L' art: revue hebdomadaire illustrée (11.1885 (Teil 2))

Il fut un temps en France où, si par impossible on
en avait eu la pensée, on n'aurait pu sans danger parler
de Boucher, je ne dis pas avec éloge et sympathie, mais
ulement avec indulgence. Aux yeux des critiques mortelle-

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ment sérieux qui régentaient alors l'Ecole, le « peintre des »|
$\ Grâces » passait pour un corrupteur de la jeunesse; il était
/ l'auteur responsable de la décadence du goût et môme « des

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mœurs » de son époque ; « original clans son esprit de dé-
P pravation, il n'avait aiguisé son crayon et broyé ses couleurs f
que pour charmer les yeux du vice ». « Son pinceau bas et trivial
; avait perdu toute espèce d'idée de vérité, de pudeur et de délica-
tesse ; ses tableaux étaient justement tombés clans le galetas de la
brocante. »' En 1806, à la vente du marchand Lebrun, une ^^*7
Vénus sur les eaux, contenant onze figures grandeur naturelle, "V- ,.'

ulVrilr rueSSfuctfue, t'JBR.

Neptune.

Encadrement composé par François Boucher