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C }■ RONOLOGIE HISTORÏQUE
BRANCHE A I N E E.
Neugatersleben
de suecès , le siège du château de
(^,'289.) Dans la suite , on voit la Maison de Bran-
debourg maîtresse de plusieurs lieux en Saxe, dont le
principal étoit Landsberg, ancienne résidence des Mar-
quis de Misnie , qui en porterent souvent ie nom. Les
Princes de Brandebourg céderent ces terres à Henri
Sans-Terre leur frere, pour le débouter de ses prëten-
tions sur la Régence des Etats de son pere, qu’il soute-
noit devoir lui être commune avec eux. Mais ils réser-
verent à toute leur Maison le retour de ces cantons , et
en retinrent, sans doute par cette raison , le titre , se
qualifiant souvent Marquis de Brandebourg et de Lands-
berg. (Ibid. p. 269.)
L’an 1292, à la Diete de Francfort,le Margrave Ot-
ton IV fut traversé par son cousin Otton le Long, qui
lui contesta le droit de donner le susfrage de la Maison
cle Brandebourg dans l’élection du Roi des Romains ; ce
qui fit qu’à l’insu l’un de l’autre ils remirent ce droit
à l’Archevéque de Mayence. (Ibid. n°. 271.) Adolphe
de Nassau , que cette élection plaça sur le trône, ami
d’Otton V, lui céda , l’an 1295, tous les droits qu’il
avoit comme Chef de FEmpire sur la ville de LubecK.
( Ib id. )
Mestwin, Duc de îa Poméranie orientale , ètantmort
sans enfans le 25 Dëcembre 129b, Przémilas, Roi de
Pologne , qu’il avoit iustitué son héritier, se mit en pos-
session de ce Duché. Mais il eut pour adversaires îes
Princes de Brandebourg , qui prirent les armes pour faire
valoir les préîentions qu’ils avoientsur cette succession.
Otton trancha la querelle par un assassinat, en faisant
poignarder Przëmislas à Rozogno , le jour des Cendres
129Ô, à table (et non dans son lit, comme 011 l‘a dit
T. II, p. 70 , col. a.) Olton, après ce coup, se rendit
maître, selon Garzéus, de tous les lieux contentieux.
L’an 1298, Otton et ses freres, oubliant ce qu’ils de-
BRANCHE CADETTE.
Margrave Herman s’étant allié avec ses parens et
Henri de Mecxlenbourg , vint attaquér ce repaire 7
qu’il prit et détruisit. II se qualifia Comte d’Hen-
neberg, parceque sa mere avoit eu pour sa dot
une partie de ce Comté. (Pauli , ibid. p. 274.)
Sur ia fin de l’an i3oo, il ajouta à ses Etats !a
basseLusace, que Ie Marquis Tieman Iui vendit.
(Ibid. p. 277.) Un des prim îpaux soins d’Herman
fut de faire fleurir le commerce dans ses Etats.
Ami de la concorde. ii travailla, de concert avec
Otton IV son cousin, à ia réconciliation d'Eric ,
Roi de DanemarcK , avec Ciiristiern son frere; et
les deux médiateurs se rendirent garans de ieurs
convenîions. Ce rnême Otton ayant pris lesarmes,
en i3o8, contre la Maison de MecKlenbourg -,
Herman crut devoir marcher à son secours. Mais
ilmourutle 24 Octobre de la même arinée, et fut
enterré à l’Abbaye de Lehmin. D’Anne son épouse,
fiile de l’Empereur Albert I, remariée, en 1318,
avec Henri VI, Duc de Breslaw, Herman eut Jean ,
qui suit ; Judith , mariée, en i3i8,à Henri XII,
Comte de Henneberg: Malhllde, femme, selon les
Historiens de Silésie, de Iîenri IV, Duc de Sagan ;
Agnès, inariée à Woldemar , Electenr de Brande-
bourg, puis à Otton de BrunswicK. (Ibid. p. 282.)
