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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 3)

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Noël, G.: Les collections du Chateau de Pratolino
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https://doi.org/10.11588/diglit.19296#0204

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LES

COLLECTIONS DU CHATEAU DE PRATOLINO

e prince Démidoff de San Donato fait terminer actuellement à Pratolino, dans
l'ancienne et magnifique résidence d'été des Médicis, la construction d'une galerie
de vingt mètres de long sur dix de large et dix de haut, galerie destinée à
recevoir sa nouvelle collection composée exclusivement de tableaux de choix,
d'œuvres de premier ordre. Nos lecteurs ont déjà pu se rendre compte
de la haute valeur de quelques-uns de ces trésors d'art par la publi-
cation des belles planches de MM. Louis Lucas et Gustave Greux d'après
Christophe Amberger1 et Philip Wouwerman l Le Portrait de femme,
de Hais, qu'a gravé M. Courtry n'est pas moins remarquable; l'illustre
Frans y a prodigué la magistrale virtuosité de son pinceau.

Un chef-d'œuvre de Rembrandt, un merveilleux portrait de
vieillard est récemment allé prendre place à Pratolino à côté du

m^r^^ | non moins extraordinaire buste de femme qui y brillait déjà du
^'1 ^ ^ plus vif éclat en compagnie d'une des toiles les plus célèbres du

maître, cette jeune Frisonne5 de la fameuse collection Robit,
ettre composée et dessinée pour VArt dispersée à Paris, aux enchères publiques en 1801, et qui com-

par J. Habert-Dys.

prenait en outre le portrait de jeune femme de profil dont il
une eau-forte par A. Pond '', l'officier bouclant son ceinturon — qui vient
d'être exposé rue de Sèze, à la galerie Georges Petit, —painted in the artist's broad and
vigorous manner-', et ce fameux Porte-Etendard, — splendidly coloured picture(\ prodi-
gieux chef-d'œuvre qui appartient à Mme la baronne James de Rothschild.

Mais les ardentes poursuites du Curieux ne se bornent pas chez le prince Démidoff
aux tableaux de ses écoles favorites, les écoles flamande et hollandaise. Sa très importante
collection de montres anciennes s'accroît fréquemment de pièces exceptionnelles, et sa collection
d'argenterie prend des développements considérables. S'il recherche les admirables créations des

1. Voir l'Art, Qe année, tome II, page Co.

2. Voir l'Art, cf année, tome II, page 180.

3. Smith, Catalogue raisonne, tome VII, page 170, n° 532. Cette admirable toile a été gravée par F. L. Geyser. Importée en Angleterre,
elle fut exposée en 1818 à la British Gallery et vendue en 1829, chez Christie; elle appartenait alors à la collection George Hibbert.

4. Smith, tome VII, page 169, n° 53o.

5. Smith, tome VII, page io5, n° 284.

6. Smith, tome VII, page 83, n" 201. Le Porte-Etendard, qu'ont gravé Lause et G. Haid, a fait partie des célèbres collections du
chevalier Verhulst, de M. Le Bœuf et de M. Robit. Importé en Angleterre, il fut acquis par George IV qui l'échangea avec d'autres tableaux
que possédait M. Lafontaine, ce dont il n'y a pas à féliciter le Roi; il entra ensuite dans la collection de Lady Clarke.
 
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