DOI article:
Molinier, Emile: Deux plaques d’ivoire au Musée du Louvre
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0041
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DEUX PLAQUES D’IVOIRE
AU MUSÉE DU LOUVRE
( Planche G. )
Les ivoires que je publie ici présentent de grandes analogies avec ceux
dont j’ai déjà donné la reproduction dans la Gaz-etle archéologique 1. Ceux-ci
offrent un intérêt de plus : bien qu’il soit difficile de leur assigner une date
certaine, ils sont à peu près les plus anciens que renferment les collections
du Moyen-Age au Louvre, et l’une de ces tablettes présente certaines diffi-
cultés d’interprétation qui en rendent l’étude d’autant plus utile.
Ces deux plaques d’ivoire, ainsi que l’indiquent sufïisamment les feuillures
qui les terminent en liaut et en bas, proviennent d’une reliure 1 2, mais rien ne
nous empôche dè supposer qu’à l’origine elles faisaient partie d’une suite
composée d’un grand nombre de tablettes. L’aspect blanchâtre, qui leur est
commun avec beaucoup d’ivoires de l’antiquité, leur style mal défini et tout
de transition les avaient fait autrefois classer parmi les antiques ; c’est ce qui
explique comment jusqu’ici ils n’ont point été l’objet des recherches des
savants qui ont publié des ivoires du Moven-Age.
Chacune de ces plaques est divisée en deux compartiments superposés, de
forme rectangulaire. Les sujets représentés sur la première n’offrent aucune
difficulté d’interprétation. Les deux scènes s’éclairent suffisamment l’une
l’autre. Dans le compartiment supérieur, on voit un personnage debout, qui
semble dicter ou peut-ètre même battre la mesure, si l’on en juge par le mou-
vement de son pied gauche ; au centre, sur une petite table à trois pieds, est
1. Année 1883 , planchcs xvm et xix. royal de 1816. Hauteur de chacune des plaques :
2. Numéros 370 et 371 de Ylnventaire du Mnsée 0,168 ; largeur : 0,081.
Gazette archéologiquk — Année 1884.
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DEUX PLAQUES D’IVOIRE
AU MUSÉE DU LOUVRE
( Planche G. )
Les ivoires que je publie ici présentent de grandes analogies avec ceux
dont j’ai déjà donné la reproduction dans la Gaz-etle archéologique 1. Ceux-ci
offrent un intérêt de plus : bien qu’il soit difficile de leur assigner une date
certaine, ils sont à peu près les plus anciens que renferment les collections
du Moyen-Age au Louvre, et l’une de ces tablettes présente certaines diffi-
cultés d’interprétation qui en rendent l’étude d’autant plus utile.
Ces deux plaques d’ivoire, ainsi que l’indiquent sufïisamment les feuillures
qui les terminent en liaut et en bas, proviennent d’une reliure 1 2, mais rien ne
nous empôche dè supposer qu’à l’origine elles faisaient partie d’une suite
composée d’un grand nombre de tablettes. L’aspect blanchâtre, qui leur est
commun avec beaucoup d’ivoires de l’antiquité, leur style mal défini et tout
de transition les avaient fait autrefois classer parmi les antiques ; c’est ce qui
explique comment jusqu’ici ils n’ont point été l’objet des recherches des
savants qui ont publié des ivoires du Moven-Age.
Chacune de ces plaques est divisée en deux compartiments superposés, de
forme rectangulaire. Les sujets représentés sur la première n’offrent aucune
difficulté d’interprétation. Les deux scènes s’éclairent suffisamment l’une
l’autre. Dans le compartiment supérieur, on voit un personnage debout, qui
semble dicter ou peut-ètre même battre la mesure, si l’on en juge par le mou-
vement de son pied gauche ; au centre, sur une petite table à trois pieds, est
1. Année 1883 , planchcs xvm et xix. royal de 1816. Hauteur de chacune des plaques :
2. Numéros 370 et 371 de Ylnventaire du Mnsée 0,168 ; largeur : 0,081.
Gazette archéologiquk — Année 1884.
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