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Cavallucci, C. J.; Molinier, Émile: Les Della Robbia, [3]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.19296#0220
igo L'ART.
procédés de Luca devaient en quelque sorte en rendre l'usage général. Ce que la peinture
appliquée sur de hauts-reliefs n'avait pu jusqu'alors que rendre imparfaitement, l'émail blanc ou
polychrome allait le faire ; on pourrait dorénavant rompre la monotonie des grandes surfaces
architecturales, et pour ainsi dire les animer. A ce titre les œuvres des délia Robbia ont une
importance toute particulière; d'ailleurs, si très souvent elles n'atteignent point à la perfection,
elles n'en sont pas moins des émanations de la plus pure Renaissance; on y trouve un natura-
lisme si aimable, un sentiment religieux si simple et si profond, que de telles sculptures méritent
bien, malgré leurs défauts, tous les éloges que les modernes ne leur ont point marchandés.
L'Ascension.
Terre émaillée de Luca délia Robbia. (Tympan de la seconde sacristie de Santa Maria del Fiore, à Florence.)
Dessin de Charles E. Wilson.
La première œuvre en terre émaillée historiquement connue de Luca date de 1443 C'est à
cette époque que lui fut commandé le tympan de la porte de la sacristie de Santa Maria del
Fiore; il y représenta la Résurrection du Christ. Bien que ce monument soit le premier pour
lequel les documents nous fournissent une date certaine, il n'est pas douteux que Luca n'en
était pas à son coup d'essai lorsqu'il l'exécuta. Sans parler du mérite de la sculpture propre-
ment dite, — Luca avait déjà alors donné des preuves éclatantes de son talent, — la perfection
matérielle de cette œuvre permet de conclure qu'il était alors en possession de tous les procédés
pouvant lui permettre de faire un travail parfait et que ses essais remontaient déjà à plusieurs
I. 1441 à 1443. — « A Luca si dà a tare nell' arco sopra la Sagrestia la storia délia Resurresione di N. S. di terra cota invetriata. »
(Cavallucci, S. Maria del Fiore, 2" partie, page 137.)
procédés de Luca devaient en quelque sorte en rendre l'usage général. Ce que la peinture
appliquée sur de hauts-reliefs n'avait pu jusqu'alors que rendre imparfaitement, l'émail blanc ou
polychrome allait le faire ; on pourrait dorénavant rompre la monotonie des grandes surfaces
architecturales, et pour ainsi dire les animer. A ce titre les œuvres des délia Robbia ont une
importance toute particulière; d'ailleurs, si très souvent elles n'atteignent point à la perfection,
elles n'en sont pas moins des émanations de la plus pure Renaissance; on y trouve un natura-
lisme si aimable, un sentiment religieux si simple et si profond, que de telles sculptures méritent
bien, malgré leurs défauts, tous les éloges que les modernes ne leur ont point marchandés.
L'Ascension.
Terre émaillée de Luca délia Robbia. (Tympan de la seconde sacristie de Santa Maria del Fiore, à Florence.)
Dessin de Charles E. Wilson.
La première œuvre en terre émaillée historiquement connue de Luca date de 1443 C'est à
cette époque que lui fut commandé le tympan de la porte de la sacristie de Santa Maria del
Fiore; il y représenta la Résurrection du Christ. Bien que ce monument soit le premier pour
lequel les documents nous fournissent une date certaine, il n'est pas douteux que Luca n'en
était pas à son coup d'essai lorsqu'il l'exécuta. Sans parler du mérite de la sculpture propre-
ment dite, — Luca avait déjà alors donné des preuves éclatantes de son talent, — la perfection
matérielle de cette œuvre permet de conclure qu'il était alors en possession de tous les procédés
pouvant lui permettre de faire un travail parfait et que ses essais remontaient déjà à plusieurs
I. 1441 à 1443. — « A Luca si dà a tare nell' arco sopra la Sagrestia la storia délia Resurresione di N. S. di terra cota invetriata. »
(Cavallucci, S. Maria del Fiore, 2" partie, page 137.)