JEAN L’ILLUSTRE.
i3o8. Jean, surnommé lTllustre, fils d’Her-
man le Long et sori successeur , né l’an 1802 , de-
meura, jusqu’à l’an 1014^ sous la tutele du Mar-
grave Woldemar, qui le déclara majeur à l’âge de
douze ans. Ce jeune Prince étant mort, au mois
de Novembre 1817, sans avoirété marié, toute sa
succession revint à Woldeînar.
ARCHEVÊQUES D E MAGDEBOURG.
Iinsberg , où il âvoit accompagné ses parens , sa rançon , au refus
du Chapitre et des Etats du pays, fut payée par les Bourgeois de
Magdebourg. Ce fut avec le secours de ces mêmes Bourgeois qu’il
acheta d’Albert de Saxe, en 1294, le Burgraviat et la Préture de
Magdebourg, mais sous la condition qu’ils seroiént exercés par
ceux que la ville nommeroit indépendamment du Prélat. La mort
d’Eric suivit de près cette acquisition. Une maladie l’emporta
l’an 129 5.
1295. Bukchard (II), fds puîné de Sigefroi, Comte de Blanxen-
bourg, Chanoine de Magdebourg et d’Halberstadt, devint le suc-
cesseur de l’Archevêque Eric par une élection que le Pape Boni-
face VIII confirma. Ce Pontife, l’an 1296, à la demande de Bur-
chard, chargea l’Evêque de Naumbourg de travailler avec Iui à
faire rentrer à la mense archiépiscopale les biens qui en avoient été
aliénés. Ce ne fut pas le seul bien temporel que Burchard fit à
son Egiise. 11 engagea, l’an 1298, Burchard, Comte de Mansfeld,
à lui céder à titre de fief ses terres de Walderode. En a 3o 1, il acheta
du Margrave Thierri le Jeitne pour six mille marcs d’argènt la féo-
dalité de Ia Lusace. Par une confédération faite, l’an i3oi, avec les
Collégiales et les Monasteres de son diocèse, il prit des mesures
pour empêcher ses successeurs d’aliéner en aucune maniere les
terres ou les droits de son Eglise. II ne veilla pas seulement à ses
intérêts temporels; il l’édilia constamment par sa piété, qu’il
lit éciater principalement par sa charité envers les pauvres. Son
grand soin fut d’entretenir l’harmonie parmi les Bourgeois. II eut
parmi ses vassaux des ennemis qui, l’ayant attaqué de nuit dans
i’Eglise, l’auroient enlevé sans le prompt secours que ses fideles
ouailles lui apporterent. Le terme de ses jours arriva i’an i3o5.
i3o5. Henux, fils pnîné de Henri II, Comte d’Anhalt-Aschers-
leben, après avoîr gouverné en cornmun avec son frere Otton ses
Etats hérèditaires, entra dans le Clergé, devint Chanoine de l’Eglise
de Magdebourg, et fut ensuite élu pour succédcr à l’Archevêque
Burchard. Etant ailé prendre le Pnllium à Rome , on l’y retint pen-
dant environ dcux ans pour lui faire apprendre le latin qu’il ne
savoit pas, et il obfint enfin ce qu’il étoit venu chercher, au moyen de
mille niarcs d’argent. A son retour il s’empara par ruse, le 6 Août
i3o7, de la ville de SchoenebecK dans la haute Saxe, et de Ià ètant
revenu à Magdebourg, il voulut, par un aulre stratagême, se
rendre maître de l’une des portes dont la bourgeoisie s’étoit appro-
prié la garde; mais il excita par là une révolte dont il laillit ètrc la
victime. II mourut le 10 Novembre de la même année.
1307, Burchaud III, EIs de Burchard IX, Seigneur de Schraplau,
fut élu, le 25 Novembre i3oy, pour succéder à l’Àrchevêque Henri.
