ÏO CHRONOLOGIE HISTORIQÜE
DanemarcK sur le même vaisseau qui l’avoit amené.
Bauclouin et Etienne se liguerent ensemble, et attire-
rent dans leur parti Godefroi, Comte de Louvain , et
Tliomas de Marle. Mais leurs efforts se bornerent à
des ravages qui les rendirent odieux aux Flamands.
Tliierri d’Alsace sut mieux se ménager l’affection de
ceux sur lesquels il vouloit dominer. La hauteur et la
dureté de Cliton à l’égard de ses nouveaux sujets
ajouterent un nouveau poids aux prétentions de cet
émule, qui cl’ailleurs étoit aussi protégé par le Roi
d’Angleterre. L’an 1128, plusieurs villes de Flandre
se déclarerent ouvertement en faveur de Thierri.
Cliton , l’ayant défait en bataille rangée , le 22 Mai,
dans la plaine de Hacxespol ou de Tiied , le poursuit,
et pendant six jours leurs troupes escarmouchent près
d’Orcamp. (Bouquet,T. XIII, pp. 088-389.) Thierri
s’étant réfugié dans Alost, y est assiégé, le 12 Juillet, par
Godefroi, Duc de la basse Lorraine, que Cliton avoit
su mettre dans ses intérêts, et auquel il vint se join-
dre avec 400 Chevaliers. Mais , le 27 du même mois,
Cliton reçoit devant cette place une blessure dont il
meurt le même jour, et non pas cinq jours après. 11
fut inhumé à S. Bertin. Ce Prince, élevé à la Cour de
Foulques le Jeune, Comte d’Anjou, avoitépousé, ou
plutôt fiancé, l’an 1122 ou 1123, Sibylle , sa seconde
fille. Le Roi d’Anglaterre le traversa encore dans cette
renconlre en faisant opposition à ce mariage pouFcause
de parenté. Enfin il épousa , au rnois de Janvier 1127,
Jeanne , fille de Rainier, Marquis de Montferrat, et
soeur utérine d’Adélaïde, femme du Roi Louisle Gros,
qui lui avoit donné pour dot le Comté cle Mantes. II ne
paroît pas qu’il en ait eu des enfans. ( Voy. Robert II,
Duc de Normandie, et Foulques le Jeune, Comie
d’Anjou. )
THIERRI D’ALSACE:
1128. Thierri, Seigneur de Bitche, fds deThiern II,
Duc de Lorraine, et de Gertrude, fille de Robert le
Frison, fut inauguré, sans opposition, Comte deFlan-
dre, dans les principales villes de ce pays , après la
mort de Guillaume Cliton. Dès qu’il se vit en paisible
possession , il alla trouver successivement le Roi de
France et le Roi d’Angleterre pour leur faire hommage
des Fiefs qu’il tenoit d’eux. (Galbert, n° 191.) L’an
nSy, un terrible désastre désola la Flandre et l’An-
gleterre. C’est ainsi qu’il est décrit par René Macé,
Reliaieux de Vendôme au XVI e siécle 1
O
Au tems piteux dans lequel décéda
Louis le Gros, la mer tant excéda
En scs bords, qu’au pas d'Angleterre
Elle engloutit grant part deferme terre,
Et mainls gros bourgs en Flandre ruina.
Ipérius met cette inondation en Vannèe que moumt
Henri I, Roi d’'Anglelerre , c’est-à-dire en 1135.
