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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0107

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CHAP. VI. DES PÉNOMBRES. 89

surface de la terre sont plongés dans une atmosphère composée
d'une infinité de molécules a éri formes infiniment petites, qui ré-
fléchissent la lumière dans tous les sens , et qui éclairent toutes
les parties des corps de telle sorte , que nous ne voyons jamais
que des pénombres plus ou moins fortes , et jamais d'ombres pures
ni de parties parfaitement éclairées.

On doit juger d'après cela qu'on se trouverait engagé dans
une science nouvelle , où l'étude des faits serait la ci 1 ose princi-
pale , et où la Géométrie descriptive ne serait plus employée que
secondairement. Et si l'on fait attention que le dessinateur a moins
besoin de connaître l'effet réel de la lumière à la surface des
corps , que l'apparence de cet effet pour un spectateur dont la
position se trouve donnée , on verra que pour fournir au Dessi-
nateur - géomètre les règles dont il a besoin , il est nécessaire
d'étudier une science d'observation, qui appartient plus à la Pîiysi-
que qu'à la Géométrie , et qui sert à déterminer l'apparence des
effets de la lumière sur des corps plongés dans l'air. Cette science
est la Perspective aérienne, dont nous ne nous occuperons qu'après
avoir vu la Perspective linéaire et la théorie générale des images
d''Optique\

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