séculaire, conflit dont le lyrisme seul peut donner la solution.
Aussi loin qu'on regarde, aux origines de l'Histoire, dès que
l'Histoire se traduit, du moins, par le moyen de l'image, on
découvre la trace ardente de ce grand événement. La vieille
Égypte en serait sans doute restée aux silex éclatés de ses
plus anciennes nécropoles si les migrations noires ne l'avaient
imprégnée petit à petit par la haute vallée du Nil. Plus bas
encore, beaucoup plus bas, si l'on évoque la présence, dans
l'Espagne et la Gaule du Sud, d'images sculptées sur les
outils ou gravées sur les rochers, on s'aperçoit que des sque-
lettes négroïdes se retrouvent dans les sédiments inférieurs
des rivages de ces contrées toutes orientées vers le continent
noir où des formes analogues décorent les cavernes et les
armes des chasseurs. Les monuments les plus anciens de
l'Inde sont postérieurs à la rencontre des Blancs venus de
1 Ouest et du Nord par la route des fleuves avec les Noirs
montés du Sud. Chez tous les peuples blancs actuels où
l'imprégnation noire manque, ou est trop légère ou trop loin-
taine -— - Scandinavie, Allemagne du Nord, Angleterre,
Russie, Pologne, — la manifestation plastique est indirecte :
elle sent l'imitation, l'école, la virtuosité apprise, l'effort. Et
l'exclusion est encore plus frappante si l'on se tourne vers
les Jaunes où la vertu de l'aïeul noir s'est montrée aussi
active que chez l'homme d'Occident.
Sa trace est facile à suivre chez l'Indo-Chinois ou le
Malais, constamment imprégnés tous deux, de quelque côté
qu'ils se tournent, du sang des Polynésiens ou des Dravi-
diens de l'Hindoustan. Moins peut-être chez le Chinois, où
l'infiltration est plus ancienne, et dont le bloc, depuis quinze
cents ans, ne s'est guère laissé entamer que sur ses bords.
C'est cependant après que les armées macédoniennes eurent
touché l'Indus qu'apparurent, deux siècles avant le Christ,
les premières sculptures chinoises, si proches de la forme
grecque par leur apparence nerveuse, sèche, dessinée, moins
préoccupée de la masse que du contour et du détail, et c'est
après l'inondation de la Chine par le bouddhisme avec les
immigrants hindous — tribus entières j'imagine, dont les
vagues successives déferlèrent quatre cents ans — - que se
— 67 —
Aussi loin qu'on regarde, aux origines de l'Histoire, dès que
l'Histoire se traduit, du moins, par le moyen de l'image, on
découvre la trace ardente de ce grand événement. La vieille
Égypte en serait sans doute restée aux silex éclatés de ses
plus anciennes nécropoles si les migrations noires ne l'avaient
imprégnée petit à petit par la haute vallée du Nil. Plus bas
encore, beaucoup plus bas, si l'on évoque la présence, dans
l'Espagne et la Gaule du Sud, d'images sculptées sur les
outils ou gravées sur les rochers, on s'aperçoit que des sque-
lettes négroïdes se retrouvent dans les sédiments inférieurs
des rivages de ces contrées toutes orientées vers le continent
noir où des formes analogues décorent les cavernes et les
armes des chasseurs. Les monuments les plus anciens de
l'Inde sont postérieurs à la rencontre des Blancs venus de
1 Ouest et du Nord par la route des fleuves avec les Noirs
montés du Sud. Chez tous les peuples blancs actuels où
l'imprégnation noire manque, ou est trop légère ou trop loin-
taine -— - Scandinavie, Allemagne du Nord, Angleterre,
Russie, Pologne, — la manifestation plastique est indirecte :
elle sent l'imitation, l'école, la virtuosité apprise, l'effort. Et
l'exclusion est encore plus frappante si l'on se tourne vers
les Jaunes où la vertu de l'aïeul noir s'est montrée aussi
active que chez l'homme d'Occident.
Sa trace est facile à suivre chez l'Indo-Chinois ou le
Malais, constamment imprégnés tous deux, de quelque côté
qu'ils se tournent, du sang des Polynésiens ou des Dravi-
diens de l'Hindoustan. Moins peut-être chez le Chinois, où
l'infiltration est plus ancienne, et dont le bloc, depuis quinze
cents ans, ne s'est guère laissé entamer que sur ses bords.
C'est cependant après que les armées macédoniennes eurent
touché l'Indus qu'apparurent, deux siècles avant le Christ,
les premières sculptures chinoises, si proches de la forme
grecque par leur apparence nerveuse, sèche, dessinée, moins
préoccupée de la masse que du contour et du détail, et c'est
après l'inondation de la Chine par le bouddhisme avec les
immigrants hindous — tribus entières j'imagine, dont les
vagues successives déferlèrent quatre cents ans — - que se
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