UKRZYŻOWANIE NA PALMIE
à la croix, et il cite les nombreux noms donnés à la
croix par les Pères de l’Église, entre autres, celui de
la palme. Il commente également la victoire du
Christ sur 'l’arbre de la croix, la juxtaposant à la
chute d’Adam causée par l’Arbre de Science du Bien
et du Mal, citant les paroles du Cantique des Canti-
ques placées également sur l’arc de triomphe de
l’église de Sandomierz: Ascendam in palmam et
apprebendam fructus eius. Jakub Orzechowski était
chanoine de Sandomierz et tout en assumant de nom-
breuses charges et dignités, il est devenu célèbre
grâce aux valeurs de son esprit et à ses connaissan-
ces. En tant que curé de l’église Saint Paul, il il’a
reconstruite complètement en 1710 et a contribué,
sans aucun doute, au choix d’un tel sujet pour sa
décoration. Ce programme a été complété par des
textes moralisateurs des pièces scéniques jouées au
XVIe et XVIIIe siècles puisant les motifs et les
associations des trames symboliques dans l’Ecriture
sainte et dans la dévotion.
Le motif du crucifiement sur l’arbre du palmier
comme aussi les textes (littéraires qui s’y rapportent,
enrichissent nos connaissances sur l’iconographie po-
stérieure au concile de Trente dans laquelle on
remarque un net retour vers la représentation du
Christ crucifié dans la gloire de vainqueur (le Christ
cloué sur la croix est vivant, il a les yeux ouverts).
La victoire du rachat par la croix est associée à la
résurrection miraculeuse.Detis regnans et triumphans
a cruce.
Le genre de crucifiement en question renferme
un sens idéologique très approfondi: le Christ vivant
triomphe sur le palmier, arbre symbolisant l’immor-
talité et personnifiant la victoire — le Christ est
moné sur le palmier pour en cueillir comme de
l’Arbre de Vie, les fruits de l’immortalité pour ses
adeptes, — il s’est laissé clouer sur l’Arbre de Vie,
pour anéantir le mal qui tire son origine de l’Arbre
de la Science du Bien et du Mal.
Le retour qui a suivi le Concile de Trente, vers
les dogmes et la mystique, la recherche de la victoire
de l’Eglise grâce à la victoire du Christ ont trans-
form la conception médiévalle du Crucifiement sur
l’Arbre de Vie par l’association des deux motifs
iconographiques si importants dans l’art chrétien: le
palmier et le Christ vivant sur la croix. Ainsi est
né le type — très conséquent dans son idéologie —
du Christ vainqueur, crucifié sur l’arbre du palmier.
à la croix, et il cite les nombreux noms donnés à la
croix par les Pères de l’Église, entre autres, celui de
la palme. Il commente également la victoire du
Christ sur 'l’arbre de la croix, la juxtaposant à la
chute d’Adam causée par l’Arbre de Science du Bien
et du Mal, citant les paroles du Cantique des Canti-
ques placées également sur l’arc de triomphe de
l’église de Sandomierz: Ascendam in palmam et
apprebendam fructus eius. Jakub Orzechowski était
chanoine de Sandomierz et tout en assumant de nom-
breuses charges et dignités, il est devenu célèbre
grâce aux valeurs de son esprit et à ses connaissan-
ces. En tant que curé de l’église Saint Paul, il il’a
reconstruite complètement en 1710 et a contribué,
sans aucun doute, au choix d’un tel sujet pour sa
décoration. Ce programme a été complété par des
textes moralisateurs des pièces scéniques jouées au
XVIe et XVIIIe siècles puisant les motifs et les
associations des trames symboliques dans l’Ecriture
sainte et dans la dévotion.
Le motif du crucifiement sur l’arbre du palmier
comme aussi les textes (littéraires qui s’y rapportent,
enrichissent nos connaissances sur l’iconographie po-
stérieure au concile de Trente dans laquelle on
remarque un net retour vers la représentation du
Christ crucifié dans la gloire de vainqueur (le Christ
cloué sur la croix est vivant, il a les yeux ouverts).
La victoire du rachat par la croix est associée à la
résurrection miraculeuse.Detis regnans et triumphans
a cruce.
Le genre de crucifiement en question renferme
un sens idéologique très approfondi: le Christ vivant
triomphe sur le palmier, arbre symbolisant l’immor-
talité et personnifiant la victoire — le Christ est
moné sur le palmier pour en cueillir comme de
l’Arbre de Vie, les fruits de l’immortalité pour ses
adeptes, — il s’est laissé clouer sur l’Arbre de Vie,
pour anéantir le mal qui tire son origine de l’Arbre
de la Science du Bien et du Mal.
Le retour qui a suivi le Concile de Trente, vers
les dogmes et la mystique, la recherche de la victoire
de l’Eglise grâce à la victoire du Christ ont trans-
form la conception médiévalle du Crucifiement sur
l’Arbre de Vie par l’association des deux motifs
iconographiques si importants dans l’art chrétien: le
palmier et le Christ vivant sur la croix. Ainsi est
né le type — très conséquent dans son idéologie —
du Christ vainqueur, crucifié sur l’arbre du palmier.