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CCCLXXVI
Les Artistes célèbres, Biographies et Notices critiques,
publiées sous la direction de M. Eugène MÛntz.
I. Donatello, par Eugène Mûntz, Conservateur de
.Cette éclatante réparation, nul ne l'aura décernée plus
complète, plus éloquente, que M. Mûntz, au maître sou-
verain dont le génie a créé le David, le Saint Georges, le
« Zuccone », la Chaire de Prato, les merveilles du Santo
de Padoue, les Portes de San Loren\o, le Gattame-
!ata, etc.
l'Ecole des Beaux-Arts, Lau- Avec M. Eugène Mûntz,
réat de l'Académie française après avoir débuté par être initié
et de l'Académie des Beaux- /XXXX, à la famille de Donatello, on
Arts. Ouvrage accompagné y suit le maître pendant toute sa
de 48 gravures. Un volume ffliLg^lj^V carrière, on l'accompagne dans
in-8° de 120 pages. Paris, m^Pftf ses divers voyages, on assiste à
Librairie de l'Art, Jules Wïw*«' l'éclosion de chacune de ses
Rouant, éditeur, 29, cite JmËk%A œuvres, on se pénètre de son
d*Antin, 1885. {Fin'.) ^tÊÊÊÊn^/f ^'/"Xis style, on se familiarise telle-
<jéjÊÊÊB$^■■ / / X ment avec son génie qu'on se
M. Eugène Mûntz a divisé /jV^X^^f' ?/1/11\\ v\ surprend à s'écrier avec l'au-
sa magistrale étude en six cha- J A IéX flt.V/ &V ""'A teur : « Inférieur aux anciens
pitres précédés de quelques %wk |v\ | ! f\\\ \ pour l'interprétation harriio-
]ignés d'Introduction auxquel- J MKttV^ff / f\l V%\\ nieuse du corps humain, comme
les il est utile d'emprunter le J|iHramfl\ffl / /lVlt\k\\\' ^c 8ranc' sculpteur florentin
passage suivant; on ne peut JvVkvËI fi 7 /^|\ X'HfckAVt l'emporte sur eux quand il s'agit
mieux justifier le choix de / M JÈÈ fl'/ '" /' ll/^W' d'exprimer les émotions, les
Donatello pour inaugurer la II lÈ/mm ffiff Ifnll'vP' Jf a8'tat'ons ^e l'homme mo-
publication des Artistes ce'lè- I WlmL, *w Jf' Jf / Il %é- ma derne ! La passion a-t-elle jamais
bres : « Le plus modeste, le 1 L-:>''k'$mÊr. i M: j \ Û if trouvé des accents plus élo-
plus désintéressé et le plus dé- W\ f9RF| / M : S *\j quents ! 1 »
voué des hommes, — comme | 'sIWijf /ffU j wn Cette noble entreprise des
artiste, le novateur le plus fou- ^$5^13»^/ 1 fij Artistes célèbres, fondée par
gueux, le génie primesautier, tÈÈÈj&ÈÉÈi/ m •'• I V'"J M. Eugène Mûntz. nul n'était
libre et fier par excellence, tel a ^IÊÊmï7 ' m '/ 1 fM\ plus digne que lui de la conce-
été le maître dont nous nous 'i%VÊfW\*Z? M 7 /; S mv\ voir, nul ne se trouvait mieux
proposons de raconter la vie et y frWi^7 y y"' j ■ fl il désigné pour la diriger que
d'apprécier l'œuvre. « Le grand MÊ^^tf m •'' fi Jf \ \l l'auteur des Précurseurs de la
« Donatello et le merveilleux iM"-^ffHf / ' r liM' \ \ Renaissance, ce modèle d'éru-
« Michel-Ange, les deux plus bÊMW/'WÊ/'' U ■ \ dition et de goût.
