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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 11.1885 (Teil 2)

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https://doi.org/10.11588/diglit.19704#0297

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L'ŒUVRE DE RUBENS EN AUTRICHE.

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indirect avec le sujet principal : l'allégorie sur le triomphe de Rome, appartenant également à
la galerie Liechtenstein et dont nous reparlerons1.

Retraçons en quelques mots l'histoire du consul Decius Mus selon l'écrivain padouan. Les
consuls T. Manlius et Decius Mus commandaient les légions romaines lors de la guerre avec le
peuple latin, dans l'année 337 avant J.-C. Une nuit, les deux capitaines eurent le même songe :
un homme d'aspect surhumain leur dit qu'un chef de l'une des nations belligérantes et que
l'armée de l'autre devaient être sacrifiés aux dieux courroucés. Les deux consuls romains convinrent
que celui d'entre eux dont la troupe commencerait la première à reculer devrait se sacrifier
pour assurer la victoire à Rome. Dans la bataille qui suivit, l'aile commandée par Decius Mus
fléchit sous l'attaque violente de l'ennemi. Le consul appela alors le pontife et lui demanda la
formule sacrée par laquelle un citoyen romain pouvait se dévouer pour sauver la patrie. Ensuite
il envoya ses licteurs pour avertir son collègue qu'il allait accomplir son sacrifice et poussa son

Études de chiens.

Gravure de William Ungcr, d'après un tableau de Rubens. (Collection de M. Miethke, à Vienne.)

cheval dans la mêlée. La défaite des Latins se décida au moment où le consul romain tomba ;
son cadavre ne fut retrouvé que le jour suivant et toute l'armée romaine rendit les mérités
honneurs au chef patriote.
— ent simplifié et condensé cette narration de Tite-Live. Il se propo-

"n ètement le consul T. Manlius et de ne faire paraître que le vrai

le sa personne, le consul Decius Mus, et nous reconnaissons là la

_ Toute l'exposition du drame est contenue dans un seul tableau :

■ §;e et la convention entre lui et son collègue à son armée repré-
Ine. En pleine campagne, debout sur un socle en marbre, d'où il
l^ant d'une main sur un bâton et levant le bras droit avec un

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lions étaient évidemment destinées à orner les deux plus grandes parois de la salle et à être placées
les funérailles ont la même hauteur de 2™,88 et la largeur est presque la même, de 5'", 19, car la
;rceptible. Le placement des autres pièces est plus douteux. Deux d'entre elles : la Consécration
Vies licteurs (haut., 2"',88; larg., 3™,46) font à peu près pendants; l'explication du songe aux porte-
hspond a l'allégorie de Rome triomphante (haut., 2'",87; larg., 2™,73); la scène avec l'aruspice seule
Ins quant à la hauteur de 2"',g5, mais non pour la largeur, qui est de 4"',\3. Les portes et les
Eposé cette distribution. Le point essentiel est que la hauteur de toutes les pièces est presque identique.
 
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