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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau>
Biuletyn Naukowy — 1.1932/​1933

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Nr. 4
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Sienkiewicz, Jerzy: Le manuscrit de 1659, de Joseph Naronowicz-Naroński, sur la perspective et l'architecture
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https://doi.org/10.11588/diglit.35188#0158

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prises entre ces deux dates, sa vie etait plus ou moins etroitement
liee avec la branche des Radziwiłł calvins. C’est sous leur patro-
nage qu’il travailla a la cartographie, et ce fut lui qui posa la base
de la cartographie moderne de la Prusse. Olszewicz lui attribue
aussi la carte du Duche de Birże, et souligne 1’importance de sa
dissertation sur la topographie, premiere publication de ce genre
en langue polonaise.
Naroński entre au service des Prussiens sans doute vers 1659,
a la suitę du Prince B. Radziwiłł, qui devint a cette epoque gou-
verneur de la Prusse.
En plus des ouvrages sus-mentionnes on doit a Naroński des
manuscrits: „Les Annales polonaises” et „L’Histoire veritable de la
plus illustre monarchie de la Scythie Sarmatę. aujourd'hui
Royaume de la Pologne” (1671).
Le manuscrit des Archives des Anciens Actes nous fournit
plusieurs details biographiques; ainsi nous y trouvons les noms
de ses maltres — entre autres celui de Martinus Delaqua — sans
doute apparente au venitien Andre del Aqua, ingenieur-architecte,
actif en Pologne au debut du XVII-e s. Les autres maltres de Na-
roński, membres de famiiles polonaises armeniennes et protestantes,
furent: Jean Schlichtyng, Samuel Grodzicki, Ernest Stegman, Joachim
Lemka, enfin Adam Fre(y)tak. Comme specialistes de l’arithmetique et
de la geometrie, il nomme Michel Kneppen, Jean Schlichtyng, J. Al-
stedius, et un Jesuite au nom illisible. Adam Freytak (Fretak)
sus - mentionne est probablement le meme que le medecin du
Prince Janusz Radziwiłł, Adam Freytag (1608 —1650) de Toruń, in-
genieur et professeur a 1’ecole de Kiejdany. II est a croire que Na-
roński fut e!eve de la meme ecole, favorable au developpement
de la science et de la pensee independantes. En 1659 paralt a Cra-
covie le premier ouvrage sur 1’architecture en langue polonaise —
en cette meme annee Naroński acheve son oeuvre, qui entre au-
tres devait tralter aussi de 1’architecture.
Le manuscrit de Varsovie, un in-folio relie en parchemin, ri-
chement orne et illustre de dessins techniques et allegoriques,
porte un long titre caracteristique pour le XVIl-e s. Le contenu ne
repond pas pleinement a tout ce que promet ce titre. Nous ne
trouvons pas la partie qui devait tralter de 1’architecture des cha-
teaux. Le premier des Livres de Mathematique a disparu; le second
(dont M-lle M. Ruxer et M. B. Olszewicz ont parle) et le troisieme
nous permettent de constater leur caractere didactique et la ten-
dance marquee a 1’application pratique des theories enoncees. Ce
caractere est propre a l’epoque de Naroński; les iivres didactiques
du type du manuel, tres repandu en France, en Hollande et en

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