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La chronique des arts et de la curiosité — 1902

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Nr. 37 (29 Novembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19757#0303
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N° 37. - 1902 BUREAUX : 8, RUE FAVART (2« Arr.) 29 Novembre.

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LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

lABAISSANT LE SAMEDI MATIN

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PROPOS DU JOUR

wiiIn^v^KS savants, des lettrés, des artistes

i^afil?/ 80 sont r^unis Pour f°rmer une
!jZfl»5^-I* ligue qui est digne d'attention. Ils
rtfÇJ^^ se proposent de préserver, dans la
mesure de leurs moyens, les conservations
desbibliothèques et des établissementspareils,
de ces titulaires amateurs et imposteurs que
la politique impose et que la science réprouve.

C'est un usage détestable et connu, que celui
de récompenser d'éphémères et douteux servi-
ces rendus dans le secret des ministères par
des offices honorifiques où l'insuffisance des
favorisés éclate seulement au regard des pro-
fessionnels. La Ligue rendra un signalé ser-
vice si elle sait écarter quelques-uns de ces
fâcheux.

Il faut souhaiter que son ambition s'étende
et qu'elle ait à cœur de protéger les musées,
qui ne sont pas sans courir, eux aussi, quelque
péril. Tel obscur folliculaire, qui apprit tardi-
vement l'orthographe, mais qui progressa vite
dans l'art de plaire aux pouvoirs, se croit apte
à garder quelque chose de nos richesses natio-
nales, et au besoin à les accroître. Les candi-
datures étranges se posent, se reposent et
s'insinuent. Et d'aventure, parfois, elles sont
accueillies par lassitude et par indifférence.
Là où il faut des calculateurs, les danseurs
n'ont pas renoncé encore à se présenter.

La Ligue réussira-t-elle à leur fermer les
portes? On pourrait craindre qu'elle disposât
de moyens un peu platoniques. Mais elle aura
pour elle l'opinion, qu'elle pourra à bon droit
émouvoir et qui a parfois le sens des intérêts
publics. Elle aura fait une belle œuvre si elle
arrive à répandre la pensée que, dans l'admi-

nistration des Beaux-Arts comme ailleurs, il
est une seule règle qui vaille : celle qui réclame
« l'homme qui convient à la place qui con-
vient. »

NOUVELLES

Le samedi 22 novembre, a été inauguré,
à Paris, avenue Friedland, le monument élevé
à Balzac par la Société des Gens de lettres et
dû au ciseau de Falguière.

Dimanche dernier 23 novembre a été inau-
guré à Nogent-sur-Marne un buste de Mathias
Mantarnach, ancien président des Sauveteurs
de la Marne.

**# Le mardi 25 novembre ont été inaugurés
les bâtiments de la nouvelle Académie de
Médecine, rue Bonaparte, œuvre de l'architecte
Rochet.

**# La date de l'inauguration du musée mu-
nicipal au Petit Palais est maintenant officielle :
c'est le 11 décembre, en présence du président
de la République, du président du Conseil, du
ministre de l'Instruction publique, du préfet de
la Seine et des présidents du Conseil municipal
et du Conseil général, qu'aura lieu cette céré-
monie.

A la séance du 21 novembre du Conseil
municipal, M. Quentin-Bauchart a demandé, au
nom de la 4e commission, et obtenu le transport
au Petit Palais des Dernières funérailles de
M. Barrias et du Paradis perdu de M.Gautherin,
qui se trouvent actuellement à l'Hôtel de Ville.

Le préfet de la Seine a lu ensuite une lettre
de M. Frémiet, qui serait désireux de voir au
Petit Palais une reproduction de son Bugues-
clin, dont le modèle appartient à l'État. Le
Conseil accepte cette offre et décide d'adresser
des remerciements à l'auteur.

Aux termes de l'arrêté préfectoral établis-
sant le programme du concours d'enseignes
 
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