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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: L’expiation ou la purification de Thésée
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0360
L’EXPIATION OU LA PURIFICATION DE THESEE
(Pi-anches 44, 45, 46.1
La grande et belle composition reproduite dans nos planches xliv, xlv
et xlvi est peinte sur une grande hydrie qui fait partie des collections d’anti-
quités conservées à l’hôtel Lambert à Paris 1. Six figures entrent dans cette
composition. Au centre, le jeune Thésée tout nu est accroupi sur la jambe
gauche. Satête est entourée d’une couronne de laurier, teinte en pourpre. II
étend la main gauche vers la terre, comme s’il voulait y chercher quelque
chose. A côté de lui, on voit un large plat et un objet peu déterminé, mais qui
pourrait ôtre la peau tachetée de quelque animal. A gauche, derrière le héros
athénien, sont trois femmes debout, vètues chacune d’un chiton talaire et d’un
péplos. La première, la tète voilée et entourée d’une bandelette depourpre,
tient de la main droite un vase à deux anses et à couvercle, la 'plémochoé
{jCkr^o/07]) qu’elle étend au dessus du jeune héros accroupi. La deuxième,
coifi'ée d’un cécryphale avec bandelette de pourpre par dessus, a pour attributs
deux flambeaux allumés dontl’un est incliné vers la terre; elle'se. retourne vers
la troisième femme quiporte égalementun flambeau allumé de la main droite.
Cette troisième femme a aussi une bandelette de pourpre pour ornement de sa
coiffure. A droite, de l’autre côté du personnage accroupi dans lequel nous
reconnaissons Thésée, sont deux femmes vôtues comme les trois précédentes,
c’est-à-dire d’un chiton talaire et d’un péplos; de larges bandelettes entourent
leurs cheveux. La première lève le bras droit et appuie le coude dans le creux
de sa main gauche. La deuxième écarte les deux bras et tient de la main droite
une phiale ; au dessous est un réchaud sur lequel est posé un vase à une anse.
A l’extrémité du tableau, à droite, on voit un grand récipient dans lequel est
placée une hydrie de forme allongée.
La scène que l’on voit sur ce magnifique vase a été admirablement expliquée
par F. Lenormant. Malheureusement notre regretté ami n’a donné qu’une
notice fort courte sur le sujet que nous avons sous les yeux. Ce travail est
1. Voy. mon Catalocjue, n» 58.
(Pi-anches 44, 45, 46.1
La grande et belle composition reproduite dans nos planches xliv, xlv
et xlvi est peinte sur une grande hydrie qui fait partie des collections d’anti-
quités conservées à l’hôtel Lambert à Paris 1. Six figures entrent dans cette
composition. Au centre, le jeune Thésée tout nu est accroupi sur la jambe
gauche. Satête est entourée d’une couronne de laurier, teinte en pourpre. II
étend la main gauche vers la terre, comme s’il voulait y chercher quelque
chose. A côté de lui, on voit un large plat et un objet peu déterminé, mais qui
pourrait ôtre la peau tachetée de quelque animal. A gauche, derrière le héros
athénien, sont trois femmes debout, vètues chacune d’un chiton talaire et d’un
péplos. La première, la tète voilée et entourée d’une bandelette depourpre,
tient de la main droite un vase à deux anses et à couvercle, la 'plémochoé
{jCkr^o/07]) qu’elle étend au dessus du jeune héros accroupi. La deuxième,
coifi'ée d’un cécryphale avec bandelette de pourpre par dessus, a pour attributs
deux flambeaux allumés dontl’un est incliné vers la terre; elle'se. retourne vers
la troisième femme quiporte égalementun flambeau allumé de la main droite.
Cette troisième femme a aussi une bandelette de pourpre pour ornement de sa
coiffure. A droite, de l’autre côté du personnage accroupi dans lequel nous
reconnaissons Thésée, sont deux femmes vôtues comme les trois précédentes,
c’est-à-dire d’un chiton talaire et d’un péplos; de larges bandelettes entourent
leurs cheveux. La première lève le bras droit et appuie le coude dans le creux
de sa main gauche. La deuxième écarte les deux bras et tient de la main droite
une phiale ; au dessous est un réchaud sur lequel est posé un vase à une anse.
A l’extrémité du tableau, à droite, on voit un grand récipient dans lequel est
placée une hydrie de forme allongée.
La scène que l’on voit sur ce magnifique vase a été admirablement expliquée
par F. Lenormant. Malheureusement notre regretté ami n’a donné qu’une
notice fort courte sur le sujet que nous avons sous les yeux. Ce travail est
1. Voy. mon Catalocjue, n» 58.