LA COLLECTION BASILEWSEY
Lorsque tant de gens ont parlé de la collec-
tion Basilewsky de façon à montrer qu’ils n’en
ont connu l’existence qu’en apprenant son
acquisition par l’empereur de Russie, on per-
mettra à l’un de ceux qui l’ont depuis longtemps
pratiquée de rappeler ici ce qu’elle est.
Il n’est point d’exposition rétrospective,
organisée -à Paris depuis l’année 1865, où
elle n’ait figuré en grande partie, en totalité
même, comme à celle du Trocadéro en 1878;
il n’en est point non plus dont la Gazette
des Beaux-Arts ne se soit occupée. On s’y est,
par conséquent, souvent entretenu des choses
que M. A. Basilewsky possédait hier.
Aussi ce n’est donc point pour la faire con-
naitre par le détail que la Gazette des Beaux-
Arts en parle encore aujourd’hui, mais seule-
ment pour faire apprécier la nature et l’impor-
tance des différentes séries qui la composent. Et
puis, pour nous personnellement, c’est un adieu ;
car pour nous et pour quelques autres la galerie où était exposée la
collection Basilewsky est un salon qui se ferme , pour se rouvrir
bientôt, il est vrai, au milieu des plus délicats spécimens de l’art grec.
Si tous les vendredis le public y était admis à la faveur d’une carte
qu’il était facile d’obtenir de la libéralité de son propriétaire, tous
Lorsque tant de gens ont parlé de la collec-
tion Basilewsky de façon à montrer qu’ils n’en
ont connu l’existence qu’en apprenant son
acquisition par l’empereur de Russie, on per-
mettra à l’un de ceux qui l’ont depuis longtemps
pratiquée de rappeler ici ce qu’elle est.
Il n’est point d’exposition rétrospective,
organisée -à Paris depuis l’année 1865, où
elle n’ait figuré en grande partie, en totalité
même, comme à celle du Trocadéro en 1878;
il n’en est point non plus dont la Gazette
des Beaux-Arts ne se soit occupée. On s’y est,
par conséquent, souvent entretenu des choses
que M. A. Basilewsky possédait hier.
Aussi ce n’est donc point pour la faire con-
naitre par le détail que la Gazette des Beaux-
Arts en parle encore aujourd’hui, mais seule-
ment pour faire apprécier la nature et l’impor-
tance des différentes séries qui la composent. Et
puis, pour nous personnellement, c’est un adieu ;
car pour nous et pour quelques autres la galerie où était exposée la
collection Basilewsky est un salon qui se ferme , pour se rouvrir
bientôt, il est vrai, au milieu des plus délicats spécimens de l’art grec.
Si tous les vendredis le public y était admis à la faveur d’une carte
qu’il était facile d’obtenir de la libéralité de son propriétaire, tous