Ilassista, l’an 1311, au Concile général de Vienne, et consentit d’y
recevoir de la maiw du Pape un Vicaire au grand dépiaisir de son
Chapitre. II en revint cliez lui plein de prèjugés asfreux contre
l’Ordre des Templiers, dont il fit brûler les membres qui étoient
dans les quatre Cours ou Maisons de scs Etats, après s’être saisi de
leurs biens. Ce Prélat s attira des querelles continuelles avec les
villes de Magdebourg et de Halle par les nouveaux impôts dontil
les chargea et par les Forts qu’il fit élever dans leur voisimige Après
avoir secoué par une renonciation formelle, le 3 Fevrier 1822, le
joug de son obéissance, elles Iui déclarerent Ia guerre. Des arbitres,
convenus de part et d’autre, sirent cesser, le i5 Octobre suivant,
les hostilités par leur jugement auquel les parties se soumirent. 11
portoit en substance que l’Archevêque 11e leveroit plus d’imposi-
tions sans le consentement des intéressés. Mais le Prélat viola
bientôt ses engagemens. Son Chapitre, indigné de sa mauvaise foi,
donna, le 26 Juillet i325, aux vilies qui s’étoient jointes aux deux
qu’on vient de nommer, un Reversal par lequel il promettoit de
ne fournir aurun secours à PArchevêcjue contreelles. Le 29 A.out
suivant, Burchard, airêté dans son propre palais, fut jeté dans une
prison ou la mêmenuit on lui ôta secrètement la vie. Son corps,
ayantétéenfin découvcrt, fut inhumé, le îSNovembre 026, dans
la Chapelle de S. Gengoul. II porta l’économie jnsqu’à ne pomt
quitter ses habits qu’ils 11e fussent entièrement uses, ce qui le lit
appeller l’Evcque dèguenillé. Quelques Ecrivains lui attribuent
de grandes vertus, et excusent ses défauts le mieux qu’its peuvent.
D.eux de ses successeurs, Otton et Thierri, ont môme sollicité ,
mais sans succès, sa canonisation.
i326. Heidekf. de Ersa, Doyen de Magdebourg, fut donné
pour suctesseur à l’Archevôque Burchard. .S’etant aussi acheminé
pour aller recevoir des mains du Pape le Pallium, il fut arrôté sur
la route par W Tenceslas de Buchenau, qui le retint en prison l’es-
pace d’un an à Brandenfels. Mais à peine fut-il élargi, qu’ilmourut à
Eisenach , où ii lul inhumé daus l’Eglise des Frantisoains.
voient
C }■ RONOLOGIE HISTORÏQUE
BRANCHE A I N E E.
Neugatersleben
de suecès , le siège du château de
(^,'289.) Dans la suite , on voit la Maison de Bran-
debourg maîtresse de plusieurs lieux en Saxe, dont le
principal étoit Landsberg, ancienne résidence des Mar-
quis de Misnie , qui en porterent souvent ie nom. Les
Princes de Brandebourg céderent ces terres à Henri
Sans-Terre leur frere, pour le débouter de ses prëten-
tions sur la Régence des Etats de son pere, qu’il soute-
noit devoir lui être commune avec eux. Mais ils réser-
verent à toute leur Maison le retour de ces cantons , et
en retinrent, sans doute par cette raison , le titre , se
qualifiant souvent Marquis de Brandebourg et de Lands-
berg. (Ibid. p. 269.)
L’an 1292, à la Diete de Francfort,le Margrave Ot-
ton IV fut traversé par son cousin Otton le Long, qui
lui contesta le droit de donner le susfrage de la Maison
cle Brandebourg dans l’élection du Roi des Romains ; ce
qui fit qu’à l’insu l’un de l’autre ils remirent ce droit
à l’Archevéque de Mayence. (Ibid. n°. 271.) Adolphe
de Nassau , que cette élection plaça sur le trône, ami
d’Otton V, lui céda , l’an 1295, tous les droits qu’il
avoit comme Chef de FEmpire sur la ville de LubecK.
( Ib id. )
Mestwin, Duc de îa Poméranie orientale , ètantmort
sans enfans le 25 Dëcembre 129b, Przémilas, Roi de
Pologne , qu’il avoit iustitué son héritier, se mit en pos-
session de ce Duché. Mais il eut pour adversaires îes
Princes de Brandebourg , qui prirent les armes pour faire
valoir les préîentions qu’ils avoientsur cette succession.
Otton trancha la querelle par un assassinat, en faisant
poignarder Przëmislas à Rozogno , le jour des Cendres
129Ô, à table (et non dans son lit, comme 011 l‘a dit
T. II, p. 70 , col. a.) Olton, après ce coup, se rendit
maître, selon Garzéus, de tous les lieux contentieux.
