DOI issue:
Nr. 9 (26 Février)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.19767#0081
ET DE LA CURIOSITE
71
M. Hans Müller-Iiickler. Quelques figures repré-
sentant des coiffures et des armes réglementaires
du xviii8 siècle et du premier Empire.
— Les autres articles de ce fascicule se rappor-
tent surtout à l'artillerie ou à des recherches d’ar-
chives. Il faut signaler, cependant, une note sur
l’inscription d’une lame d’épée du xiv* siècle, par
M. En gel.
-►<♦>♦—-
BIBLIOGRAPHIE
Henri Bouchot. — La Miniature française
(1750-1825). Préface de M. Frédéric Masson,
de l’Académie française. Paris, Émile-Paul.
In-8U, xv-309 p.
La Gazette des Beaux-Arts peut se porter ga-
rante du succès qu’obtint la série d’articles sur la
Miniature française {1750-1835), publiée dans
notre revue par le regretté Henri Bouchot de 1892
à 1895. Les livraisons contenant les différents
chapitres de cette étude sont pour la plupart
épuisées. On ne saurait donc qu’applaudir très vi-
vement à l’idée de donner de ce travail important
une édition accessible à tous — fût-elle, pour y
parvenir, sans images. Cette réimpression se re-
commande d’une biographie de l’auteur, équitable
et attachante, placée en tête du volume, en guise
de préface: elle est signée de M. Frédéric Masson,
de l’Académie française.
Beïtræge zur Entwickelungs-Geschichte der
Maltechnick, von Ernst Berger. 5le Folge.
München, Georg D. M. Callwey. In-8, vm-
159 p., av. 6 üg. et 12 planches.
Nous avons déjà signalé ici les quatre premières
parties de cet utile ouvrage où, sous le titre
Contributions à l'histoire de l'évolution de la
technique de la peinture, le peintre Ernst Ber-
ger, de Munich, a entrepris de réunir les docu-
ments didactiques anciens ou modernes concernant
la technique dos différentes sortes de peinture. II
s’agit, dans ce nouveau volume, de la peinture à
fresque et du sgraffito. Après avoir exposé l’his-
toire de l’évolution de la fresque et la façon dont
on l’exécute, dont on restaure ou transporte sur
toile les fresques, l’auteur donne, d’après les sour-
ces, le recueil des recettes qui nous ont été transmi-
ses par les divers théoriciens ou historiens de la
peinture : le moine Théophile, Jean le Bègue,
Gennino Cennini, le moine Denys du mont Athos,
Leon Battista Alberti, Vasari, Borghini, Pacheco,
Palomino, etc., et,.parmi les modernes, les pein-
tres J. von Soliraudolph et Hermann Prell. Il ex-
pose do même, pour le sgraffito, les procédés
décrits par des pratibo is tels que l’archilecte
Gottfried Senrper, les peintres De Fabris, Lauf-
berger, Iieywood Sumner, et 19 gravures viennent,
par des exemples empruntés à Giotto, à Benozzo
Gozzoli, à Ghirlandajo, à Michel-Ange, à Raphaël,
àTiepolo, aux peintres allemands Knoller, Schnorr
von Carolsfeld, Hermann Prell, etc., illustrer cette
histoire et cette démonstration dont tous les pein-
tres feront leur plus grand profit.
A. M.
-—»-S<i3£>0-*—-
NECROLOGIE
M. Eugène Ledrain, conservateur des anti-
quités orientales au musée du Louvre et pro-
fesseur d’épigraphie orientale à l’École du Louvre,
est décédé à Paris, dans le courant de la semaine
dernière, à l’âge de soixante-six ans. C’était un
homme de grand savoir, d’esprit élevé et curieux,
qui fut aussi un critique littéraire remarqué. D’a-
bord oratorien, il abandonna ensuite la carrière
ecclésiastique et se consacra à l’étude de l’orien-
talisme. Il y débuta par de savantes recherches
sur l’histoire religieuse et l’épigraphie de l’ancienne
Egypte et publia en 1882 une importante Histoire
du peuple d'Israël. Il publia aussi, en 1897, un
Dictionnaire de la langue de Vancienne Chaldèe.
Enfin, on lui doit les catalogues des monuments
araméens et himyarites et des monuments phéni-
ciens du musée du Louvre, et une étude sur Les
Monuments égyptiens de la Bibliothèque Natio-
nale.