« grands hommes qui aient ' jiffiLM ■ m ''X \ La haute estime qu'inspire
« existé depuis l'antiquité jus- wSÊ^ÊÊ' Jt ' Jf ^ \ le talent exceptionnel de M. Eu-
« qu'à nos jours », c'est en ces \^SÊg''. mil / M y\ gène Mûntz à tous ceux qui
termes qu'un sculpteur juste- ^\\ SJBÈw//' ' 1 /•' jm f -, ! lisent cet écrivain d'élite vient
ment fameux, Benvenuto Cel- \ lHy: m i ' d'être exposée en termes excel-
lini, célébrait devant le grand- %L ' F'- ' Jgfl m\ X/ lents par M. Louis Guérin dans
duc de Florence la gloire de ■ c[ ^WIê^^JÀ/ ^% '/JP mf/t\ /e X/Xe S1 iêc/e du 24 novembre,
son illustre devancier. Mais, . V7 ' 7 ap^»//". ■';'( j'M' HX '. i Cette étude approfondie, défi-
tandis que, depuis trois cents wflÉ^'M WjÊSMj''-, '■ 'Xjf| g r> f\ nitive •— il est permis de le
ans, des admirateurs sans nom- ■^^^^^W^f'wf^ÊÊr^' WÊÊÈi '.V ' 7 dire, — est de celles qu'il y a
bre 11'oni cessé de prodiguer '~^^^^^^^^^^^^^^^^Wm^''''wBR-nX/ grand profit à conserver : aussi
l'encens à Michel-Ange, il n'a • -'î^^^^^^^^^^Bte^ M'i / tenons-nous à la reproduire ici
été donné qu'à notre temps de ^^^^^^^^^BgBBBP^^ \ |\' /j»^ comme le document qui atteste
réhabiliter celui qui a été avec ~ -v^^ratp:.''",;-^W*^, __^-f^j?\ le mieux ce qu'est M. Mûntz et
lui, et avant lui, le maître sou- ^^^S|f _ fMé&J?' 1 ^J)^^\ quelle féconde direction on
verain de la sculpture moderne. ^tÈlTc''^V0 X X'Xr RM ^^ ^ peut être ccrtain de lui voir
Que d'amour, que d'admiration '^^^-i-X.7U17/\ [ CL L,U^ imprimer à l'importante col-
ne devons-nous pas témoigner, • ^j^'" lection des Artistes célèbres.
pour le venger d'un si long et C'est sous ce titre : L'His-
,. Statue du roi David (il Zuccone). ~,«tt,t7 t,t.o n
injuste oubli, à l'artiste prodi- roiRE des arts : Un écrivain
, . (Campanile de Florence.) — Dessin de Uéry Bichard. i ■ , i
gieux qui, debout avec son d art, qu a paru l'article de
ami Brunellesco, à l'entrée du M. Louis Guérin:
xvc siècle, soutient sur ses épaules, comme un autre Atlas, Jusqu'à la fin du siècle dernier, l'histoire des peuples se rédui-
te vaste et splendide édifice de la Renaissance et inaugure ! sait à celle des rois- Les Suerres et les traités en faisaient tous les
,,. , rr 1 • . ! frais. Les protestations de Voltaire ont élargi ce cadre, et cràce à lui
1 ère des temps nouveaux, l'ère d affranchissement a | on a commencé à entrevoir que les mœurs et les institutions méri-
laquelle nous sommes fiers d'appartenir !
i. Voir l'Art, il" année, tome II, page 58.
on
taient également l'attention des historiens.
l. Donatello, par Eugène Mûntz, page 112.
CCCLXXVI
Les Artistes célèbres, Biographies et Notices critiques,
publiées sous la direction de M. Eugène MÛntz.
I. Donatello, par Eugène Mûntz, Conservateur de
.Cette éclatante réparation, nul ne l'aura décernée plus
complète, plus éloquente, que M. Mûntz, au maître sou-
verain dont le génie a créé le David, le Saint Georges, le
« Zuccone », la Chaire de Prato, les merveilles du Santo
de Padoue, les Portes de San Loren\o, le Gattame-
!ata, etc.
