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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 9.1884

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Mowat, Robert: Buste de Mercure en bronze, entouré des divinités du Capitole
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https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0016

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retombe en avant. Sous l’entrecroisement, et par conséquent derrière le buste
de Jupiter, est fixé un gros bouton globuleux se terminant par un appendice
percé d’un trou dans lequel passe une chaînette retenant un tintinnabulum
à quatrepans 1. Six autres clochettes de forme ovoïde, suspendues au moyen
de chaînettes, sont symétriquement étagées, une au bas de chaque corne, une
autre versson milieu, une troisième plus haut, derrière l’extrémité de la feuille
d’acanthe; en tout, sept clochettes. Elles étaient, dans le principe, pourvues de
battants, aujourd’hui absents; celaestprouvé par les restesd’un anneau d’attache
encore visibles au fond de chacune d’elles. Les bustes de Jupiter, de Junon
et de Minerve, comparés à celui de Mercure, ont à peine le quart de sa
hauteur. Par derrière, le buste principal est échancré suivant une courbe qui
remonte jusqu’aux omoplates; il est creux, ainsi que la tête; on n’y aperçoit
aucune soudure, ni aucun indice du mode d’attache avec l’objet qui lui
servait de support. A la vérité, il existe au sommet de la tôte, entre les deux
ailerons, un pedt trou, que feuM. Muret, l’ancien dessinateur du Cabinet, pre-
nait pour iatraced’un anneau, mais il estfacile de reconnaître que cetrou est
irrégulier et provient d’un accident qui a défoncé le métal; cet objet n’est
donc pas un poids mobile destiné à glisser le long du fléau gradué d’une romaine,
il faut lui chercher une autre explication. N’étant point disposé pour la sus-
pension, il ne pouvait être que fixé au sommet d’une tige emboîtée dans le
creux du buste, ou posé sur une large agrafe coudée, faisant en avant du sup-
port une saillie suffisante pour permettre le fonctionnement du carillon
de clochettes. Je suppose que ce support était une corniche, ou peut-être
une console encastrée, soit au fronton, soit dans la paroi intérieure d’un
laraire, ou de quelque oratoire domestique, sacrarium. On est, du reste,
assuré que l’édicule qui l’abritait était consacré à Mercure; cela résulte mani-
festement de l’importance attribuée par l’artiste à la représentation de ce dieu
dans l’ensemble de la composition. Très souvent le temple d’une divinité était
orné de statues d’autres divinités; mais une quelconque, dans son propre
sanctuaire, primaittoutes les autres, qui n’étaient là, en quelque sorte, quepour

4. La hauteur totale, (le la clochctte médiane à la pointe des ailerons dn pctase , est de 0 m 34.
 
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