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La chronique des arts et de la curiosité — 1902

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Nr. 14 (5 Avril)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19757#0115
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N° 14. — 1902

BUREAUX : 8, RUE FAVART (a5 Arr.)

5 Avril.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an.........12 fr. | Six mois........ 8 fr,

PROPOS DU JOUR

^Kj^i, nous est arrivé maintes l'ois de
^TXiJ\C regretter l'incertitude des nouvel-
les qui parviennent au public re-
cS-^Z^J^t lativement aux musées nationaux.
On laisse aux moins avertis ce soin de ren-
seigner tout le monde, et les erreurs, parfois
ingénûmont accréditées, se répandent avec
plus d'aisance que ne le ferait la vérité même.
A défaut d'un bulletin officiel, qui effraie les
timides, comme une dépense trop lourde,
il avait paru que des communications à la
presse seraient, dans bien des cas, suffi-
santes à satisfaire la légitime curiosité du
grand nombre. Le procédé était si simple
qu'il pouvait, sans révolution, passer dans
la pratique, et, pour ces circonstances privi-
légiées, on pouvait se demander si l'initiative
ne triompherait pas de la routine.

Ce n'était point trop de témérité. Il nous
plait de signaler deux récents exemples où
les autorités compétentes ont pris la peine
d'intervenir et de préciser les informations
qu'elles étaient seules à même de donner
dans leur ensemble. Une revue qui s'était
appropriée une nouvelle inexacte a reçu
une lettre, portant de haut lieu, et remettant
les choses en ordre. Quelque temps aupara-
vant, un journal qui s'était plaint de la dis-
parition d'une toile célèbre du Louvre fut
averti que dos remaniements avaient rendu
nécessaires le déplacement du tableau, et qu'il
•se trouvait dans une autre salle, soigneuse-
ment indiquée. Il nous faut jeter sur ces deux
missives dos regards particulièrement favora-
bles et leur rendre grâces des satisfactions
comme des espoirs qu'elles nous offrent;

peut-être sont-elles le petit commencement
d'une grande chose.

A considérer l'intérêt dont le public entoure
les questions d'art et l'importance qu'il at-
tache à la presse, on imagine volontiers qu'il
établisse une sorte d'alliance entre ces objets
divers de son attention : l'un pourrait servir
à l'autre, et ce serait profit pour tous les deux.
Les questions d'art, loin de demeurer her-
métiques et rares, entreraient davantage en-
core dans le domaine plus général du tout ce
qui compose la vie, et d'où participe toute
vie ; elles prendraient définitivement place
dans cet ensemble de connaissances que le
public aime à acquérir rapidement, quitte à
revenir plus à loisir sur celles qu'il préfère.
Quant à la presse, elle a déjà bonne grâce
à bien accueillir les nouvelles paisibles et
désintéressées, qui restent courtoises jusque
dans la contradiction ; elle ferait plus en-
core : dans le voisinage des polémiques, elle
réserverait un asile commode et sûr, digne
de la traditionnelle et libérale république des
arts.

NOUVELLES

La semaine dernière a eu lieu, à la So-
ciété des Artistes français, l'élection de cinq
nouveaux membres du jury de peinture nommé
pour trois ans, vote nécessité par la démission
de MM. Bernier, Barrias, Luc-Olivier Merson,
Hébert et Le Blant. Ont été élus : MM. Duffaud,
Zwiller, Laugée, Gosselin et Henri Royer.

Des conférences — dont la première a
déjà eu lieu — seront données à la Société des
Artistes indépendants (serres du Cours-la-Reine)
les mardis, à 5 heures, dans l'ordre suivant :

l»r avril : La Statue humaine, par M. Charles
Morice ;
 
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