Thierri, l’an 114©, se vit attaqué par le Roi Etienne,
successeur de Henri, Baudouin, Comte de Hainaut,
et Ilugues, Comte de S. Paul, confédérés pour le dé-
posséder et mettre en sa place Guillaume d’Ipres qui,
après la mort de Cliton, s’étoit rendu maître de l’E-
cluse. Thierri fit tête à cette ligue, ravagea les terres
de Hainaut et de S. Paul, et contraignit Guillaume
d’Ipres de vuider la Flandre ( 1 ). Le Roi Etienne ou-
vrit à celui-ci un asyle en Angleterre, où il servit avan-
tageusement ce Monarque aans ses guerres contre
l’impératrice Mathilde et son fils. Thierri fit quatre
fois le voyage de îa Terre-Sainte, savoir en 1138,
1147, 1157 et n63. Le second voyage de Thierri
en Palestine fut plus funeste qu’utile aux affaires de la
Croisade. Etant au siége de Damas, comme il voyoit
la place sur le point d’étre emportée d’assaut, il pria le
Roi de Jérusaîem de vouloir bien lui en accorder la
souveraineté. Cette demande souleva les Chrétiens de
Syrie. Ils engagerent les Croisés à changer leur plan
d’attaque, et par là ils firent manquer l’entreprise. Prêt
à retourner pour la troisieme fois à la Terre-Sainte,
Thierri associa au gouvernement Philippe son fils, quoi-
qu’il n’eût pas encore quinze ans. Le jeune Prince,
Fan 1157, peu de jours après le départ de son pere ,
marcha contre Simon, Seigneur d’Oisi, qui refusoit de
reconnoître le Comte de Flanclre pour son Suzerain. 11
attaqua la tour d’Inchi appartenante à ce rebelle, et s’en
rendit maître, le 29 Août, après neuf jours de siége.
L’année suivante au mois de Mai, Philippe va mettre
le siége devant le château d’Oisi. Mais s’étant posté
dans un terrein marécageux, les pluies, dont son camp
fut inondé, l’obligerent à se retirer. ( Lambert. JHater-
los Chj'on.) L’an 1163, Thierri, avant son quatneme
voyage d’Outremer, renouvella, par acte du 19 Mars
passé à Douvres , le Traité par lequel le Comte Robert
le Jérosolymitain s’étoit reconnu, l’an 1101, vassal du
Roi d’Angleterre moyennant une pension de 400 marcs
d’argent. (Rymer. ) Thierri, de retour l’an 1164, après
avoir rendu le Roi de Jérusalem maître de Césarée et
signalé sa valeur en ce pays par d’autres exploits,
prend un nouveau sceau sur lequel il paroissoit la tête
couronnée de lauriers, et au revers étoit un arbrisseau
chargé de dattes. Mais, au bout de quelques mois , dé-
goûté du monde , il se retira dans î’Abbaye de Waten |
au diocèse de S. Omer, qu’il avoit fondée près de Ter- s
rouenne, laissant les rênes du gouvernement à Phi- 1
lippe son fils, sans néanmoins abdiquer. Celuhci, s’é- 1
tant rendu aux fêtes de Noël de la même année auprès 1
de l’Empereur Frédéric à Aix-la-CIiapelle , recut de s
lui l’investiture de la villede Cambrai. (Meier.)
Philippe s’étant brouillé avec Florent III, Comte de |
Hollande, porte la guerre, en 1165, cliez cePrince,
et le fait prisonnier. Dans cette guerre, où Pliilippe 1
fut secouru par le Duc de Brabant et le Comte de Bou-
logne, Florent perdit la partie de la Zéelande, comprise s
entre l’Escaut et Héedensée , qu’il tenoit en fief de la s
Flandre. (M. Kluit. T. I, part. 2 , p. 2o3. ) Philippe, |
l’an 1167, se rendit médiateur entre l’Archeyêque de
Reims, Henri de France, et les eitoyens de cette ville |
qui se plaignoient des entreprises de ce Prélat sur leurs |
priviléges. ( Lambert FNaterlos.) L’an 1168 (N. S.) |
îe Comte Thierri, devenu aveugle depuis quelque s
tems , meurt vers l’Epiphanie à Gravelines , suivant ie |
garant qu’on vient de citer , Ecrivain flamand et con-
temporain, dans la soixante-neuvieme année de son
âge. Ipérius place deux ans plus tard cet événement.
