LES BOUDIN ET LES BOURDIN
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ancienne conservée devait y être replacée. C’était en somme un sim-
ple travail d’ornemaniste, que l’on payait à l’artiste 400 livres. On fut
sans doute content de son ouvrage, car, deux ans après, un nouveau
marché nous apprend qu’on lui redemande six autres tombeaux
pour 1150 livres. Le marché est du 15 mai 1658 et le compte de
l’artiste fut soldé le 19 octobre 1662. Il n’est pas spécifié cette fois
de quelles tombes il s’agit. M. Guiffrey suppose que ce sont les tom-
beaux du chœur, ceux de Frédégonde, de Childéric Ier, Childéric. II,
BUSTE DE ROBERT GARNIE R , PAH MICHEL II BOURDIN
(Châleau du Luart)
Bilihilde, Clotaire II et Bertrude. Tout cela périt à la Révolution,
sauf la ligure authentique de Childebert, à laquelle Bourdin n’avait
pas touché. Elle alla chez Lenoir, puis de là à Saint-Denis.
II
TOMBEAU DE FRANÇOIS LE GRAS, SEIGNEUR DU LUART.
Une autre œuvre également certaine de Michel II Bourdin nous
a été conservée fort heureusement, car seule elle nous permet de
nous rendre compte de la nature de son talent et de le comparer à
celui de son père.
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ancienne conservée devait y être replacée. C’était en somme un sim-
ple travail d’ornemaniste, que l’on payait à l’artiste 400 livres. On fut
sans doute content de son ouvrage, car, deux ans après, un nouveau
marché nous apprend qu’on lui redemande six autres tombeaux
pour 1150 livres. Le marché est du 15 mai 1658 et le compte de
l’artiste fut soldé le 19 octobre 1662. Il n’est pas spécifié cette fois
de quelles tombes il s’agit. M. Guiffrey suppose que ce sont les tom-
beaux du chœur, ceux de Frédégonde, de Childéric Ier, Childéric. II,
BUSTE DE ROBERT GARNIE R , PAH MICHEL II BOURDIN
(Châleau du Luart)
Bilihilde, Clotaire II et Bertrude. Tout cela périt à la Révolution,
sauf la ligure authentique de Childebert, à laquelle Bourdin n’avait
pas touché. Elle alla chez Lenoir, puis de là à Saint-Denis.
II
TOMBEAU DE FRANÇOIS LE GRAS, SEIGNEUR DU LUART.
Une autre œuvre également certaine de Michel II Bourdin nous
a été conservée fort heureusement, car seule elle nous permet de
nous rendre compte de la nature de son talent et de le comparer à
celui de son père.