La chronique des arts et de la curiosité (1896)

162

LA CHRONIQUE DES ARTS

République coiffée d'un élégant casque Renais-
sance, et, au revers, un trophée composé
d'attributs de l'armée de terre et de l'armée
de mer.

L'œuvre est d'une remarquable harmonie et
l'ait le plus grand honneur au, maître gra-
veur. Grâce à l'obligeance de M. Roly, nous
pouvons en donner à nos lecteurs l'image que
voici.

l'existence. Entre le dessin du Louvre et cette co-
pie, on remarque des changements qui sont assez
notables; mais, en présence de l'un et de l'autre
document, il était assez difficile de dire auquel
des deux le plafond a ressemblé ; des infidélités
de la part du copiste n'étant pas chose plus im-
probable que des corrections de la part de l'auteur.
Une nouvelle pièce tranche la difficulté : c'est une
autre copie du même plafond par le même Rubens,
présentement entre les mains de M. Sedelmeyer, •
et que nous venons de découvrir. Elle est sur
bois comme celle de Vienne, absolument sem-
blable et presque de môme dimension. Le Rubens
de Vienne mesure 0"l,55 sur 0m,93, celui de Paris,
0»\5o sur 0,90.

Outre l'intérêt qu'il y a de signaler un si pré-
cieux morceau et qui, pour le dire en passant,
tiendrait si bien sa place au Louvre, colle double
copie do la même œuvre nous permet de tirer
les conclusions qu'une copie unique n'autorisait
point.

Nous sommes maintenant assuré que, dans la
composition qui nous occupe, le Primatice lui-
même a supprimé la figure du Temps qu'on
trouve dans le dessin à gauche, et (nous laissons
de côté quelques autres modifications de détail)
qu'il a changé le mouvement des bras de Diane
et celui de la tête d'Apollon. Ce dernier, dans le
dessin, tourne la tète à gauche ; elle est relevée
dans le plafond et ramenée à droite ; le bras droit
de Diane paraîl au-dessous de son bras gauche
**„. Gomme nous l'avons nui E B|cé au-dessus dans le

Sées de Londres vont désorma =. W\lfA> changements, dont le

au public le dimanche. D'essai E n <^V,£> plafonner les ligures,

être fait confirme l'opportunité rr^ 3§y§5 qul merile'd'être re-

sure, par le grand nombre de \ ~

ont profité.

A partir de mai, tous .....=^ ^^^^M ns sont de forme rec-

dimanche ouverts aux visiteui = | fu admettre que ce

une loi du Parlement aura si =\. | * «lu copiste seulement,

néralisé cette mesure à toul le ] =_r | § Bbeinture, les pieds des

Jiane, quelques mem-

T>, , „ , E_ î % ~ I aut à droite, se trou-

L Académie dos Beaux-Ar =r„ \— K . „

., „. , , . , — o ^ ■ aie si ton y retabhs-

élu parmi ses membres le pei.11 = ^ flj dans le dessin ces

tiste Max Langer, notre compati =: ■ ,

, , , ■ , ht ,, , — ( 11 ou les mouvements
n ui , C dessinateur Wa ter Crai =-

et le professeur César Mtu-c-ari, -

rz a,

est cintré aux deux

i rendent l'adaptation
un que ce dessin cin-
un espace rectangu-

touchant ce même

Un Plafond détruit du 1= ^ §:fourni par un dessin

3. Ni Bartsch, ni Po-
int n'ont signalé de
ion dont il s'agit. Or,

Le musée du Louvre possède, = / n > G ■ -s, copie évidemment

Primatice, un dessin exposé sous — I ;l0j ;t ja piume et à

ivprésentanl s*,,, j£jp ^^^^^^^H du Louvre le repré

la place au char du soleil. Quo — Hhversement ne parait

ait été évidemment fait pour un— Q) c cm Ja suppose l'existence

n'avons pu déterminer jusqu'ici à .- M ^_ o >, Hit on aura perdu la

Primatice l'avait destiné. Les dc= ^— 2 ■ du Louvre, en contre-

restent de la voûte de la Galerie d'u u 1 , et dont le dessin do

mettent pas ,do croire que celle coijE >p;e
été exécutée. Mais ce qu'il e.-t forl =-S q>< ^ Dimusr.

savoir, c'est qu'il existe, dans 1j|T
prince de Liechtenstein, à Vienne,!
ce plafond qui a été détruit. ;

Cette copie est de Rubens, et lai
de M. Max Rooies d'Anvers noul