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1
m
Ù
LA
PEINTURE1
L'EXPOSITION UNIVERSELLE
DE 1878
L'ECOLE ANGLAISE
articularité , singularité, excentricité, intimité, originalité
locale, nationalité, tels sont les caractères essentiels de l'école
anglaise de peinture, une des triomphatrices du Champ-de-Mars,
caractères permanents mais dont l'expression se renouvelle
incessamment, de sorte qu'à chaque exhibition internationale,
ceux-là même qui se flattaient de connaître l'Angleterre des
peintres sont obligés d'avouer qu'ils viennent de la découvrir.
Reportez-vous aux premiers jours de l'Exposition universelle
de 1878, et tâchez de rafraîchir vos impressions quelque peu
fanées depuis tantôt huit mois. Vous alliez de salle en salle,
émerveillés sans doute de la persistante vitalité artistique de
notre vieille Europe ; mais, tout en observant par-ci par-là
quelques nuances climatériques qui accusaient plus ou moins
discrètement l'indigénat d'un certain nombre d'oeuvres, vous
aviez beau vous égarer dans les contrées les plus lointaines,, il
vous fallait bien constater que d'étape en étape vous recommen-
ciez votre tour de France. Arrivés dans la section anglaise, pour
I. Voir l'Art, 4'année, tome II, pages 281 et 319; tome IU, pages 109, 199, 217, 24 t,
297; et tome IV, pages 177, 197, 228 et 265.
Lettre italienne (P) dïïsiï' siècle.
Dessin de Camille Gilbert.
Pi
Jt
Tome XV.
39
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LA
PEINTURE1
L'EXPOSITION UNIVERSELLE
DE 1878
L'ECOLE ANGLAISE
articularité , singularité, excentricité, intimité, originalité
locale, nationalité, tels sont les caractères essentiels de l'école
anglaise de peinture, une des triomphatrices du Champ-de-Mars,
caractères permanents mais dont l'expression se renouvelle
incessamment, de sorte qu'à chaque exhibition internationale,
ceux-là même qui se flattaient de connaître l'Angleterre des
peintres sont obligés d'avouer qu'ils viennent de la découvrir.
Reportez-vous aux premiers jours de l'Exposition universelle
de 1878, et tâchez de rafraîchir vos impressions quelque peu
fanées depuis tantôt huit mois. Vous alliez de salle en salle,
émerveillés sans doute de la persistante vitalité artistique de
notre vieille Europe ; mais, tout en observant par-ci par-là
quelques nuances climatériques qui accusaient plus ou moins
discrètement l'indigénat d'un certain nombre d'oeuvres, vous
aviez beau vous égarer dans les contrées les plus lointaines,, il
vous fallait bien constater que d'étape en étape vous recommen-
ciez votre tour de France. Arrivés dans la section anglaise, pour
I. Voir l'Art, 4'année, tome II, pages 281 et 319; tome IU, pages 109, 199, 217, 24 t,
297; et tome IV, pages 177, 197, 228 et 265.
Lettre italienne (P) dïïsiï' siècle.
Dessin de Camille Gilbert.
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