L’an 1298, Otton et ses freres, oubliant ce qu’ils de-
BRANCHE CADETTE.
Margrave Herman s’étant allié avec ses parens et
Henri de Mecxlenbourg , vint attaquér ce repaire 7
qu’il prit et détruisit. II se qualifia Comte d’Hen-
neberg, parceque sa mere avoit eu pour sa dot
une partie de ce Comté. (Pauli , ibid. p. 274.)
Sur ia fin de l’an i3oo, il ajouta à ses Etats !a
basseLusace, que Ie Marquis Tieman Iui vendit.
(Ibid. p. 277.) Un des prim îpaux soins d’Herman
fut de faire fleurir le commerce dans ses Etats.
Ami de la concorde. ii travailla, de concert avec
Otton IV son cousin, à ia réconciliation d'Eric ,
Roi de DanemarcK , avec Ciiristiern son frere; et
les deux médiateurs se rendirent garans de ieurs
convenîions. Ce rnême Otton ayant pris lesarmes,
en i3o8, contre la Maison de MecKlenbourg -,
Herman crut devoir marcher à son secours. Mais
ilmourutle 24 Octobre de la même arinée, et fut
enterré à l’Abbaye de Lehmin. D’Anne son épouse,
fiile de l’Empereur Albert I, remariée, en 1318,
avec Henri VI, Duc de Breslaw, Herman eut Jean ,
qui suit ; Judith , mariée, en i3i8,à Henri XII,
Comte de Henneberg: Malhllde, femme, selon les
Historiens de Silésie, de Iîenri IV, Duc de Sagan ;
Agnès, inariée à Woldemar , Electenr de Brande-
bourg, puis à Otton de BrunswicK. (Ibid. p. 282.)
JEAN L’ILLUSTRE.
i3o8. Jean, surnommé lTllustre, fils d’Her-
man le Long et sori successeur , né l’an 1802 , de-
meura, jusqu’à l’an 1014^ sous la tutele du Mar-
grave Woldemar, qui le déclara majeur à l’âge de
douze ans. Ce jeune Prince étant mort, au mois
de Novembre 1817, sans avoirété marié, toute sa
succession revint à Woldeînar.
ARCHEVÊQUES D E MAGDEBOURG.
Iinsberg , où il âvoit accompagné ses parens , sa rançon , au refus
du Chapitre et des Etats du pays, fut payée par les Bourgeois de
Magdebourg. Ce fut avec le secours de ces mêmes Bourgeois qu’il
acheta d’Albert de Saxe, en 1294, le Burgraviat et la Préture de
Magdebourg, mais sous la condition qu’ils seroiént exercés par
ceux que la ville nommeroit indépendamment du Prélat. La mort
d’Eric suivit de près cette acquisition. Une maladie l’emporta
l’an 129 5.
1295. Bukchard (II), fds puîné de Sigefroi, Comte de Blanxen-
bourg, Chanoine de Magdebourg et d’Halberstadt, devint le suc-
cesseur de l’Archevêque Eric par une élection que le Pape Boni-
face VIII confirma. Ce Pontife, l’an 1296, à la demande de Bur-
chard, chargea l’Evêque de Naumbourg de travailler avec Iui à
faire rentrer à la mense archiépiscopale les biens qui en avoient été
aliénés. Ce ne fut pas le seul bien temporel que Burchard fit à
son Egiise. 11 engagea, l’an 1298, Burchard, Comte de Mansfeld,
à lui céder à titre de fief ses terres de Walderode. En a 3o 1, il acheta
du Margrave Thierri le Jeitne pour six mille marcs d’argènt la féo-
dalité de Ia Lusace. Par une confédération faite, l’an i3oi, avec les
Collégiales et les Monasteres de son diocèse, il prit des mesures
pour empêcher ses successeurs d’aliéner en aucune maniere les
terres ou les droits de son Eglise. II ne veilla pas seulement à ses
intérêts temporels; il l’édilia constamment par sa piété, qu’il
lit éciater principalement par sa charité envers les pauvres. Son
grand soin fut d’entretenir l’harmonie parmi les Bourgeois. II eut
parmi ses vassaux des ennemis qui, l’ayant attaqué de nuit dans
i’Eglise, l’auroient enlevé sans le prompt secours que ses fideles
ouailles lui apporterent. Le terme de ses jours arriva i’an i3o5.
