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La chronique des arts et de la curiosité — 1896

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Nr. 8 (22 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19744#0076
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LA CHRONIQUE DES ARTS

même artiste : le Portrait du peintre, par
lui-môme; deux Intérieurs, et une Femme
vue de dos.

Samedi dernier a eu lieu, à Vienne, au
« Musée autrichien pour l'Art et l'Industrie »,
l'inaugnration solennelle, par l'Empereur, de
l'importante exposition des souvenirs et docu-
ments se rapportant au Congrès de Vienne.

**# Quelques nouvelles de Londres, où les
exposions se succèdent coup sur coup dans
un admirable essor:

A la Royal Academy, clôture de l'exposition
des Maîtres anciens, le 14 mars. Ouverture
du Salon annuel, le 4 mai.

A la New Gallery, l'exposition d'Art espa-
gnol fermera ses portes vers le 8 avril. L'hiver
prochain, la série des expositions rétrospec-
tives sj, continuera par une exposition de
l'Art français jusqu'à l'an 1800. Le Salon de
peinture moderne s'ouvrira dans la dernière
semaine d'avril.

Le comité de Burlington House a décidé
d'inslalier en mai une exposition de Porce-
laines orientales.

A la Grafton Gallery, l'exposition de Yécole
de Barbizon et de l'école allemande fermera
le 20 mars. L'expo-ition de l'Art dans le
drame commencera, dans les mômes galeries,
le 1" juin.

Au Gui dhall, l'exposition des Dessins de
Maîtres anciens, prêtés par sir Charles Ro-
binson, sera close à la fin mars. Elle sera
remplacée, au mois de mars, par une revue des
principaux Aquarellistes anglais du siècle
à laquelle sera joint le tableau de Holbem
qui appartient à la corporation des Baibiers-
chirurgiens.

Le peintre espagnol Francisco Pradilla,
membre de notre Académie des Beaux-Arts,
vient d'être nommé directeur du Musée de
Madrid, en remplacement de feu R. de Ma-
drazo.

Nous lisons, dans l'Allgemeine schioei-
zerische Zeitung, qu'il a été découvert, dans
l'arrière boutique d'un brocanteur de Berne,
un tableau qui serait, au dire de plusieurs
experts, un Titien authentique. La tête était
si noir ie que l'on pouvait à peine en distin-
guer les contours. C'est M. Otto Keller qui
acquit pour cinquante francs cette tuile qu'il
envoya à Paris, chez M. Kiewert. le restaura-
teur de tableaux bien connu. Celui-ci, à pre-
m è'e vue. se serait demandé s'il ne se trou-
vait pas en présence d'un Titien, sans toute-
fois pouvoir rien affirmer avant le n ttoyage
de la toile. L'opération faite, l'œuvre se dé-
voila dans tout l'éclat d'une couleur vigou-
reuse. On croit reconnaître, dans les tr.iits
forts et réguliers de cette Vénus couchée, le
modèle connu du maître vénitien. Le roux
sombre des cheveux reparut après la restau-
ration, et les traits d'un Amour rappellent
ceux d'un des anges de l'Assomption de la
Vierge de l'Académie de Venise. Si ce n'est
un Titien, c'est un bon tableau d'école.

*** A Dresde, dans les galeries de Ernest '
Arnold, est ouverte en ce moment une expo-

sition de peintures, dessins, pastels, eaux-
fortes en couleurs et sculptures de notre com-
patriote J. F. Raffaelli.

--»-08C>-é«---

Le nouveau Timbre-Poste

Voici le modèle du nouveau timbre poste
commandé par M. André Lebon à M. Grasset
et soumis en ce moment à l'approbation du
gouvernement.

Si l'on compare cette jolie vignette au
timbre insignifiant actuellement en cours

d'usage, on reconnaîtra le bien-fondé de la
réforme dont M. Mesureur et M. Roger Marx
prirent l'initiative en 1892: des améliorations
pourront encore être apportées par M. Gras-
set, et la composition se resserrera et gagnera,
une fois réduite aux dimensions voulues:
mais, dès à présent, entre le nouveau timbre
et l'ancien, il y a toutes les différences qui
séparent une véritable œuvre d'art d'une
simple et vulgaire marque de fabrique.

PETITES EXPOSITIONS

LA PLUME — LA SOCIÉTÉ DE SAINT-JEAN, ETC.

Les expositions particulières continuent
de sévir avec intensité. De l'un et l'autre côté
de la Seine, il n'est salle un peu spacieuse
qui ne soit utilisée par quelque groupe d'ar-
tistes ou quelque Société. L'art, à ces mani-
festations, trouve-t-il son compta? Je me per-
mets d'en douter. Sont elles au moins profi-
tables aux artistes? Ilfautlecroire, puisque
chaque année, le nombre en devient plus
grand. Quoi qu'il en soit, nous avons été
convié, la semaine dernière, à une demi-
douzaine d'expositions. Je ne ferai que men-
tionner celle de M. Béjot, dont je n'ai pu
voir, qu'en passant, les intéressantes eaux-
fortes, et celle de MM. Léon Haakman et
 
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