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Clément, François [Hrsg.]
L' Art De Vérifier Les Dates Des Faits Historiques, Des Chartes, Des Chroniques, Et Autres Anciens Monumens, Depuis La Naissance De Notre-Seigneur: Par le moyen d'une Table Chronologique, o l'on trouve les Olympiades, les années de J.C., de l'Ere Julienne ou de Jules César, des Eres d'Alexandrie & de Constantinople, de l'Ere des Séleucides, de l'Ere Césaréenne d'Antioche, de l'Ere d'Espagne, ... ; Avec Deux Calendriers perpétuels, ... (Band 3) — Paris, 1787 [Cicognara, 2479-III-1-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.29076#0110

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ç)6 CHRONOLOGIE HISTORIQUE

Conrad qui continua la Maison de Furstemberg. Ce
Comte étoit trisaïeul de Wolfgang, qui fut pere de
Frédéric, Comte de Furstemberg, mort le 8 Mai i55().
Celui-ci épousa Anne, fdle et héritiere de Christophe,
dernier Comte de Werdenberg et Fleiligenberg, dont
il eut deux fils, Christophe et Joachim, qui forme-
rent deux branches. Christophe , mort la même année
que son pere, devint tige de la branche appellée de
Blomberg. Albert, fxls de Christophe I, fut pere de
Christophe II, décédé en 1614, qui laissa deux fils ,
auteurs de deux branches particulieres, dont Uratislas
fonda celle de MoesKirch, éteinte en 1744 > et Frédéric
Rodolphe celle de Stiilingen, qui existe encore de nos
jours. Joachim , second hls du Comte Frédéric , mort
en 1598, fut auteur de la branche de Heiligenberg-

Werdenberg , qui fut continuée par son hls Frédéric et
ses petits-fils , Egon et Jacques-Louis, lesquels forme-
rent Ies rameaux de Heiligenberg et de Donaueschin-
gen. Cedernier s’éteignit en 1698. Lepremier, élevé,
en 1667 , à la dignité princiere dans ia personne de
Flerman-Egon, fxnit pareillement en 1726. 11 ne reste
donc plus aujourd’liui des disférentes branches de la
Maison de Furstemberg que celle de Stülingen, qui
réunit les différents Etats possédés par les autres. Le
titre de Prince ne se clonne qu’au Prince régnant et à
son fils aîné. Ses autres enfans et ses freres inême sont
appellés Landgraves. La résidence du Prince de Furs-
temberg est à Donaueschingen , gros bourg , auprès
duquçl le Danube prend sa dénomination.

CHRONOLOGIE HISTORIQUE

D E S

DUCS DE LOTHIER, OU BASSE LORRAINE,

E T D E BRABANT,

On a déja remarqué sur les Ducs de Lorraine que ce pays fut partagé, sous l’Empereur Otton I, en deux
Provinces ou Gouvernemens, qu’on distinguoit en haute et basse Lorraine. Dans celle-ci étoit compris
non seulement le Brabant, mais le Hainaut, le Comté de Namur, le Luxembourg , le pays de Liége , le
Limbourg; et généralexnent tout ce qui étoit entre la Meuse, l’Escaut et le Rhin , à commencer à l’em-
bouchure de la Moselle, avoit fait partie de ee Duché ou Gouvernement, qui peu à peu s’est réduit à
rien.

GODEFROI I.

L’an 959 , Godefrox I, Prince vaillant, fut nommé
Duc, ou Gouverneur de la basse Lorraine, par Ottonl,
Roi de Germanie. Ayant accompagné ce Prince dans

1 son expédition d’Italie , il y rnourut de la peste l’an
964 , laissant quatre hls et une fille nomxnée Ger-
, berge, qui fut mere de Sainte Adélaïde, premiere Ab-
besse de Vilich , près de Bonn. ( Reginon, contin.
adan. 964 ; Vaddere, Orig. des Ducs de Brab. p. 92. )

, GODEFROI II.

964. Godefroi II, fils aîné de Godefroi I, lui suc-
céda au Duché de Brabant, qu’il gouverna l’espace
d’environ dix ans. Ilmourut, l’an^yô, sans lignée.
(Butxens, T. I, p. 8.)

CHARLES D E FRANCE.

976. Charles , frere de Lothaire, Roi de France,
né l’an 953 , fut pourvu du Duché ou Gouvernement
de la basse Lorraine et d’une partie de la haute par
l’Empereur Otton II son cousin , pour le tenir connne
Fief de l’Empire , et à la charge de lui en faire hom-
mage. Guillaume de Nangis ajoute qu’Otton l’obligea
de plus à promettre de s’opposer , autant qu’il seroit
en lui, aux efforts que feroit le Roi son frere pour se
mettre en possession de la Lorraine ; que Charîes vou-
lut s’acquitter de sa promesse , mais qu’il ne put
changer les dispositions de Lothaire ni lui faire renon-
cer à ses projets : Fratris sui motibus obsisteret et
quantüm posset, quod etfacere statuit, sed nequwit

animum Regis immutare. Sa conduite ne fut plus
dès lors què celle d’un ennemi de la France et d’un
Chef de brigands , si Pon s’en rapporte à la lettre que
lui écrivit, quelques années après , Diéderic , 011
Thierri, Evêque de Metz, son pareni, pour lui re-
procher ses déportemens. » Homrne sans pudeur et
» sans foi, lui dit-il, déserteur de votre patrie , vous
» ne rougissez pas d’avoir violé les engagemens que
» vous aviez pris, la main sur les Evangiles, à l’autel
» de S. Jean, en présence de témoins qui vous surpas-
» soient autant par les qualités du cceur qu’ils vous
» cédoient du côté de la naissance. Léger et incons-
» tant dans vos démarches, l’aveugle ambition vous
» a fait pencher tantôt pour un parti, tantôt pour
» l’autre. Ennemi de votre propre sang , vous avez |
» vomi toute la haine dont votre coeur étoit infecté ,

» contre le Prince (depuis le Roi Louis V ) votre ne- j

1 » veu. Et doit-on s’en étonner après vous avoir vu
» marcher à la tête d’une troupe de voleurs et de scé-
« lérats que nul crime n’effrayoit, pour enlever par
» fraude au noble Roi des François, votrefrere, sa
» ville de Laon, sa ville, dis-je , et non la vôtre, ce
» qu’elle ne sera jamais , et le dépouiller même de son
» lioyaume? Que dirai-je des mensonges asfreux que
» vous avez imaginés pour flétrir l’honneur de votre
» belle-soeur, Princesse de race impériale, qui partage
m le trône avec ce Monarque?... Mais vous n’avezpas
» impunément avancé vos calomnies devant moi. Sou-
» venez yous connne je vous ai fermé la bouche lors-
» qu’avec le sisflement d’un serpent vous distilliez le
» venin de l’imposture contre l’Archevêque de Reims

» (Adalbéron)j.
 
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