DOI Artikel:
Leroi, Paul: Un maestro collectionneur
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19462#0057
s
ou Baedecker,
la plupart des tou-
ristes croient avoir
tout vu en n'omet-
tant rien de ce qu'in-
dique Y Itinéraire dont
ils ont fait choix. C'est
trop souvent voyager
en moutons de Pa-
nurge, en gens qui
regardent sans voir,
pour qui les réflexions
de l'observateur, les ^^^^f^^;'rgués ou °lm croyaient
poursuites, les décou- ^^^i^^Stmm^^r^. ^V^^^^^^:^^ l'être s'en étaient allés
vertes du Curieux sont ^^^|HBR^«-^^^^^^^^^fe• 1 à Vienne — parce qu'ils
pure fatigue; pour qui, '■''^^^^^^^^ÊM- ^^Ê^^I^^^S^^ n'y étaient jamais allés,
en un mot, l'imprévu ^'^^^^^ÊÊÊmÉ^^^^'^^^^Ê^^^ On les eût crus orner- ZâftM
est sans charme. A leur veillés de leur séjour et
esprit inactif, il ne faut M^^K^ÉÊ^^^^^r^Q^^^tf la cervelle enrichie d'une
que besogne toute mâ- ^^^^^^^mM0i^^mm^^^M large moisson d'art, tant
chée. Ce monde-là ne '1%^''!'^ ils se vantaient d'avoir
se déplace que par [ ^àW^^t^^^^^^^^ÉÊ^M exploré, fouillé la capi-
genre; — c'est bien . ySs^S tale de l'Autricne en
porté, en avant! — mais on n'est si -£^f8||^ tout sens, tant à tout propos et hors
pressé de partir que pour se hâter /^f^K^ de ProPos lls bavardaient du Belvé-
davantage encore de revenir. On rentre dère, de la Schat\kammer, de la col-
au logis capable de répéter ou à peu J^^Ê^L lection d'Ambras, des chefs-d'œuvre du
près, comme une leçon machinalement J&Ç prince de Liechtenstein, des perles du
apprise, ce qu'enseigne le Guide, et /^f^K comte Czernin, des prodigieuses armes
parfaitement incapable d'en dire plus P^f&&^ et armures du Musée de l'Arsenal, etc.,
long, la banalité des phrases toutes etC-? toutes choses que Baedecker leur
faites et des sentences prudhommesques ^fjj avait plus ou moins sommairement
exceptée, bien entendu. Celle-là règne 7gp enseignées. Interpellé sur mes voyages
toujours en pluie ininterrompue. en Autriche-Hongrie, j'eus la male-
\
Les Quatre Éléments. — I. La Terre. — Composition de J. Habert-Dys pour l'Art.
Tome XXXV.
ou Baedecker,
la plupart des tou-
ristes croient avoir
tout vu en n'omet-
tant rien de ce qu'in-
dique Y Itinéraire dont
ils ont fait choix. C'est
trop souvent voyager
en moutons de Pa-
nurge, en gens qui
regardent sans voir,
pour qui les réflexions
de l'observateur, les ^^^^f^^;'rgués ou °lm croyaient
poursuites, les décou- ^^^i^^Stmm^^r^. ^V^^^^^^:^^ l'être s'en étaient allés
vertes du Curieux sont ^^^|HBR^«-^^^^^^^^^fe• 1 à Vienne — parce qu'ils
pure fatigue; pour qui, '■''^^^^^^^^ÊM- ^^Ê^^I^^^S^^ n'y étaient jamais allés,
en un mot, l'imprévu ^'^^^^^ÊÊÊmÉ^^^^'^^^^Ê^^^ On les eût crus orner- ZâftM
est sans charme. A leur veillés de leur séjour et
esprit inactif, il ne faut M^^K^ÉÊ^^^^^r^Q^^^tf la cervelle enrichie d'une
que besogne toute mâ- ^^^^^^^mM0i^^mm^^^M large moisson d'art, tant
chée. Ce monde-là ne '1%^''!'^ ils se vantaient d'avoir
se déplace que par [ ^àW^^t^^^^^^^^ÉÊ^M exploré, fouillé la capi-
genre; — c'est bien . ySs^S tale de l'Autricne en
porté, en avant! — mais on n'est si -£^f8||^ tout sens, tant à tout propos et hors
pressé de partir que pour se hâter /^f^K^ de ProPos lls bavardaient du Belvé-
davantage encore de revenir. On rentre dère, de la Schat\kammer, de la col-
au logis capable de répéter ou à peu J^^Ê^L lection d'Ambras, des chefs-d'œuvre du
près, comme une leçon machinalement J&Ç prince de Liechtenstein, des perles du
apprise, ce qu'enseigne le Guide, et /^f^K comte Czernin, des prodigieuses armes
parfaitement incapable d'en dire plus P^f&&^ et armures du Musée de l'Arsenal, etc.,
long, la banalité des phrases toutes etC-? toutes choses que Baedecker leur
faites et des sentences prudhommesques ^fjj avait plus ou moins sommairement
exceptée, bien entendu. Celle-là règne 7gp enseignées. Interpellé sur mes voyages
toujours en pluie ininterrompue. en Autriche-Hongrie, j'eus la male-
\
Les Quatre Éléments. — I. La Terre. — Composition de J. Habert-Dys pour l'Art.
Tome XXXV.