La chronique des arts et de la curiosité (1910)

ET DE LA CURIOSITÉ

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l’es, il donne un index des titres à donner aux
sujets religieux de la National Gallery.

(Mars). — Cecil H. Smith, Une statue grecque
de Trentham. L’auteur nous apprend que cette œu-
vre, de la belle époque, passée en vente à Trentham,
a été acquise par le British Muséum. Il donne les
raisons pour lesquelles cette statue, entièrement
drapée siuf le visage et le bout des pieds, ne peut
pas être romaine (4 reprod.).

— Joseph Strzygowski, Le Passage de la na-
ture à l'art chez Turner (2pl.).

— D. S. Mac Coll, Notes sur les artistes anglais.
II : Les Conférences de Turner à l'Académie.

— Roger E. Fry, Les Peintres du Nord de l'Ita-
lie. C’est une analyse de l’ouvrage de M. Berenson
sur le même sujet, dont il comble certaines la-
cunes.

— C.-J. Holmes, Deux dessins de paysages
russes par Rembrandt (2 pl.).

— G.-F. Hill, Stephen H., médailleur et pein-
tre (2 pl.).

— H.-D. Ellis, La Marque « rose et couronne »
de l’argenterie de Norwich.

— Clement Heaton, Les premières peintures
sur verre et l'architecture romane à Reims (1 pl.).

— C. J. H., L’origine de trois peintures de Cuyp.
L’auteur montre que l’Intérieur d’une étable
(n° 141) du musée de Bruxelles, les Animaux dans
un paysage de la collection R. Kann, et un sujet
semblable du musée d’Amsterdam sont sortis,
avec de très légers changements, d’une admirable
étude de la collection Dowdeswell (2 reprod.).

— L'Art en Amérique : Deux ouvrages primiti-
vement attribués à Herri met de Blés. L’auteur
anonyme de cet article signale et reproduit deux
ouvrages, composés chacun de deux volets, qui
représentent Trois guerriers apportant à David
de l'eau de la citerne de Bethléem et La Reine
de Saba apportant des présents à Salomon, l’un
dans la collection Pourtalès, l’autre dans la collec-
tion Ch. Hutchinson, de Chicago. M. Hulin, qui
ne connaît les volets Hutchinson que par la photo-
graphie, pense qu’ils sont l’œuvre d’un élève très
habile. M. Kenyon Cox, qui n’a vu en original
que les volets de Chicago, pense que ceux-ci sont
d’une exécution supérieure (1) (1 pl.).

(Avril). — Edward Dillon, Notes sur l'origine
et le développement de la porcelaine émaillée en
Chine (1 pl.).

— Charles Ricketts, Puvis de Chavannes : Un
chapitre de « Modem Painters » (3pl.).

— G. Baldwin Brown, Florence et ses construc-
teurs (3 fig.).

— E. Alfred Jones, Les anciens vases religieux 1

(1) Connaissant bien en original les exquis volets
Pourtalès et jugeant ceux de Chicago d’après la
bonne photogravure du Burlington Magazine,
j’ai l’impression bien nette que ces derniers, infé-
rieurs pour la plupart des figures, sont supérieurs
pour certaines d’entre elles, la tête de Salomon,
par exemple. Cette remarque et le fait de l’exis-
tence de nombreuses et importantes variantes me
permettent de supposer que les volets de Chicago
sont une réplique inventée et dessinée par le
maître, qui a mis en partie la main & l’exécution,
tandis que les volets Pourtalès sont d’une seule
main, celle du maître.

E. D.-G.

en argent de quelques églises anglaises de Hol-
lande (3 pl.).

— Ch. Holroyd, Deux récentes acquisitions de
la National Gallery. Il s’agit du charmant por-
trait d’adolescente à mi-corps, peint par Mabuse,
qui fit partie de l’Exposition de la Toison d'Or â
Bruges, et d’un portrait de femme en buste sous
l’aspect d’une Madeleine, attribuable au même
artiste.

— Claude Phillips, Un « Saint Jean-Baptiste »
de Cesare da Sesto (1 reprod.).

— Walter Armstrong, Le <■ Portrait d'un poète»
de la National Gallery. Harington, dans la pré-
face de sa traduction de l'Orlando furioso, paru
en 1571, décrit l’aspect et le visage de l’Arioste
de telle sorte qu’on ne peut douter qu’il ait vu ledit
portrait de la National Gallery ou qu’il ait copié
la description de quelqu’un qui l’avait vu. Il
ajoute : « Son portrait a été peint par le Titien. »

— Kurt Freise, Rembrandt et Elsheimer.

(Mai). — Edward Dillon, Notes sur l'origine et
le développement de la porcelaine émaillée en
Chine (2* article) (3 pl.).

— Claude Phillips, Un portrait méconnu de
Louis David (1 pl.).

— Roger Fry, Un livre de M. Horn sur Botti-
celli.

— C.-J. Holmes, Un défaut de l'enseignement
moderne de l’art. L’auteur signale le volume inti-
tulé Mon école et mon évangile, du peintre Hubert
von Herkomer.

— M. A. van de Put signale et analyse l’ouvrage
en trois volumes : Arts et Industrie de l’Espagne
primitive, par Léonard Williams.

— Katharine Esdaile, Sur les conformâtes. L’au-
teur étudie des nombreux exemplaires de ce genre
de médaille (1 pl.).

— Hans-W. Singer, Peintures de Goya expo-
sées à la galerie Miethhe à Vienne (4 pl.).

— Lettre de M. George IT. de Loo à l’éditeur :
Le Portrait de Jaqueline de Bourgogne par
Mabuse. L’auteur signale, dans la collection de
Mrs Gardner à Boston, un portrait de femme qui
n’est autre que celui d’Anne de Bergues, veuve
d’Adolfe de Bourgogne et mère de Jaqueline,
comme cela est prouvé par la copie qu’en fit le
présumé Jacques Le Bourg dans le recueil de la
Bibliothèque d’Arras. Une réplique du portrait
d’Anne se trouve dans la collection de lord Brown-
low. L’auteur pense qu’il faudrait les comparer
pour savoir lequel est l’original, — ou, ajouterons-
nous, si les deux ne seraient pas de la main du
maître.

— Lettre de M. C.-H. Collins Baker sur Herri met
de Blés (v.plus ha ut). L’auteur signale une Adoration
des Mages, attribuée à « Herri met de Blés »,
prêtée par MM. Duveen à l’Exposition d’hiver de
Burlington ITouse, qu’il croit être de la même
main que les volets de la collection Hutchinson de
Chicago, et croit pouvoir en conclure que l’opinion
de M. Hulin de Loo est la plus probable, à savoir
que les volets de Chicago seraient l’œuvre d’un
« satellite » do l'auteur des volets Pourtalès.

(Juin). — O.-S. Mac Coll, Le Portrait de
lennyson par Millais (l pl.).

— Roger E. Fry, L’Exposition de manuscrits
à miniatures au Burlington fine arts Club.

— Lionel Cust, La nouvelle loi italienne « per
le antichità e le belle arti ». L'auteur pense