216 GAZETTE DES BEAUX-AH'J'S.
des autres. Quelquefois, comme au grand temple d'Our, l'étage infé-
rieur, q ii supportait le poids de l'ensemble et réclamait une solidité
toute spéciale, était contre-buté par de puissants contre-forts en briques
cuites, disposés avec une grande intelligence.
LE GRAND TEMPLE PYRAMIDAL
à Our, en" Chaldée.
Construits avec les mêmes matériaux, qui se désagrègent si facile-
ment, les palais et les habitations de l'époque primitive dans les villes
de la Chaldée n'ont laissé sur leur emplacement que des amas de dé-
combres informes, où l'on ne peut reconnaître aucune disposition d'édi-
fice. On est cependant parvenu à y constater, grâce aux fouilles du colo-
nel Taylor, que les salles étaient longues et étroites, presque comme de
vrais couloirs, car on ne peut donner qu'une très-faible portée à des
voûtes en pisé ou en briques crues. Les parois intérieures étaient revê-
tues d'un épais enduit de mortier, dans lequel étaient fichés des cônes
en terre cuite diversement colorée, présentant au dehors leur section
inférieure et dessinant sur la muraille des losanges, des chevrons ou des
damiers. On y voit aussi de distance en distance des saillies semi-circu-
laires qui ressemblent à des colonnes engagées, mais sans bases et très-
probablement aussi sans chapiteaux.
des autres. Quelquefois, comme au grand temple d'Our, l'étage infé-
rieur, q ii supportait le poids de l'ensemble et réclamait une solidité
toute spéciale, était contre-buté par de puissants contre-forts en briques
cuites, disposés avec une grande intelligence.
LE GRAND TEMPLE PYRAMIDAL
à Our, en" Chaldée.
Construits avec les mêmes matériaux, qui se désagrègent si facile-
ment, les palais et les habitations de l'époque primitive dans les villes
de la Chaldée n'ont laissé sur leur emplacement que des amas de dé-
combres informes, où l'on ne peut reconnaître aucune disposition d'édi-
fice. On est cependant parvenu à y constater, grâce aux fouilles du colo-
nel Taylor, que les salles étaient longues et étroites, presque comme de
vrais couloirs, car on ne peut donner qu'une très-faible portée à des
voûtes en pisé ou en briques crues. Les parois intérieures étaient revê-
tues d'un épais enduit de mortier, dans lequel étaient fichés des cônes
en terre cuite diversement colorée, présentant au dehors leur section
inférieure et dessinant sur la muraille des losanges, des chevrons ou des
damiers. On y voit aussi de distance en distance des saillies semi-circu-
laires qui ressemblent à des colonnes engagées, mais sans bases et très-
probablement aussi sans chapiteaux.