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Yriarte, Charles: Matteo Civitali, [2]: sculpteur lucquois, (1436-1501)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19296#0265
Fragment d'un tombeau par Matteo Ci vital i.
(South Kensington Muséum.) —■ Dessin de John Watkins.
MATTEO CIVITALI
SCULPTEUR LUCQUOIS
(i436-i5oi)
.JÙA—. 'Autel du Saint-Sacrement (Cathédrale
^jBl de LucquesJ. — A partir du jour où
^^^S^ on a mis son talent à l'épreuve, Matteo,
I Iflxl revenu dans sa ville natale, n'y chôme
mm plus ; il sera même accablé de travaux
^P"l||l||jL au point de ne pouvoir plus répondre
yÉLjJ1 aux désirs de ses protecteurs.
pililiP Domenico Bertini, citoyen de Luc-
ques, dont le nom devait être étroitement
^& mêlé à la vie de l'artiste, avait résolu de
doter la cathédrale de la ville d'un autel
f consacré au Saint-Sacrement. Le Tombeau
s^ggy w^^^m^^^^.^........umna. Y rfe j\f0ceto avait, évidemment, consacré la
^jf* N ■ i réputation de Matteo; Bertini s'adressa à lui.
%''>wlr ^/ On signa le contrat en 1473, l'œuvre n'était point
achevée en 1476. 11 s'agissait d'un de ces petits
monuments dont le plan et l'aspect peuvent varier,
mais qui d'ordinaire, réduction délicate (tempietto
Lettre composée et dessinée pour l'An
par j. Habert-Dys. ou edicola), étaient destinés à contenir le Saint-
Sacrement, abrité sous un baldaquin ou à l'air libre.
Le type de ces monuments, d'un plan carré ou hexagonal, s'est conservé jusqu'à nos jours dans
un grand nombre d'églises catholiques. Nous sommes obligés, pour nous faire une idée de ce
qu'était, à l'origine, l'autel du Saint-Sacrement tel que l'avait conçu Matteo, de recourir à deux
exemples qui existent encore dans la région ; car il ne nous reste, hélas ! de cette œuvre
importante de Civitali, que les deux anges en adoration de chaque côté du tabernacle. Mino da
Fiesole, en 1471, avait exécuté un tabernacle pour le dôme de Volterra, et plus tard Lorenzo
Stagi, en i5oi, avait élevé celui de San Martino de Pietra Santa, transporté depuis à Farnocchia.
Matteo s'était certainement inspiré du premier; le Stagi, à son tour, devait penser à celui de
1. Voir l'Art, cf année, tome III, page 210.
(South Kensington Muséum.) —■ Dessin de John Watkins.
MATTEO CIVITALI
SCULPTEUR LUCQUOIS
(i436-i5oi)
.JÙA—. 'Autel du Saint-Sacrement (Cathédrale
^jBl de LucquesJ. — A partir du jour où
^^^S^ on a mis son talent à l'épreuve, Matteo,
I Iflxl revenu dans sa ville natale, n'y chôme
mm plus ; il sera même accablé de travaux
^P"l||l||jL au point de ne pouvoir plus répondre
yÉLjJ1 aux désirs de ses protecteurs.
pililiP Domenico Bertini, citoyen de Luc-
ques, dont le nom devait être étroitement
^& mêlé à la vie de l'artiste, avait résolu de
doter la cathédrale de la ville d'un autel
f consacré au Saint-Sacrement. Le Tombeau
s^ggy w^^^m^^^^.^........umna. Y rfe j\f0ceto avait, évidemment, consacré la
^jf* N ■ i réputation de Matteo; Bertini s'adressa à lui.
%''>wlr ^/ On signa le contrat en 1473, l'œuvre n'était point
achevée en 1476. 11 s'agissait d'un de ces petits
monuments dont le plan et l'aspect peuvent varier,
mais qui d'ordinaire, réduction délicate (tempietto
Lettre composée et dessinée pour l'An
par j. Habert-Dys. ou edicola), étaient destinés à contenir le Saint-
Sacrement, abrité sous un baldaquin ou à l'air libre.
Le type de ces monuments, d'un plan carré ou hexagonal, s'est conservé jusqu'à nos jours dans
un grand nombre d'églises catholiques. Nous sommes obligés, pour nous faire une idée de ce
qu'était, à l'origine, l'autel du Saint-Sacrement tel que l'avait conçu Matteo, de recourir à deux
exemples qui existent encore dans la région ; car il ne nous reste, hélas ! de cette œuvre
importante de Civitali, que les deux anges en adoration de chaque côté du tabernacle. Mino da
Fiesole, en 1471, avait exécuté un tabernacle pour le dôme de Volterra, et plus tard Lorenzo
Stagi, en i5oi, avait élevé celui de San Martino de Pietra Santa, transporté depuis à Farnocchia.
Matteo s'était certainement inspiré du premier; le Stagi, à son tour, devait penser à celui de
1. Voir l'Art, cf année, tome III, page 210.