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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 4)

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Burty, Philippe: Le roman japonaise, [2]: Okoma
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https://doi.org/10.11588/diglit.19462#0292

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'S.

Riutei Tanefico écrivait dans la Préface de
sa seconde édition : « Dans ce livre, il n'y
aura point de place pour les complots, les per-
sonnages extraordinaires, la magie ou les appa-
ritions. Seront bannis également les renards
et les loups, les grenouilles et les crapauds,
les tableaux généalogiques, les objets précieux
et les choses qui ont la vertu de disparaître.
En vain le lecteur y chercherait des pères et
des fils ou des frères qui se reconnaissent tout
à coup, des in-rou (boîtes à pilules ou poul-
ies cachets qui se suspendent à la ceinture),
des peignes ou des épingles à cheveux (ils por-
tent souvent des initiales ou des armoiries), des
révélations faites en songe par le Bouddha ou
par les Kamis, des personnes qui s'ouvrent le
ventre, des innocents conduits au supplice, des
sabres dégainés et autres choses qui glacent le
sang dans les veines... » Ceci étant écrit vers
1820, un quart de siècle avait suffi à peine
pour créer une réaction à l'école de Bakin, le
plus célèbre encore aujourd'hui des écrivains
modernes du Japon. Le roman de Okoma est
précisément de ce Bakin. Nous n'allons point
essayer de l'analyser. La multiplicité des per-
sonnages, le fouillis des situations nous en
interdisent l'analyse, mais nous en pouvons

1. Voir l'Art, 9" année, tome IV, page 221.

1

Encadrement composé et dessiné pour «l'Art» par j. Hakert-Dys.
Tome XXXV. 3?
 
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