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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 24.1868

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Lefort, Paul: Essai d'un catalogue raisonné de l'œuvre gravé et lithographié de Francisco Goya, 4
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.19885#0406

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FRANCISCO GOYA.

d'aqua-tinte ; il porte le n° 3.8 entièrement gravé dans la planche. Dans les
exemplaires modernes, le trait carré a été retracé et une marge plus grande obte-
nue en rétrécissant l'estampe de 4 à 5 millimètres de chaque côté.
Le Cabinet des estampes possède une épreuve du '1er état.

183. N° 39 de la série de l'Acad. — Grande hazana! con muertos! (Grande prouesse!
et contre des morts!)

Eau-forte retravaillée à la pointe sèche; elle est signée Goya dans le terrain de
gauche.

Les épreuves contemporaines du maître présentent déjà les légers travaux ajou-
tés sur les cadavres, mais le trait carré n'y est pas tracé.

184. N° 40 de la série de l'Acad. — Algun partido saca. (Il en tire quelque parti1.)

Eau-forte, avec quelques légères reprises à la pointe sèche.

Les épreuves anciennes sont d'eau-forte pure; celles qu'il nous a été donné de
rencontrer présentaient toutes le n° 40, déjà tracé dans l'angle supérieur de la
marge tel qu'il subsiste dans le tirage moderne.

185. N° 41 de la série de l'Acad. — Escapan entre las Hamas. (Ils s'échappent à tra-
vers les flammes.)

Eau-forte, soutenue d'aqua-tinte et légèrement reprise à la pointe sèche. Signée
dans le terrain de gauche.

Les épreuves anciennes présentent deux états, tous deux d'eau-forte pure : le
Ier état est avant le numéro et le 2e après le n° 40, gravé dans la marge du bas.
•186. N° 42 de la série de l'Acad. — Todo va revuelto. (Tout va de travers.)
Eau-forte.

Les épreuves contemporaines du maître sont avant que le trait carré ait été
retracé et renforcé tout autour de l'estampe; elles offrent déjà le n° 42 tracé à
l'angle supérieur de la marge, tel qu'il subsiste dans le tirage moderne. Le fond
de la pièce est blanc.

187. N° 43 de la série de l'Acad. — Tambien esto. (Et aussi cela.)

Eau-forte mêlée d'aqua-tinte.

Les épreuves anciennes sont d'eau-forte pure et portent le n° 40 gravé dans la
marge inférieure, le trait carré non encore tracé.

188. N° 44 de la série de l'Acad. — Yo lo vi. (J'ai vu cela.)

Eau-forte et pointe sèche. Signée Goya dans le terrain de gauche.

Les épreuves anciennes présentent deux états : le 1er avant tout numéro, le 2e
avec le n° 15, gravé dans la marge du bas; l'un et l'autre sont avec les légers tra-
vaux de pointe sèche qui recouvrent la tète de l'enfant porté sur l'épaule et quel-
ques figures des derniers plans.

189. N° 45 de la série de l'Acad. —■ Y esto tambien. (Et cela aussi.)

Eau-forte mêlée d'aqua-tinte, signée vers le bas de la planche à gauche.

Nous distinguons trois états dans les épreuves contemporaines de l'artiste : le

1. Cette légende, assez obscure, nous semble cependant susceptible d'être inter-
prétée ainsi : Durant l'invasion, et aux termes des ordonnances fort rigoureuses des
autorités militaires, le port d'un couteau arriva à être considéré comme un crime qui,
ainsi qu'on l'a vu dans les planches 178 et 179, entraînait le supplice par la garrotte.
Goya, supposons-nous, a simplement voulu prouver ici qu'un couteau, malgré toutes
les ordonnances, pouvait bien, parfois, être bon à quelque chose.

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