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La chronique des arts et de la curiosité — 1910

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Nr. 7 (12 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19767#0065
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ET DE LA CURIOSITÉ

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ensuite les stalles gothiques de Saint-Thomas
d’Avila, de la Chartreuse de Miraflores près de
Burgos, de la cathédrale de Ségovie, de la Seo de
Saragosse, de la cathédrale de Barcelone, de l’église
du couvent du Parral (aujourd’hui au Musée archéo-
logique de Madrid), de la cathédrale de Palencia,
de l'église Santa-Maria de Najera, de la cathé-
drale de Léon, de la cathédrale de Séville; dans
ces dernières non seulement la figure humaine ap-
paraît, mais elle y tient déjà un rôle prépondérant.
Il passe ensuite aux stalles de l’époque de la Re-
naissance et nous fait admirer celles de la cathé-
drale de Murcie — précédemment dans l’église
Saint-Martin de Yaldeiglesias, — du monastère de
Saint-Benoît (transportées au musée de Valladolid),
de la Chartreuse de Xérès, et surtout les stalles des
cathédrales de Tolède et de Burgos, merveilles in-
comparables. Moins nombreuses sont les stalles de
style néo-classique qui succédèrent à celles-ci;
dans ce genre il appelle notre attention sur les
stalles de l’église Saint-Dominique de San Lucar
de Barrameda, de l’église Saint-Pierre Martyr
de Tolède, de l’église de l’Escurial dont la décora-
tion est exclusivement empruntée à des motifs ar-
chitectoniques.

Enfin, M. Pelayo Quintero parle des stalles de
la décadence, des stalles de la cathédrale de Gor-
doue, de l’église du monastère de Guadalupe, qui
montrent encore quelque caractère, et il finit par
celles de la cathédrale de Cordoue, de l’église
d Utrera et d’autres encore, d’un caractère navrant,
d’un mauvais goût achevé. Ces descriptions s’éclai-
rent de reproductions photogravées des plus réus-
sies qui rendent ce volume particulièrement inté-
ressant pour tous ceux — et ils sont nombreux
aajourd’hui — qui étudient l’art de tra los montes.

P. L.

La Photosculpture pour tous, par L. Tranchant.

Paris, Ch. Mendel. In-16, 32 pages.

La photographie n’en est pas encore arrivée à
ce point qu’elLe puisse remplacer l’ébauchoir, le
ciseau et le burin de l’artiste. Mais elle fournit
des moyens simples et très accessibles pour obtenir
des reproductions en relief, qui, suivant leur mode
d’exécution par gonflement, compression ou mou-
lage, sont appelés à des utilisations diverses en
ornementation et dans certaines applications indus-
trielles.

Dans L’opuscule qu’il a consacré à cette branche
des méthodes photographiques, M. Tranchant
décrit les procédés pratiques qu’il a employés, soit
qu’il les ait imaginés lui-même, soit qu’il se soit
conteaté de les expérimenter et de les mettre au
poin>, et q il conduisent a des résultats déjà très
app éciabtes daus des genres diveis.

NECROLOGIE

La semaine dernière est mort à Stockholm le
sculpteur John Bœrjeson. Né en 1836 à Gœte-
borg, il étudia à l’Académie de cette ville puis
se rendit en 1867 à Rome où il commença à
sculpter des figures idéales que suivirent également
des motifs de genre, puis une statue de Sten Sture
le vieux vainqueur de Brunkeberg, et une autre du
chimiste Scheele destinée à Stockholm.

A la fin du mois dernier est mort à Montreux
(Suisse), à l’âge de quatre-vingt-deux ans, le
musicographe Mathis Lussy, à qui l'on doit des
théories très neuves sur le rythme et sur la nota-
tion musicale. Il était né à Stanz en 1828. Malgré
son grand âge, il poursuivait ses travaux. Ses
principaux ouvrages sont : Histoire de la notation
musicale depuis ses origines ; Le Rythme musical,
son origine, sa fonction et son ac 'tntuation ;
L'Anacrouse dans la musique moderne; Concor-
dance entre la mesure et le rythme.

MOUVEMENT DES ARTS

Collection de feu M. Butler, de New-York

Vente de tableaux modernes faite à New-York
le 4 janvier, par M. Thomas E. Kirby.

Principaux prix en francs

Bonheur (Rosa). Paysage de montagne et mou-
tons : 22.000. — Bonnat (L.) Ribera dessinant à
Rome : 20.000. — Breton (Jules). Bergère : 26.000.

Corot (C.). Torrent dans les Romagnes : 105.000.

Diaz (N.). Paysage près de Fontainebleau :

61.500. — Chiens de chasse : 18.750.

Gérôrne (L.). Le Maître de chasse : 40.500.

Knaus(L.). Dans la crainte et l’angoisse: 50.000.

Mdissonier (E.). Innocents et malins : 70.500
(acheté à Paris en 1877 : 135.000 fr.). — La Ve-
dette : 41.500.

Millet (J.-F.). — La Bergère : 150.500. — Le Re-
tour du travail : 86.500.

Rousseau (Th.). Bouquets d’arbres : 140.250. —
Paysage avec bestiaux : 43.000.

Schreyer (Ad.). La Halte à l’auberge, en Rus-
sie : 36.000.

Troyon (C ). Pâturage en Normandie : 65.500. —
Van Marcke. Troupeau dans un paysage : 25.500.

Vibert. Le Récit : 16.250. — Le Jeune clerc :
16.250.

Zamacoïs (E.). Rien dans les mains, rien dans
les poches ; 20.00J. — Ziem (F.). Venise : 33.000.

Collection Cl. Philipsan, de Copenhague

Vente de monnaies anciennes de Grèce, d’Asie
et d’Afrique, faite à Munich, le 29 novembre 1909
et jours suivants, à la galerie Jacob Hirsch.

Principaux prix en marks.

Monnaies de Grèce. — 22. Tête de Pan ; rev. :
griffon ailé Eubée. Statère or, vi* s. av. J.-C. :

I. 225. — 67. Griffon assis sur un thon; rev. : carré
incus. Phénix. Tétradrachme arg., vers 450 av.

J. -C.: 73). — 110. Tête d’Hermès; rev.: AINI et

ouc marc ant. carré incus. Eubée. Tétradr,

arg. : 805. — 123. Tète d’H rmès ; rev. : AINION
et bouc marchant sur épis. Tétradr., 35 i av. J.-C. :
910.—3S5. Dionysos assis à rebours sur un âne ;
rev. . lettres diverses et ceps, grappes et sarment,
en carré incus. Tétradr. arg. de Macédoine, 400
av. J.-C. : 3.550. — 413. Tête d’Héraklès jeune,
coiffé de la peau de lion ; rev. : trépied, tête de cerf,
etc. Statère or avec le nom de Philippe, après 357
av. J-C. : 850.

486. Tête laurée; rev. : Amazone conduisant deux
chevaux. Statère or (Mendé) : 2.275. — 504. Tête
de Zeus laurée ; rev. : lettres et aigle sur le foudre.
Eubée. Tétradrachme argent d’Alexandre le Grand,
 
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