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F L,E U It O N
emprunte à ta « Relation de l'arrivée du Roi au Havre-de-Grâce, le 19 septembre 1749. » (Gravure extraite de : le Havre d'autrefois.)
NOTRE BIBLIOTHÈQUE
CCCXXXIII
Le Havre d'autrefois (i516-1840). Reproductions d'anciens
tableaux, dessins, gravures et antiquités, se rattachant à
l'histoire de cette ville. Un volume grand in-40. Société
anonyme de l'imprimerie du Commerce, 5, rue de la Bourse.
Le Havre, 1 882.
1 dans toutes les villes il
se trouvait un homme pour
faire ce qu'on vient de faire
au Havre, on aurait bientôt
une histoire illustrée de
toute la France, qui serait
d'un singulier intérêt et
d'une extraordinaire uti-
lité. Le Havre d'autrefois
ouvre une voie qui, nous
l'espérons bien, tentera
plus d'un imitateur.
, ,, , La préface de ce livre,
Lettre empruntée i 1
à la « Relation de l'arrivée du Roi qui vient de paraître avec
au Havre-de-Grâce, le 19 septembre 1749. » la douzième et dernière
(Gravure «traite de : ItHam fmàrefoù.) livraison, nous donne sur
la pensée et sur la com-
position de l'ouvrage tous les renseignements désirables.
M. A. Guislain-Lemale, un enfant du Havre, a eu l'heureuse
idée de rechercher et de recueillir tous les monuments figurés
qui se rapportent à l'histoire de cette ville. Comme il le dit
très justement, l'histoire parle ainsi aux yeux et son langage
acquiert souvent dans ce cas une précision, une netteté que
n'atteignent pas toujours de longues descriptions. La repré-
sentation d'un objet important, la vue d'un ancien monument
aujourd'hui disparu, en disent plus qu'une dissertation pro-
lixe.
La question était de trouver ces documents. Au Musée et
à la Bibliothèque du Havre l'auteur n'a presque rien décou-
vert; et cependant la conservation des documents de l'histoire
locale ne devrait-elle pas être un des principaux soucis des
administrations ? Il faut donc s'adresser aux collections par-
ticulières. Mais là que de dillicultés ? que de hasards.' La
Bibliothèque nationale de Paris, dans les cinq volumes de la
Topographie de la France consacrés à l'arrondissement du
Havre, ne possède qu'une partie des pièces publiées depuis
trois cents ans sur la ville du Havre proprement dite.
Les collectionneurs qui ont le plus généreusement ouvert
leurs cartons à M. Lemale, et dont la bonne volonté a rendu
possible la réalisation de son pro|et, sont MM. Victor Tous-
saint, E. Seguin, du Havre; MM. Alfred Poupel, sous-biblio-
thécaire de la ville de Paris, et M. E. Pelay, de Rouen.
L'auteur a puisé largement à toutes les sources, et il a fait
reproduire par la photogravure toutes les pièces qui lut ont
paru avoir un intérêt pour l'histoire du Havre. Il a réuni de
cette manière un très grand nombre de documents graphiques,
qui permettent de reconstituer par la pensée les monuments
qui ne sont plus. Il a fait reproduire à l'cau-forte un certain
nombre de pièces qui ne se prêtaient pas au fac-similé. Parmi
les aquafortistes et les dessinateurs dont il a sollicité le
concours, nous citerons notre cher directeur artistique Léon
Gaucherel, MM. Léopold Flameng, Ad. Lalauze, Creux,
Adeline, E. Sadoux, A. Scott, E. Riou ; pour la gravure sur
bois, MM. Pannemaker père et J. Hugot. Les héliogravures
sont exécutées d'après les procédés de MM. Goupil, P. Dujar-
din et A. Quinsac. Les chromolithographies sortent des presses
de Lemercicr.
On ne peut qu'applaudir au soin pieux avec lequel
M. Lemale a réuni tout ce qui pouvait éclairer l'histoire de
son pays natal. Il était difficile, peut-être impossible, de faire
plus, et la partie historique est certainement très complète.
Le texte, de M. Ch. Rœssler, membre de la commission des
Antiquités de la Seine-Inférieure, renferme aussi un grand
nombre de documents précieux et de pièces originales presque
inédites. Tout cela se lit et se regarde avec un grand intérêt.
Mais qu'il me soit permis d'énoncer, non pas une critique, mais
un regret, c'est que ces pièces et ces documents dessinés et
gravés soient beaucoup plus historiques qu'artistiques. Je
sais bien, encore une fois, qu'il n'a pas dépendu de M. Lemale
qu'ils fussent autres qu'ils ne sont, et qu'il a bien été obligé
de les prendre tels qu'ils lui étaient donnés, mais son œuvre
t
emprunte à ta « Relation de l'arrivée du Roi au Havre-de-Grâce, le 19 septembre 1749. » (Gravure extraite de : le Havre d'autrefois.)
