Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 3)

DOI Artikel:
Ephrussi, Charles: Aloi͏̈ss Heiss, Les médailleurs de la Renaissance, 4: [Rezension]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19296#0279

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Tombeau des ancêtres « antenati» de Sigismond-Pandolphe Malatesta. (San Francesco de Rimini.)
Le Triomphe des Malatesta. Le Triomphe de Sigismond-Pandolphe.

LES MÉDAILLEURS DE LA RENAISSANCE'

Depuis que la Renaissance est en si grande faveur auprès
du public et de la critique, les médailleurs des xve et xvie siècles
se sont peu à peu ménagé une place fort honorable à côté des
peintres et des sculpteurs du même temps. Et c'est justice ;
malgré ses dimensions modestes, la médaille est un spécimen
aussi exact de l'art d'une époque qu'un tableau ou une statue.
A l'intérêt que présentent les effigies en bronze de personnages
fameux, s'ajoute celui des revers inspirés par quelque ingénieuse
allégorie ou rappelant un épisode important de la vie du héros
représenté. Cette faveur croissante de la médaille envahit jusqu'à
l'Hôtel des ventes : les prix de ces rondelles de bronze gran-
dissent de jour en jour ; telle pièce achetée, il y a peu d'années,
quelques cents francs à peine atteint aisément le prix de trois ou
quatre mille francs ; dernièrement même, à Londres, un Victor
Pavonius, faussement attribué à Speranclio, pièce de second
ordre, en somme, s'est payé neuf mille cinq cents francs !

Déjà, dans les siècles précédents, Luckius, Bonanni, Venuti,

Buste présumé d'Isotta de Rimini.

(Collection j. b. h. Goidschmidt.) Koehler, Maffei, Lochner, Litta et beaucoup d'autres avaient

porté l'étude des médailles à un haut degré de science et de goût.
On connaît l'excellent Trésor de numismatique et de glyptique (1834), de MM. Charles Lenormant
et Chabouillet. Les contemporains n'ont point voulu rester en arrière : M. A. Armand vient
de publier la seconde édition de son catalogue raisonné des Médailleurs italiens des XV" et
XVT siècles, œuvre d'un érudit délicat, et qui est déjà pour les médailles ce qu'est pour la
gravure l'indispensable ouvrage d'Adam Bartsch. M. J. Friedlasnder, directeur du Cabinet des
Médailles de Berlin, a publié dans le Jahrbuch der Koeniglich preussischen Kunstsammlungen

i. Fascicule IV : Léon-Baptiste Alberti, Matteo de' Pasti et Anonyme de Pandolphe IV Malatesta, par M. Aloïss Heiss. Paris,
Rothschild, i883. — Voir sur les Malatesta et leur cour le très intéressant et très substantiel volume de M. Ch. Yriarte, Rimini. Un Condot-
tiere au XV" siècle. — Les gravures de cet article sont extraites des Médailleurs de la Renaissance, de M. Aloïss Heiss.
 
Annotationen