Le corps de Thierri fut rapporté à Waten pour y être in-
humé. 11 avoit eu pour premiere femrne Swanechilde ,
que les modernes confondent mal-à-propos, suivant
Ducange, avec Marguerite, veuve de Charles le Bon,
mais dont on ignore l’extraction. De ce mariage sortit
une fille nommée Laurence ou Laurette , alliée , i° à
Ivain, Comte d’Alost ; 2 0 à Raoul le Vaillant, Comtede
Vennandois; 3° à Flenri III, Comte de Limbourg ; 4 0 à
Elenri, C te de Namur. Thierri épousa en 2 es noces, l’an
1134 ou l’année suivante (et non pas 1139), Sibylle,
nommée aussi Mabirie dans la Chronique de Norman-
die, fille de Foulques V, Comte d’Anjou, puis Roi de
(1) Guillaume étant passé.comme on l’a dit, en Angleterre,s’atla-
cha au Roi Etienne qu’il servit avec autant de succès que de va-
; leur. Ce Prince ayant été pris, l’an 1141, à la bataille de l’Eten-
dard , Guillaume se mit à la tête de ses troupes, et dans une seconde
bataiile, donnée la même année, fit prisonnier à son tour le Comte
de Glocestre, frere de l’Impératrice Mathilde; ce qui procura la dé-
I jivrance d’Etienne par l’échange qu’on fit des deux captifs. Etienne
1 reconnut cet important service par le don qu’il fit à Guillaume du
Comté de Kent. Mais quelques années après ce dernier perdit la
vue; affliction qui lui devint salutaire par les ret©urs qu’elle lui flt
fairesurlui-même. Guillaume n’en futpas quitte pour cette épreuve.
Après la mort d’Etienne, son successeur , Henri II ayant chassé
d’Angleterre tous les Flamands, Guillaume sut obligé de retourner
en Flandre. 11 y passa dix années dans les bonnes ceuvres, et mou-
rut, l’an 1164, en son château de Loo ou Los, entre Furnes et Dix-
njude. (Bouquet,T. XIII, pp. Sc)-i22-4i3-468-47o-47i-5r 1. )
DanemarcK sur le même vaisseau qui l’avoit amené.
Bauclouin et Etienne se liguerent ensemble, et attire-
rent dans leur parti Godefroi, Comte de Louvain , et
Tliomas de Marle. Mais leurs efforts se bornerent à
des ravages qui les rendirent odieux aux Flamands.
Tliierri d’Alsace sut mieux se ménager l’affection de
ceux sur lesquels il vouloit dominer. La hauteur et la
dureté de Cliton à l’égard de ses nouveaux sujets
ajouterent un nouveau poids aux prétentions de cet
émule, qui cl’ailleurs étoit aussi protégé par le Roi
d’Angleterre. L’an 1128, plusieurs villes de Flandre
se déclarerent ouvertement en faveur de Thierri.
Cliton , l’ayant défait en bataille rangée , le 22 Mai,
dans la plaine de Hacxespol ou de Tiied , le poursuit,
et pendant six jours leurs troupes escarmouchent près
d’Orcamp. (Bouquet,T. XIII, pp. 088-389.) Thierri
s’étant réfugié dans Alost, y est assiégé, le 12 Juillet, par
Godefroi, Duc de la basse Lorraine, que Cliton avoit
su mettre dans ses intérêts, et auquel il vint se join-
dre avec 400 Chevaliers. Mais , le 27 du même mois,
Cliton reçoit devant cette place une blessure dont il
meurt le même jour, et non pas cinq jours après. 11
fut inhumé à S. Bertin. Ce Prince, élevé à la Cour de
