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La chronique des arts et de la curiosité — 1902

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Nr. 5 (1er Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19757#0043
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N° 5. — 1902

BUREAUX : 8, RUE FAVART (2' Arr.)

1" Février.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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la Chronique des Arts et de la Curiosité.

paris et départements :

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PROPOS DU JOUR

'institut a coutume d'honorer le
souvenir de ses membres en fai-
sant exécuter le buste do chacun
d'eux et en le plaçant ensuite dans
quelque galerie où l'attend la suite glorieuse
de ses devanciers. Mais, par une tradition
singulière, ce buste n'est jamais commandé
du vivant de celui dont il faudra un jour
fixer l'image pour la postérité. Il advient
donc assez fréquemment que le sculpteur qui
reçoit la mission de faire revivre quelque
membre de l'illustre Compagnie soit fort em-
barrassé de mener à bien son entreprise et
se voie contraint de suppléer à l'absence des
documents par les seules ressources de sa
mémoire ou même de son imagination.

On n'a point de peine à concevoir qu'en
pareille occurrence l'Institut ait cherché à
modifier au plus vite des usages d'où dépend
en partie l'idée qu'on se fera de lui à travers
les siècles. On lui a même prête le projet fan-
taisiste de commencer une collection de pho-
tographies, assurant au marbre futur une
ressemblance certaine. Il serait à la fois plus
simple et plus sûr de commander le buste du
vivant même de celui qui doit être repré-
senté. Si quelque pensée modeste détourne
l'Institut d'un projet qui semble à l'excès
Hattcr sa vanité, ne suffira-t-il point de lui
rappeler que l'immortalité conférée à ses
membres n'est point un honneur tardif et su-
prême, mais un privilège qui les environne
dès le jour où ils ont passé le seuil de l'au-
guste demeure? Et puisqu'ils sont voués à
être représentés par le marbre, n'cst-il pas

préférable qu'ils aient eux-mêmes, dès le pre-
mier jour, le spectacle réservé aux regards de
leurs contemporains et de la postérité?

En même temps qu'il aurait avantage à
connaître son modèle, le sculpteur pourrait
aussi perpétuer le souvenir des membres de
l'Institut non plus seulement à l'âge où la
mort les a saisis, mais à l'heure glorieuse où
ils entrent dans la Compagnie, qui est souvent
aussi celle des travaux qui les ont illustrés.
L'antique galerie des bustes se rajeunirait
ainsi à la fois par la vérité plus grande
des œuvres et par l'âge de ceux qu'elle im-
mortalise.

NOUVELLES

**# Par décret du 10 janvier 1903, rendu sur
la proposition du ministre de l'Instruction, pu-
blique et des Beaux-Arts, M. Noirot, peintre de
marine, est nommé chevalier de la Légion
d'honneur.

C'est le lundi 17 février que seront inau-
gurées, au musée du Louvre, la salle Adolphe
de Rothschild et les nouvelles salles des des-
sins.

L'Institut de Franco vient d'être autorisé
à accepter le legs fait au musée Condé (Chan-
tilly) par Mm° Scheffer, veuve Marjolin, suivant
son testament olographe du 8 janvier 1899, et
consistant en dessin, portraits, buste de marbre
et groupe en bronze désignés dans le testament.

M. Napoléon Mazet, le collectionneur
mort récemment, a laissé un testament en
faveur du musée de Cluny, dont les disposi-
tions sont ainsi conçues :

A donner au musée de Cluny :

N° 1. Coifl'ure alsacienne;

N° 2. Groupe en bois (la Vierge et l'Enfant
 
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