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Clément, François [Hrsg.]
L' Art De Vérifier Les Dates Des Faits Historiques, Des Chartes, Des Chroniques, Et Autres Anciens Monumens, Depuis La Naissance De Notre-Seigneur: Par le moyen d'une Table Chronologique, o l'on trouve les Olympiades, les années de J.C., de l'Ere Julienne ou de Jules César, des Eres d'Alexandrie & de Constantinople, de l'Ere des Séleucides, de l'Ere Césaréenne d'Antioche, de l'Ere d'Espagne, ... ; Avec Deux Calendriers perpétuels, ... (Band 3) — Paris, 1787 [Cicognara, 2479-III-1-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.29076#0598

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5 84

CHRONOLOGIE H. ISTORIQUE

corda ce Duché, par Lettres du 2 Mai 1336, aux deux
freres, Albert et Otton , Ducs d’Autriche et de Stirie,
à qui le droit sur la Carinthie avoit été réservé dès
les années 1280 et 1286. Marguerite et son époux,
soutenu de Jean , Roi de Bohême, prirent les armes
pour soutenir leurs prétentions. Mais , n’ayant osé
commettre aucune hostilité dans la Carinthie , dont
le peuple n’étoit nullement disposé en leur faveur, ils
porterent la guerré dans le Tirol, où ils firent des pro-
grès assez rapides. Cependant le Roi de Bohême étant
en voie d’attaquer la Prusse, fit, le 10 Octobre i336,
avec les Ducs d’Autriche un Traité de paix par le-
quel Marguerite eut le Tirol avec quelques châteaux
en Carinthie; et le reste de cette province fut adjugé
aux Ducs d’Autriche, à condition de rembourser les
frais de la guerre au Roi de Bohême, qui promit de
faire ratifier ce Traité à son fils et à sa bru. L’an
1337 , nouveau prétendant au Duché de Carinthie.
Ce fut Jean, fds de Frédéric IV , Burgrave de Nurem-
berg, et de Marguerite , fdle d’Albert de Carinthie, et
arriere-petit-fds, par sa mere , de Mainard , Duc de
Carinthie. Mais il s’en tint à des menaces de guerre ,
mieux conseillé, il se désista de sa demande,

et

L’année suivante, les Etats assemblés à Graetz, dé-
puterent, le 12 Septembre, au Duc Albert, pour lui
demander de nouvelles loix. Albert leur ayant laissé
lé choix de celles qui existoient parmi leurs voisins ,
ils adopterent celles de la Stirie, clont on fit une nou-
velle constitution, quifut disposéeau château d’Otter-

visch. L’an i33q, mort du Duc Otton , arrivée le
16 Fév. II laissa deux fils, Frédéric et Léopold, qu’il
avoit recommandés par son testament à son frere Al-
bert. Fidele à la mémoire d’Otton , Albert associa ses
neveux au gouvernement de la Carinthie. L’an 1341,
au mois de Novembre , Marguerite , mécontente de
son époux , sous prétexte d’impuissance , le chasse de
son lit et duTirol. L’auteur et l’instigateur de ce di-
vorce étoit l’Empereur Louis de Baviere, qui, dans
l’espérance de procurer à sa Maison Ie Tirol et la Ca-
rinthie, avoit insinué à Marguerite de quitter le Priiice
Jean-FIenri pour épouser son fils, Louis , Margrave de
Brandebourg. Celte nouvelle alliance se fit à Méra-
nie, le 1 o Février 1342 , avec dispense non du Pape,
mais de l’Empereur, Iequel, en faveur de son fils et
de sa bru, non seulement confirma les droits et privi-
léges du Tirol , mais leur conféra de plus le Duché
de Carinthie, malgré la pleine et paisible possession
d’Albert d’Autriche. Jeanne, femrne d’Albert, trouva
moyen, l’année suivante, de gagner l’Empereur et de
le réconcilier avec son époux, qu’il laissa en iouissance
de la Carinthie. L’an 1348, Charles IV , nouvel Em-
pereur, frere de Jean ou Jean-FIenri, Marquis de Mo-
ra vie, conhrma, le 28 Ivlai, au Duc Albert et à ses fils,
Rodolphe et Frédéric, les droits qu’ils avoient à leurs
Duchés. Albert mourut le 20 Juiilet i358 à Vienne,
avec le surnom de Sage , que sa conduite lui avoit
mérité. ( Voy. les Ducs d’Autriche pour la suite des
Ducs de Carinthie. )

NOLOGIE HIST ORIQUE

D E S

COMTES D’ÀNDECHS ET DUCS DE MÈR ANIE.

Article dressé ert partie sur les Mémoires de M. Ernst.

Ândechs, nommé aujourd’hui le Mont-Saint, Àbbaye de Bénedictins, près de l’Ammersée, dans la Seigneu-
rie de VVeilheim, du district de Munich, au diocèse d’Ausbourg, étoit autrefois le chef-lieu d’un Comté dont
les Seigneurs furent très célebres dans la Baviere. Leur origine est néamnoins fort obscure, et a beaucoup
exercé la critique. Lazius (De Rep. Rom. L. 12, p. i2i3), suivi par Mégiserus , les faisoit descendre de
Godefroi, tué l’an 966, par les Hongrois, et issu, selon cetEcrivain, d’un certain Verlin, Chancelier de
Charlemagne. Cette opinion, destituée de preuves, a été réfutée par David Koëler, Professeur de l’Université
d’AItorf, dans une dissertation latine , publiée en 1729. Mais , après avoir détruit le systcme de Lazius, il
lui en oppose um autre qui n’est pas mieux établi, en donnant pour tige de la Maison d’Andechs un Piapold,
ou Rathold, qu’il suppose fils naturel de l’Empereur Arnoul. M. le Cornte du Buat, dans ses Origines Boicæ,
fait disparoître ce Rathold, avec les descendans les plus voisins qu’on lui donne, et trace des Comtes d’An-
dechs une nouvelle généalogie, bien mieuxprouvée, que nous adoptons en la remettant sous les yeux de nos
lecteurs.

Arnoul, dit le Mcaivais, Duc de Baviere , mort le 11 Juillet 9^7, laissa au moins trois fils , dont le se-
cond , nommé comme lui, fut Comte Palatin en Germanie, sans limitation de territoire, et fut tué en p53.
Celui-ci eut un fils nommé Berthold, qui périt, en c)55, dans une bataille contre les Hongrois.

Berthold I fut pere d’Arnoul, qui est le troisieme de son nom parrni les descendans du Duc Àrnoul. II fut
Comte en Sundgau, et mourut vers l’an 1010, laissant d’Adélaïde, sa femme , Berthold , quisuit; Frédé-
ric, dit Roch, ou Hock, c’est-à-dire le Rude; et Arnoul, qui viendra ci-après.

’B E R T FI O L D II.

1010 ou environ, Bertiiold II, fils d’Arnoul III, fut
Ie premier Comte d’Andechs. On ignore le tems de sa
mort, ainsi que le nom de sa feinme , dont il ne laissa
point de postérité.

A R N O U L IV.

Arnoul IV, frere de Berthold, lui succéda au Comté
d’Andechs. 11 fonda, l’an 1073 , au diocèse de Fri-
singue , le Monastere d’Atila ou d’Atel, que Frédéric
FIock détruisit quelque terns après , et qui fut relevé
 
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