Foulques le Jeune, Comte d’Anjou, avoitépousé, ou
plutôt fiancé, l’an 1122 ou 1123, Sibylle , sa seconde
fille. Le Roi d’Anglaterre le traversa encore dans cette
renconlre en faisant opposition à ce mariage pouFcause
de parenté. Enfin il épousa , au rnois de Janvier 1127,
Jeanne , fille de Rainier, Marquis de Montferrat, et
soeur utérine d’Adélaïde, femme du Roi Louisle Gros,
qui lui avoit donné pour dot le Comté cle Mantes. II ne
paroît pas qu’il en ait eu des enfans. ( Voy. Robert II,
Duc de Normandie, et Foulques le Jeune, Comie
d’Anjou. )
THIERRI D’ALSACE:
1128. Thierri, Seigneur de Bitche, fds deThiern II,
Duc de Lorraine, et de Gertrude, fille de Robert le
Frison, fut inauguré, sans opposition, Comte deFlan-
dre, dans les principales villes de ce pays , après la
mort de Guillaume Cliton. Dès qu’il se vit en paisible
possession , il alla trouver successivement le Roi de
France et le Roi d’Angleterre pour leur faire hommage
des Fiefs qu’il tenoit d’eux. (Galbert, n° 191.) L’an
nSy, un terrible désastre désola la Flandre et l’An-
gleterre. C’est ainsi qu’il est décrit par René Macé,
Reliaieux de Vendôme au XVI e siécle 1
O
Au tems piteux dans lequel décéda
Louis le Gros, la mer tant excéda
En scs bords, qu’au pas d'Angleterre
Elle engloutit grant part deferme terre,
Et mainls gros bourgs en Flandre ruina.
Ipérius met cette inondation en Vannèe que moumt
Henri I, Roi d’'Anglelerre , c’est-à-dire en 1135.
Thierri, l’an 114©, se vit attaqué par le Roi Etienne,
successeur de Henri, Baudouin, Comte de Hainaut,
et Ilugues, Comte de S. Paul, confédérés pour le dé-
posséder et mettre en sa place Guillaume d’Ipres qui,
après la mort de Cliton, s’étoit rendu maître de l’E-
cluse. Thierri fit tête à cette ligue, ravagea les terres
de Hainaut et de S. Paul, et contraignit Guillaume
d’Ipres de vuider la Flandre ( 1 ). Le Roi Etienne ou-
vrit à celui-ci un asyle en Angleterre, où il servit avan-
tageusement ce Monarque aans ses guerres contre
l’impératrice Mathilde et son fils. Thierri fit quatre
fois le voyage de îa Terre-Sainte, savoir en 1138,
1147, 1157 et n63. Le second voyage de Thierri
en Palestine fut plus funeste qu’utile aux affaires de la
Croisade. Etant au siége de Damas, comme il voyoit
la place sur le point d’étre emportée d’assaut, il pria le
Roi de Jérusaîem de vouloir bien lui en accorder la
souveraineté. Cette demande souleva les Chrétiens de
Syrie. Ils engagerent les Croisés à changer leur plan
d’attaque, et par là ils firent manquer l’entreprise. Prêt
à retourner pour la troisieme fois à la Terre-Sainte,
Thierri associa au gouvernement Philippe son fils, quoi-
qu’il n’eût pas encore quinze ans. Le jeune Prince,
Fan 1157, peu de jours après le départ de son pere ,
marcha contre Simon, Seigneur d’Oisi, qui refusoit de
reconnoître le Comte de Flanclre pour son Suzerain. 11
attaqua la tour d’Inchi appartenante à ce rebelle, et s’en
rendit maître, le 29 Août, après neuf jours de siége.