i3o5. Henux, fils pnîné de Henri II, Comte d’Anhalt-Aschers-
leben, après avoîr gouverné en cornmun avec son frere Otton ses
Etats hérèditaires, entra dans le Clergé, devint Chanoine de l’Eglise
de Magdebourg, et fut ensuite élu pour succédcr à l’Archevêque
Burchard. Etant ailé prendre le Pnllium à Rome , on l’y retint pen-
dant environ dcux ans pour lui faire apprendre le latin qu’il ne
savoit pas, et il obfint enfin ce qu’il étoit venu chercher, au moyen de
mille niarcs d’argent. A son retour il s’empara par ruse, le 6 Août
i3o7, de la ville de SchoenebecK dans la haute Saxe, et de Ià ètant
revenu à Magdebourg, il voulut, par un aulre stratagême, se
rendre maître de l’une des portes dont la bourgeoisie s’étoit appro-
prié la garde; mais il excita par là une révolte dont il laillit ètrc la
victime. II mourut le 10 Novembre de la même année.
1307, Burchaud III, EIs de Burchard IX, Seigneur de Schraplau,
fut élu, le 25 Novembre i3oy, pour succéder à l’Àrchevêque Henri.
Ilassista, l’an 1311, au Concile général de Vienne, et consentit d’y
recevoir de la maiw du Pape un Vicaire au grand dépiaisir de son
Chapitre. II en revint cliez lui plein de prèjugés asfreux contre
l’Ordre des Templiers, dont il fit brûler les membres qui étoient
dans les quatre Cours ou Maisons de scs Etats, après s’être saisi de
leurs biens. Ce Prélat s attira des querelles continuelles avec les
villes de Magdebourg et de Halle par les nouveaux impôts dontil
les chargea et par les Forts qu’il fit élever dans leur voisimige Après
avoir secoué par une renonciation formelle, le 3 Fevrier 1822, le
joug de son obéissance, elles Iui déclarerent Ia guerre. Des arbitres,
convenus de part et d’autre, sirent cesser, le i5 Octobre suivant,
les hostilités par leur jugement auquel les parties se soumirent. 11
portoit en substance que l’Archevêque 11e leveroit plus d’imposi-
tions sans le consentement des intéressés. Mais le Prélat viola
bientôt ses engagemens. Son Chapitre, indigné de sa mauvaise foi,
donna, le 26 Juillet i325, aux vilies qui s’étoient jointes aux deux
qu’on vient de nommer, un Reversal par lequel il promettoit de
ne fournir aurun secours à PArchevêcjue contreelles. Le 29 A.out
suivant, Burchard, airêté dans son propre palais, fut jeté dans une
prison ou la mêmenuit on lui ôta secrètement la vie. Son corps,
ayantétéenfin découvcrt, fut inhumé, le îSNovembre 026, dans
la Chapelle de S. Gengoul. II porta l’économie jnsqu’à ne pomt
quitter ses habits qu’ils 11e fussent entièrement uses, ce qui le lit
appeller l’Evcque dèguenillé. Quelques Ecrivains lui attribuent
de grandes vertus, et excusent ses défauts le mieux qu’its peuvent.
D.eux de ses successeurs, Otton et Thierri, ont môme sollicité ,
mais sans succès, sa canonisation.
i326. Heidekf. de Ersa, Doyen de Magdebourg, fut donné
pour suctesseur à l’Archevôque Burchard. .S’etant aussi acheminé
pour aller recevoir des mains du Pape le Pallium, il fut arrôté sur
la route par W Tenceslas de Buchenau, qui le retint en prison l’es-
pace d’un an à Brandenfels. Mais à peine fut-il élargi, qu’ilmourut à
Eisenach , où ii lul inhumé daus l’Eglise des Frantisoains.
voient