l'Ecole des Beaux-Arts, Lau- Avec M. Eugène Mûntz,
réat de l'Académie française après avoir débuté par être initié
et de l'Académie des Beaux- /XXXX, à la famille de Donatello, on
Arts. Ouvrage accompagné y suit le maître pendant toute sa
de 48 gravures. Un volume ffliLg^lj^V carrière, on l'accompagne dans
in-8° de 120 pages. Paris, m^Pftf ses divers voyages, on assiste à
Librairie de l'Art, Jules Wïw*«' l'éclosion de chacune de ses
Rouant, éditeur, 29, cite JmËk%A œuvres, on se pénètre de son
d*Antin, 1885. {Fin'.) ^tÊÊÊÊn^/f ^'/"Xis style, on se familiarise telle-
<jéjÊÊÊB$^■■ / / X ment avec son génie qu'on se
M. Eugène Mûntz a divisé /jV^X^^f' ?/1/11\\ v\ surprend à s'écrier avec l'au-
sa magistrale étude en six cha- J A IéX flt.V/ &V ""'A teur : « Inférieur aux anciens
pitres précédés de quelques %wk |v\ | ! f\\\ \ pour l'interprétation harriio-
]ignés d'Introduction auxquel- J MKttV^ff / f\l V%\\ nieuse du corps humain, comme
les il est utile d'emprunter le J|iHramfl\ffl / /lVlt\k\\\' ^c 8ranc' sculpteur florentin
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mieux justifier le choix de / M JÈÈ fl'/ '" /' ll/^W' d'exprimer les émotions, les
Donatello pour inaugurer la II lÈ/mm ffiff Ifnll'vP' Jf a8'tat'ons ^e l'homme mo-
publication des Artistes ce'lè- I WlmL, *w Jf' Jf / Il %é- ma derne ! La passion a-t-elle jamais
bres : « Le plus modeste, le 1 L-:>''k'$mÊr. i M: j \ Û if trouvé des accents plus élo-
plus désintéressé et le plus dé- W\ f9RF| / M : S *\j quents ! 1 »
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gueux, le génie primesautier, tÈÈÈj&ÈÉÈi/ m •'• I V'"J M. Eugène Mûntz. nul n'était
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été le maître dont nous nous 'i%VÊfW\*Z? M 7 /; S mv\ voir, nul ne se trouvait mieux
proposons de raconter la vie et y frWi^7 y y"' j ■ fl il désigné pour la diriger que
d'apprécier l'œuvre. « Le grand MÊ^^tf m •'' fi Jf \ \l l'auteur des Précurseurs de la
« Donatello et le merveilleux iM"-^ffHf / ' r liM' \ \ Renaissance, ce modèle d'éru-
« Michel-Ange, les deux plus bÊMW/'WÊ/'' U ■ \ dition et de goût.
« grands hommes qui aient ' jiffiLM ■ m ''X \ La haute estime qu'inspire
« existé depuis l'antiquité jus- wSÊ^ÊÊ' Jt ' Jf ^ \ le talent exceptionnel de M. Eu-
« qu'à nos jours », c'est en ces \^SÊg''. mil / M y\ gène Mûntz à tous ceux qui
termes qu'un sculpteur juste- ^\\ SJBÈw//' ' 1 /•' jm f -, ! lisent cet écrivain d'élite vient
ment fameux, Benvenuto Cel- \ lHy: m i ' d'être exposée en termes excel-
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duc de Florence la gloire de ■ c[ ^WIê^^JÀ/ ^% '/JP mf/t\ /e X/Xe S1 iêc/e du 24 novembre,
son illustre devancier. Mais, . V7 ' 7 ap^»//". ■';'( j'M' HX '. i Cette étude approfondie, défi-
tandis que, depuis trois cents wflÉ^'M WjÊSMj''-, '■ 'Xjf| g r> f\ nitive •— il est permis de le
ans, des admirateurs sans nom- ■^^^^^W^f'wf^ÊÊr^' WÊÊÈi '.V ' 7 dire, — est de celles qu'il y a
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lui, et avant lui, le maître sou- ^^^S|f _ fMé&J?' 1 ^J)^^\ quelle féconde direction on
verain de la sculpture moderne. ^tÈlTc''^V0 X X'Xr RM ^^ ^ peut être ccrtain de lui voir
Que d'amour, que d'admiration '^^^-i-X.7U17/\ [ CL L,U^ imprimer à l'importante col-
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,. Statue du roi David (il Zuccone). ~,«tt,t7 t,t.o n
injuste oubli, à l'artiste prodi- roiRE des arts : Un écrivain
, . (Campanile de Florence.) — Dessin de Uéry Bichard. i ■ , i
gieux qui, debout avec son d art, qu a paru l'article de
ami Brunellesco, à l'entrée du M. Louis Guérin:
xvc siècle, soutient sur ses épaules, comme un autre Atlas, Jusqu'à la fin du siècle dernier, l'histoire des peuples se rédui-
te vaste et splendide édifice de la Renaissance et inaugure ! sait à celle des rois- Les Suerres et les traités en faisaient tous les
,,. , rr 1 • . ! frais. Les protestations de Voltaire ont élargi ce cadre, et cràce à lui
1 ère des temps nouveaux, l'ère d affranchissement a | on a commencé à entrevoir que les mœurs et les institutions méri-
laquelle nous sommes fiers d'appartenir !
i. Voir l'Art, il" année, tome II, page 58.
on
taient également l'attention des historiens.
l. Donatello, par Eugène Mûntz, page 112.