•—*
La semaine dernière est mort à Paris, dans sa
quatre-vingt-deuxième année, M. Félix Duchâte-
let, architecte honoraire de la ville de Paris, an-
cien vice-président de la Société centrale des ar-
chitectes, chevalier de la Légion d’honneur.
On annonce de Nevers la mort de M. Antoine
Montagnon, décédé à l’âge de soixante douze ans.
Né à Saint-Léger-sur-Dheune (Saône-et-Loire), il
avait acquis à Nevers la fabrique de faïences de la
Porte-du-Croux, à laquelle il no tarda à rendre son
ancienne splendeur, en joignant à la fabrication
moderne la reconstitution des anciennes faïences
de Nevers. Il obtint pour ses produits des récom-
penses aux Expositions Universelles de 1889 et de
1900.
MOUVEMENT DES ARTS
Collection K. T.
Vente d’estampes japonaises, faite à l’hôtel
Drouot, salle 10, les 17 et 18 février, par M» Lair-
Dubreuil et MM. Bing et Portier.
Kyonobou (Torii). — 2. Acteur femme debout en
promenade : 115. — 3. Acteur vêtu en guerrier,
portant une hotte fleurie : 130.
Kyomassu (Torii). — 6. Divinité assise sur un
chien de Fô : 110.
10. Kiyohiro (Torii). Beniyé: Joueuse de flûte
debout devant sa vérandah : 200. — 15. Kyo-
mitsu (Torii). Deux acteurs combattant à coups
de parasols: 120. —19. Massanobou (Okumura).
Jeune femme rajustant sa coiffure: 130. — 2i. Shi-
genaga (Nishimura). Urusliiyé: Personnage drapé
dans une longue robe noire, accompagné de ses
deux petits serviteurs: 145.
Harunobou (Souzouki). — 30. Jeune femme sor-
tant du bain, admirée par un gros crapaud : 550.
— 32. Sur l’eau : 200. — 33. Fumerie : 260. — 34.
La Promenade : 190. — 35. L’Aubade : 190. — 36.
Le Réveil: 250. — 37, Le Concert : 150.
Toyonobou (Isliikawa). — 42. Jeune homme
71
M. Hans Müller-Iiickler. Quelques figures repré-
sentant des coiffures et des armes réglementaires
du xviii8 siècle et du premier Empire.
— Les autres articles de ce fascicule se rappor-
tent surtout à l'artillerie ou à des recherches d’ar-
chives. Il faut signaler, cependant, une note sur
l’inscription d’une lame d’épée du xiv* siècle, par
M. En gel.
-►<♦>♦—-
BIBLIOGRAPHIE
Henri Bouchot. — La Miniature française
(1750-1825). Préface de M. Frédéric Masson,
de l’Académie française. Paris, Émile-Paul.
In-8U, xv-309 p.
La Gazette des Beaux-Arts peut se porter ga-
rante du succès qu’obtint la série d’articles sur la
Miniature française {1750-1835), publiée dans
notre revue par le regretté Henri Bouchot de 1892
à 1895. Les livraisons contenant les différents
chapitres de cette étude sont pour la plupart
épuisées. On ne saurait donc qu’applaudir très vi-
vement à l’idée de donner de ce travail important
une édition accessible à tous — fût-elle, pour y
parvenir, sans images. Cette réimpression se re-
commande d’une biographie de l’auteur, équitable
et attachante, placée en tête du volume, en guise
de préface: elle est signée de M. Frédéric Masson,
de l’Académie française.
Beïtræge zur Entwickelungs-Geschichte der
Maltechnick, von Ernst Berger. 5le Folge.
München, Georg D. M. Callwey. In-8, vm-
159 p., av. 6 üg. et 12 planches.