NOTRE BIBLIOTHÈQUE
CCCXXXIII
Le Havre d'autrefois (i516-1840). Reproductions d'anciens
tableaux, dessins, gravures et antiquités, se rattachant à
l'histoire de cette ville. Un volume grand in-40. Société
anonyme de l'imprimerie du Commerce, 5, rue de la Bourse.
Le Havre, 1 882.
1 dans toutes les villes il
se trouvait un homme pour
faire ce qu'on vient de faire
au Havre, on aurait bientôt
une histoire illustrée de
toute la France, qui serait
d'un singulier intérêt et
d'une extraordinaire uti-
lité. Le Havre d'autrefois
ouvre une voie qui, nous
l'espérons bien, tentera
plus d'un imitateur.
, ,, , La préface de ce livre,
Lettre empruntée i 1
à la « Relation de l'arrivée du Roi qui vient de paraître avec
au Havre-de-Grâce, le 19 septembre 1749. » la douzième et dernière
(Gravure «traite de : ItHam fmàrefoù.) livraison, nous donne sur
la pensée et sur la com-
position de l'ouvrage tous les renseignements désirables.
M. A. Guislain-Lemale, un enfant du Havre, a eu l'heureuse
idée de rechercher et de recueillir tous les monuments figurés
qui se rapportent à l'histoire de cette ville. Comme il le dit
très justement, l'histoire parle ainsi aux yeux et son langage
acquiert souvent dans ce cas une précision, une netteté que
n'atteignent pas toujours de longues descriptions. La repré-
sentation d'un objet important, la vue d'un ancien monument
aujourd'hui disparu, en disent plus qu'une dissertation pro-
lixe.
La question était de trouver ces documents. Au Musée et
à la Bibliothèque du Havre l'auteur n'a presque rien décou-
vert; et cependant la conservation des documents de l'histoire
locale ne devrait-elle pas être un des principaux soucis des
administrations ? Il faut donc s'adresser aux collections par-
ticulières. Mais là que de dillicultés ? que de hasards.' La
Bibliothèque nationale de Paris, dans les cinq volumes de la
Topographie de la France consacrés à l'arrondissement du
Havre, ne possède qu'une partie des pièces publiées depuis
trois cents ans sur la ville du Havre proprement dite.
Les collectionneurs qui ont le plus généreusement ouvert
leurs cartons à M. Lemale, et dont la bonne volonté a rendu
possible la réalisation de son pro|et, sont MM. Victor Tous-
saint, E. Seguin, du Havre; MM. Alfred Poupel, sous-biblio-
thécaire de la ville de Paris, et M. E. Pelay, de Rouen.
L'auteur a puisé largement à toutes les sources, et il a fait
reproduire par la photogravure toutes les pièces qui lut ont
paru avoir un intérêt pour l'histoire du Havre. Il a réuni de
cette manière un très grand nombre de documents graphiques,
qui permettent de reconstituer par la pensée les monuments
qui ne sont plus. Il a fait reproduire à l'cau-forte un certain
nombre de pièces qui ne se prêtaient pas au fac-similé. Parmi
les aquafortistes et les dessinateurs dont il a sollicité le
concours, nous citerons notre cher directeur artistique Léon
Gaucherel, MM. Léopold Flameng, Ad. Lalauze, Creux,
Adeline, E. Sadoux, A. Scott, E. Riou ; pour la gravure sur
bois, MM. Pannemaker père et J. Hugot. Les héliogravures
sont exécutées d'après les procédés de MM. Goupil, P. Dujar-
din et A. Quinsac. Les chromolithographies sortent des presses
de Lemercicr.
On ne peut qu'applaudir au soin pieux avec lequel
M. Lemale a réuni tout ce qui pouvait éclairer l'histoire de
son pays natal. Il était difficile, peut-être impossible, de faire
plus, et la partie historique est certainement très complète.
Le texte, de M. Ch. Rœssler, membre de la commission des
Antiquités de la Seine-Inférieure, renferme aussi un grand
nombre de documents précieux et de pièces originales presque
inédites. Tout cela se lit et se regarde avec un grand intérêt.
Mais qu'il me soit permis d'énoncer, non pas une critique, mais
un regret, c'est que ces pièces et ces documents dessinés et
gravés soient beaucoup plus historiques qu'artistiques. Je
sais bien, encore une fois, qu'il n'a pas dépendu de M. Lemale
qu'ils fussent autres qu'ils ne sont, et qu'il a bien été obligé
de les prendre tels qu'ils lui étaient donnés, mais son œuvre
t