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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 3)

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Cavallucci, J.; Molinier, Émile: Les Della Robbia, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19296#0208

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dans la Via dell' Agnulo, à Florence. — Dessin de Charles E. Wilson.

LES DELLA ROBBI A'

(suite)

II

près avoir travaillé le marbre et le bronze, nous dit
Vasari2, Luca fit le compte des bénéfices qu'il avait
retirés de son travail et du temps qu'il y avait dépensé;
il reconnut alors que si la peine avait été grande, les
résultats étaient maigres ; aussi résolut-il d'abandonner
et le marbre et le bronze pour chercher une meilleure
source de revenu Considérant que la terre se travaille
aisément et avec peu de fatigue et qu'il suffisait de trouver
un moyen de conserver les œuvres qui en sont faites, il
chercha si bien qu'il découvrit un procédé pour les
défendre des injures du temps. Après beaucoup d'essais,
il découvrit une couverte vitrifiée, composée d'étain, de
sable, de terrqgjieta et d'autres matières minérales, le
tout cuit au four, qui remplissait parfaitement le but et
assurait aux ouvrages une durée pour ainsi dire éter-
uure de Giu.eppe Mitci.ii! "elle. Ce procédé, dont il fut l'inventeur, lui valut beau-

coup de gloire et la reconnaissance des siècles à venir. »
Tels sont à peu près les termes dont s'est servi Vasari pour expliquer comment Luca délia
Robbia avait été amené à abandonner presque complètement la sculpture en marbre ou en métal
et à ne plus faire que des terres cuites émaillées. On en a inféré que Luca délia Robbia était
l'inventeur des faïences émaillées et que c'était à lui et à lui seul que l'Italie devait l'origine de
ses fabriques de majoliques. Il faut avouer qu'il a fallu une certaine bonne volonté pour tirer une
conclusion aussi générale du texte de Vasari; dans les essais dont il parle, dans les tentatives

1. Voir l'Art, o/ année, tome 111, page i 52.

2. Kdition Milanesi, tome ii, page 172.
 
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