LE VITRAIL
(deuxième article1
L’application de filets et de points de couleur
aux décorations en grisaille fut généralement
usitée au xive siècle : on en a des exemples à
l’église Saint-Ouen de Rouen, à la cathédrale de
Narbonne, à l’église Saint-Nazaire de Carcas-
sonne.
La Champagne avait au xive siècle la plus
brillante école de peintres verriers et c’est en
Champagne que se maintinrent les vraies tra-
ditions de la décoration translucide jusqu’au
xviie siècle.
Les fenêtres hautes de l’abside de la cathé-
drale de Troyes sont probablement contempo-
raines de l’achèvement du chœur, sous l’évêque
Jean d’Auxois, dans les premières années du
xive siècle. M. l’abbé Coffinet a publié, dans les
Annales archéologiques 2 3, de précieux documents
sur les peintres verriers de cette ville, depuis l’année 1375 jusqu’à
l’année 1690. Malheureusement les comptes de l’œuvre de l’église
de Troyes font défaut de 1301 à 1306, et il est peu probable que les
renseignements relatifs aux vitraux de l’abside soient contenus dans
le volume antérieur, qui existe encore u
Quoi qu’il en soit, ces verrières indiquent une nouvelle modi-
1. Voy. Gazette des beaux-arts, t. XXXI, p. 138.
2. Tome XVIII, p. 125-144.
3. Archives nationales, manuscrit latin 9111. Comptes de Téglise de Troyes
(1294-1301).
XXXI.
2e PÉRIODE.
53
(deuxième article1
L’application de filets et de points de couleur
aux décorations en grisaille fut généralement
usitée au xive siècle : on en a des exemples à
l’église Saint-Ouen de Rouen, à la cathédrale de
Narbonne, à l’église Saint-Nazaire de Carcas-
sonne.
La Champagne avait au xive siècle la plus
brillante école de peintres verriers et c’est en
Champagne que se maintinrent les vraies tra-
ditions de la décoration translucide jusqu’au
xviie siècle.
Les fenêtres hautes de l’abside de la cathé-
drale de Troyes sont probablement contempo-
raines de l’achèvement du chœur, sous l’évêque
Jean d’Auxois, dans les premières années du
xive siècle. M. l’abbé Coffinet a publié, dans les
Annales archéologiques 2 3, de précieux documents
sur les peintres verriers de cette ville, depuis l’année 1375 jusqu’à
l’année 1690. Malheureusement les comptes de l’œuvre de l’église
de Troyes font défaut de 1301 à 1306, et il est peu probable que les
renseignements relatifs aux vitraux de l’abside soient contenus dans
le volume antérieur, qui existe encore u
Quoi qu’il en soit, ces verrières indiquent une nouvelle modi-
1. Voy. Gazette des beaux-arts, t. XXXI, p. 138.
2. Tome XVIII, p. 125-144.
3. Archives nationales, manuscrit latin 9111. Comptes de Téglise de Troyes
(1294-1301).
XXXI.
2e PÉRIODE.
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