(fin)
et 193.
H:
ous avons laissé notre étude sur les bâtiments de l'Exposition
universelle au moment où se présentait la conclusion; quelques
renseignements nous faisaient défaut, mais un autre motif
nous engageait à ajourner notre examen.
Nous voulions donner le temps à l'opinion publique de
se former sur cet ensemble d'édifices élevés en dix-huit mois,
car nous n'avons pas la prétention d'avoir plus d'esprit que
tout le monde, et il nous semblait profitable de laisser au
public le soin de porter un jugement, quitte à le discuter. 11
Le dernier mot n'est pas dit certainement, mais il est des
points sur lesquels aujourd'hui la critique tombe d'accord. La question est de savoir si son
jugement est définitif et si quelques-unes de ses appréciations ne sont pas dictées par
la surprise que cause l'emploi de formes auxquelles on n'est pas habitué, bien qu'au
total elles soient la conséquence des conditions nouvelles imposées au constructeur.
Pour le bâtiment du Trocadéro notamment, il faut tenir compte de ces conditions
que nous avons précédemment indiquées sommairement. Il s'agissait d'élever, { dans l'espace
de dix-huit mois, un bâtiment, non point provisoire, mais durable et pourvu de tout
ce que comporte aujourd'hui un service public, savoir : un système de chauffage et de
ventilation, des appropriations variées, des accès faciles, tout en s'imposant un mode de
i. Voir l'Art, 4" année, tome II, pages 110, [37, 145, 1 gt, 211, 233, 263, 289, 3n, et tome 111, 'pig-3 1'» 17, 105, 121
lllllllllllllllllllll
Encadrement tiré de l'ouvrage intitulé : « Fêtes publiques données par la ville de Paris à l'occasion du mariage de Monseigneui le Dauphin, les 23 et 26 février MDCCLXX ».
Tome XV. iG
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LES BATIMENTS
DE
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878
LE PALAIS DU TROCADERO'
(fin)
et 193.
H:
ous avons laissé notre étude sur les bâtiments de l'Exposition
universelle au moment où se présentait la conclusion; quelques
renseignements nous faisaient défaut, mais un autre motif
nous engageait à ajourner notre examen.
Nous voulions donner le temps à l'opinion publique de
se former sur cet ensemble d'édifices élevés en dix-huit mois,
car nous n'avons pas la prétention d'avoir plus d'esprit que
tout le monde, et il nous semblait profitable de laisser au
public le soin de porter un jugement, quitte à le discuter. 11
Le dernier mot n'est pas dit certainement, mais il est des
points sur lesquels aujourd'hui la critique tombe d'accord. La question est de savoir si son
jugement est définitif et si quelques-unes de ses appréciations ne sont pas dictées par
la surprise que cause l'emploi de formes auxquelles on n'est pas habitué, bien qu'au
total elles soient la conséquence des conditions nouvelles imposées au constructeur.
Pour le bâtiment du Trocadéro notamment, il faut tenir compte de ces conditions
que nous avons précédemment indiquées sommairement. Il s'agissait d'élever, { dans l'espace
de dix-huit mois, un bâtiment, non point provisoire, mais durable et pourvu de tout
ce que comporte aujourd'hui un service public, savoir : un système de chauffage et de
ventilation, des appropriations variées, des accès faciles, tout en s'imposant un mode de
i. Voir l'Art, 4" année, tome II, pages 110, [37, 145, 1 gt, 211, 233, 263, 289, 3n, et tome 111, 'pig-3 1'» 17, 105, 121
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Encadrement tiré de l'ouvrage intitulé : « Fêtes publiques données par la ville de Paris à l'occasion du mariage de Monseigneui le Dauphin, les 23 et 26 février MDCCLXX ».
Tome XV. iG