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Héron de Villefosse, Antoine: Feuille de diptyque consulaire conservée au Musée du Louvre
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0125
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FEUILLE DE DIPTYQUE CONSULAIRE
CONSERYÉE AU MUSEE DU LOUVRE
(Planche 16-17.)
Geux qui ont étudié les diptyques consulaires romains savent quels services
cette étude peut rendre à l’archéologie et à l’histoire, et combien ces monu-
ments méritent d’être conservés avec honneur et respect. Sans parler du côté
artistique, qui a son intérêt, malgré le temps de décadence — le v c siècle et la
première moitié du vi e — auxquels ils appartiennent pour.Ia plupart, les
inscriptions et les représentations sculptées sur ces monuments fournissent
des détails très précis sur certains personnages du Bas-Empire et contiennent
bon nombre de renseignements importants pour l’histoire d’une époque tout à
fait pauvre en textes épigrapliiques. Le nombre des diptyques datés s’élève
aujourd’hui à 28 se rapportant à 16 consuls différents, qui ont exercé leurs
fonctions dans un espace de temps circonscrit entre les années 406 et 541. En
dehors du livre classique de Gori 1, publié au siècle dernier, les principaux
recueils modernes qui les mentionnent sont ceux de Pulsky 2, de Westwood 3
et de Meyer 4.
-I. Tkesaurus veterum diplychortm coitsularium et
ecclesiaslicorum, tum ejusdem auctoris cum aliorum
lucubrationibus illustratus ac in tres tomos divisus;
opus posthumum ; adcessere Jo. Baptistae Passerii
additamenta et praefationes, 3 vol., in-f°, 1759.
2. Fr. Pulsky, Calalogue of tlie Féjervàri ivories
in the museum of Joseph Mayer, preceded by an
essay on antique ivories, Liverpool, 1856, in-8°.
3. J.-O. Westwood, A descriplive catalogue of the
fictile ivoriesinthe Soulk Kensington museumwitliaii
accounl of the continenlal colleclions of classical and
mediaeval ivories, London, 1876, in-8°.
4. M. Wilhelm Meyer, dans son récent mémoire
’/Avei anlike Elfenbeintafeln der k. Staats-Bibliothek
in München, 1879, in-4° (extr. des Abhandlungen
der koenig. Bayer. Akademie der Wissenschaften,
], cl. xv, bd. I). a dressé un excellent catalogue
des diptyques antiques (p. 62 et s.). Le nombre
des diptyques consulaires à date certaine qui y.
fîgurent est de 27. Pour arriver au chiffre do 28,
j’ajoute un diptyque consulaire dc Limoges qui ne
paraît pas être connu en dehors du Limousin et dont
je parlerai plus loin. puant à celui du trésor de
Monza que M. Camille Jullian a récemment attribué
à Stilicon, dans les Mêlanges d’archéologie et d'his-
toire, publiés par l’École française de Rome, t. II,
1882, p. 1 à 35, et qui, dans le catalogue Meyer, est
inscrit sans attribution sous le n° 47, je n’ai pas cru
devoir l’insérer dans cettc Jiste où il occuperait le
n° 1 (année 400?). Si la datede cedernier monument
n’est pas absolument précisée,elle est au moins très
probable et, pour mon compte, j’adopte volontiers
l’opinion exprimée par M. Camille Jullian.
GAZI.TTK ARCHÉOÏ.OGIQCK. — AHNF.E 1884.
15
FEUILLE DE DIPTYQUE CONSULAIRE
CONSERYÉE AU MUSEE DU LOUVRE
(Planche 16-17.)
Geux qui ont étudié les diptyques consulaires romains savent quels services
cette étude peut rendre à l’archéologie et à l’histoire, et combien ces monu-
ments méritent d’être conservés avec honneur et respect. Sans parler du côté
artistique, qui a son intérêt, malgré le temps de décadence — le v c siècle et la
première moitié du vi e — auxquels ils appartiennent pour.Ia plupart, les
inscriptions et les représentations sculptées sur ces monuments fournissent
des détails très précis sur certains personnages du Bas-Empire et contiennent
bon nombre de renseignements importants pour l’histoire d’une époque tout à
fait pauvre en textes épigrapliiques. Le nombre des diptyques datés s’élève
aujourd’hui à 28 se rapportant à 16 consuls différents, qui ont exercé leurs
fonctions dans un espace de temps circonscrit entre les années 406 et 541. En
dehors du livre classique de Gori 1, publié au siècle dernier, les principaux
recueils modernes qui les mentionnent sont ceux de Pulsky 2, de Westwood 3
et de Meyer 4.
-I. Tkesaurus veterum diplychortm coitsularium et
ecclesiaslicorum, tum ejusdem auctoris cum aliorum
lucubrationibus illustratus ac in tres tomos divisus;
opus posthumum ; adcessere Jo. Baptistae Passerii
additamenta et praefationes, 3 vol., in-f°, 1759.
2. Fr. Pulsky, Calalogue of tlie Féjervàri ivories
in the museum of Joseph Mayer, preceded by an
essay on antique ivories, Liverpool, 1856, in-8°.
3. J.-O. Westwood, A descriplive catalogue of the
fictile ivoriesinthe Soulk Kensington museumwitliaii
accounl of the continenlal colleclions of classical and
mediaeval ivories, London, 1876, in-8°.
4. M. Wilhelm Meyer, dans son récent mémoire
’/Avei anlike Elfenbeintafeln der k. Staats-Bibliothek
in München, 1879, in-4° (extr. des Abhandlungen
der koenig. Bayer. Akademie der Wissenschaften,
], cl. xv, bd. I). a dressé un excellent catalogue
des diptyques antiques (p. 62 et s.). Le nombre
des diptyques consulaires à date certaine qui y.
fîgurent est de 27. Pour arriver au chiffre do 28,
j’ajoute un diptyque consulaire dc Limoges qui ne
paraît pas être connu en dehors du Limousin et dont
je parlerai plus loin. puant à celui du trésor de
Monza que M. Camille Jullian a récemment attribué
à Stilicon, dans les Mêlanges d’archéologie et d'his-
toire, publiés par l’École française de Rome, t. II,
1882, p. 1 à 35, et qui, dans le catalogue Meyer, est
inscrit sans attribution sous le n° 47, je n’ai pas cru
devoir l’insérer dans cettc Jiste où il occuperait le
n° 1 (année 400?). Si la datede cedernier monument
n’est pas absolument précisée,elle est au moins très
probable et, pour mon compte, j’adopte volontiers
l’opinion exprimée par M. Camille Jullian.
GAZI.TTK ARCHÉOÏ.OGIQCK. — AHNF.E 1884.
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