L’année suivante au mois de Mai, Philippe va mettre
le siége devant le château d’Oisi. Mais s’étant posté
dans un terrein marécageux, les pluies, dont son camp
fut inondé, l’obligerent à se retirer. ( Lambert. JHater-
los Chj'on.) L’an 1163, Thierri, avant son quatneme
voyage d’Outremer, renouvella, par acte du 19 Mars
passé à Douvres , le Traité par lequel le Comte Robert
le Jérosolymitain s’étoit reconnu, l’an 1101, vassal du
Roi d’Angleterre moyennant une pension de 400 marcs
d’argent. (Rymer. ) Thierri, de retour l’an 1164, après
avoir rendu le Roi de Jérusalem maître de Césarée et
signalé sa valeur en ce pays par d’autres exploits,
prend un nouveau sceau sur lequel il paroissoit la tête
couronnée de lauriers, et au revers étoit un arbrisseau
chargé de dattes. Mais, au bout de quelques mois , dé-
goûté du monde , il se retira dans î’Abbaye de Waten |
au diocèse de S. Omer, qu’il avoit fondée près de Ter- s
rouenne, laissant les rênes du gouvernement à Phi- 1
lippe son fils, sans néanmoins abdiquer. Celuhci, s’é- 1
tant rendu aux fêtes de Noël de la même année auprès 1
de l’Empereur Frédéric à Aix-la-CIiapelle , recut de s
lui l’investiture de la villede Cambrai. (Meier.)
Philippe s’étant brouillé avec Florent III, Comte de |
Hollande, porte la guerre, en 1165, cliez cePrince,
et le fait prisonnier. Dans cette guerre, où Pliilippe 1
fut secouru par le Duc de Brabant et le Comte de Bou-
logne, Florent perdit la partie de la Zéelande, comprise s
entre l’Escaut et Héedensée , qu’il tenoit en fief de la s
Flandre. (M. Kluit. T. I, part. 2 , p. 2o3. ) Philippe, |
l’an 1167, se rendit médiateur entre l’Archeyêque de
Reims, Henri de France, et les eitoyens de cette ville |
qui se plaignoient des entreprises de ce Prélat sur leurs |
priviléges. ( Lambert FNaterlos.) L’an 1168 (N. S.) |
îe Comte Thierri, devenu aveugle depuis quelque s
tems , meurt vers l’Epiphanie à Gravelines , suivant ie |
garant qu’on vient de citer , Ecrivain flamand et con-
temporain, dans la soixante-neuvieme année de son
âge. Ipérius place deux ans plus tard cet événement.
Le corps de Thierri fut rapporté à Waten pour y être in-
humé. 11 avoit eu pour premiere femrne Swanechilde ,
que les modernes confondent mal-à-propos, suivant
Ducange, avec Marguerite, veuve de Charles le Bon,
mais dont on ignore l’extraction. De ce mariage sortit
une fille nommée Laurence ou Laurette , alliée , i° à
Ivain, Comte d’Alost ; 2 0 à Raoul le Vaillant, Comtede
Vennandois; 3° à Flenri III, Comte de Limbourg ; 4 0 à
Elenri, C te de Namur. Thierri épousa en 2 es noces, l’an
1134 ou l’année suivante (et non pas 1139), Sibylle,
nommée aussi Mabirie dans la Chronique de Norman-
die, fille de Foulques V, Comte d’Anjou, puis Roi de
(1) Guillaume étant passé.comme on l’a dit, en Angleterre,s’atla-
cha au Roi Etienne qu’il servit avec autant de succès que de va-
; leur. Ce Prince ayant été pris, l’an 1141, à la bataille de l’Eten-
dard , Guillaume se mit à la tête de ses troupes, et dans une seconde
bataiile, donnée la même année, fit prisonnier à son tour le Comte
de Glocestre, frere de l’Impératrice Mathilde; ce qui procura la dé-
I jivrance d’Etienne par l’échange qu’on fit des deux captifs. Etienne
1 reconnut cet important service par le don qu’il fit à Guillaume du
Comté de Kent. Mais quelques années après ce dernier perdit la
vue; affliction qui lui devint salutaire par les ret©urs qu’elle lui flt
fairesurlui-même. Guillaume n’en futpas quitte pour cette épreuve.
Après la mort d’Etienne, son successeur , Henri II ayant chassé
d’Angleterre tous les Flamands, Guillaume sut obligé de retourner
en Flandre. 11 y passa dix années dans les bonnes ceuvres, et mou-
rut, l’an 1164, en son château de Loo ou Los, entre Furnes et Dix-
njude. (Bouquet,T. XIII, pp. Sc)-i22-4i3-468-47o-47i-5r 1. )