Nous avons déjà signalé ici les quatre premières
parties de cet utile ouvrage où, sous le titre
Contributions à l'histoire de l'évolution de la
technique de la peinture, le peintre Ernst Ber-
ger, de Munich, a entrepris de réunir les docu-
ments didactiques anciens ou modernes concernant
la technique dos différentes sortes de peinture. II
s’agit, dans ce nouveau volume, de la peinture à
fresque et du sgraffito. Après avoir exposé l’his-
toire de l’évolution de la fresque et la façon dont
on l’exécute, dont on restaure ou transporte sur
toile les fresques, l’auteur donne, d’après les sour-
ces, le recueil des recettes qui nous ont été transmi-
ses par les divers théoriciens ou historiens de la
peinture : le moine Théophile, Jean le Bègue,
Gennino Cennini, le moine Denys du mont Athos,
Leon Battista Alberti, Vasari, Borghini, Pacheco,
Palomino, etc., et,.parmi les modernes, les pein-
tres J. von Soliraudolph et Hermann Prell. Il ex-
pose do même, pour le sgraffito, les procédés
décrits par des pratibo is tels que l’archilecte
Gottfried Senrper, les peintres De Fabris, Lauf-
berger, Iieywood Sumner, et 19 gravures viennent,
par des exemples empruntés à Giotto, à Benozzo
Gozzoli, à Ghirlandajo, à Michel-Ange, à Raphaël,
àTiepolo, aux peintres allemands Knoller, Schnorr
von Carolsfeld, Hermann Prell, etc., illustrer cette
histoire et cette démonstration dont tous les pein-
tres feront leur plus grand profit.
A. M.
-—»-S<i3£>0-*—-
NECROLOGIE
M. Eugène Ledrain, conservateur des anti-
quités orientales au musée du Louvre et pro-
fesseur d’épigraphie orientale à l’École du Louvre,
est décédé à Paris, dans le courant de la semaine
dernière, à l’âge de soixante-six ans. C’était un
homme de grand savoir, d’esprit élevé et curieux,
qui fut aussi un critique littéraire remarqué. D’a-
bord oratorien, il abandonna ensuite la carrière
ecclésiastique et se consacra à l’étude de l’orien-
talisme. Il y débuta par de savantes recherches
sur l’histoire religieuse et l’épigraphie de l’ancienne
Egypte et publia en 1882 une importante Histoire
du peuple d'Israël. Il publia aussi, en 1897, un
Dictionnaire de la langue de Vancienne Chaldèe.
Enfin, on lui doit les catalogues des monuments
araméens et himyarites et des monuments phéni-
ciens du musée du Louvre, et une étude sur Les
Monuments égyptiens de la Bibliothèque Natio-
nale.
•—*
La semaine dernière est mort à Paris, dans sa
quatre-vingt-deuxième année, M. Félix Duchâte-
let, architecte honoraire de la ville de Paris, an-
cien vice-président de la Société centrale des ar-
chitectes, chevalier de la Légion d’honneur.
On annonce de Nevers la mort de M. Antoine
Montagnon, décédé à l’âge de soixante douze ans.
Né à Saint-Léger-sur-Dheune (Saône-et-Loire), il
avait acquis à Nevers la fabrique de faïences de la
Porte-du-Croux, à laquelle il no tarda à rendre son
ancienne splendeur, en joignant à la fabrication
moderne la reconstitution des anciennes faïences
de Nevers. Il obtint pour ses produits des récom-
penses aux Expositions Universelles de 1889 et de
1900.
MOUVEMENT DES ARTS
Collection K. T.
Vente d’estampes japonaises, faite à l’hôtel
Drouot, salle 10, les 17 et 18 février, par M» Lair-
Dubreuil et MM. Bing et Portier.
Kyonobou (Torii). — 2. Acteur femme debout en
promenade : 115. — 3. Acteur vêtu en guerrier,
portant une hotte fleurie : 130.
Kyomassu (Torii). — 6. Divinité assise sur un
chien de Fô : 110.
10. Kiyohiro (Torii). Beniyé: Joueuse de flûte
debout devant sa vérandah : 200. — 15. Kyo-
mitsu (Torii). Deux acteurs combattant à coups
de parasols: 120. —19. Massanobou (Okumura).
Jeune femme rajustant sa coiffure: 130. — 2i. Shi-
genaga (Nishimura). Urusliiyé: Personnage drapé
dans une longue robe noire, accompagné de ses
deux petits serviteurs: 145.
Harunobou (Souzouki). — 30. Jeune femme sor-
tant du bain, admirée par un gros crapaud : 550.
— 32. Sur l’eau : 200. — 33. Fumerie : 260. — 34.
La Promenade : 190. — 35. L’Aubade : 190. — 36.
Le Réveil: 250. — 37, Le Concert : 150.
Toyonobou (Isliikawa). — 42. Jeune homme