DOI article:
Mowat, Robert: Buste de Mercure en bronze, entouré des divinités du Capitole
DOI article:Filangieri, Gaetano: Antique ou de la Renaissance? La tête de cheval colossale du Musée de Naples
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0023
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sa biographie d’Auguste : « A une époque où il (Auguste) fréquentait assidù-
mentletemple dédié à Jupiter Tonnant, au Capitole, il rêva que Jupiter Capi-
tolin, s’étant plaint de ce voisinage qui lui enlevait ses droits, il lui répondait
qu’il lui avait donné Jupiter Tonnant pour portier; et en conséquence, il fit
dès le lendemain garnir de cloc.hettes le faîte du temple de celui-ci, comme
on en met auxportes. » C’est une réminiscence de cet évènement que je crois
reconnaître dansl’adaptation des clochettesau groupe des divinités du Capitole.
Les moindres actes dufondateur de l’Empire ont toujours été religieusement
respectés dans ia suite ; en rappelant un acte signifîcatif accompli par Auguste
ensa qualité de grand pontife, l’artiste a ingénieusement fait intervenir dans
la composition de son sujet le souvenir de celui qui avait officiellement associé
les cultes indigènes àla roiigion de l’Etat.
Robert MOWAT.
ANTIQUE OU DE LA RENAISSANCE ?
LA TETE de cheyal colossale du musée de naples 1
(Planche 4.)
Tout le monde connaît l’admirable tête colossale de cheval qui fait l’un des
plus précieux ornements du Musée de Naples, où elle a été portée de Tancien
palais des comtes et ducs de Maddaloni.
Une légende, que l’on rencontre pour la première fois dans la Cronica di
Partenope, attribuée à Giovanni Yillani, Napolitain du xiv e siècle 2, raconte
1. Ce Iravail est le résumé d’un mémoire intitulé :
Testa di cavallo in bronzo già di Casa Maddaloni in
Via Sedile di Nido, ora al Museo nazionale di
Napoli, que j’ai publié en '1882 dans VArchivio
storico per leprovincie Napoletane.
2. Croniche Napoletane, 4526, 1. I, c. 20.
sa biographie d’Auguste : « A une époque où il (Auguste) fréquentait assidù-
mentletemple dédié à Jupiter Tonnant, au Capitole, il rêva que Jupiter Capi-
tolin, s’étant plaint de ce voisinage qui lui enlevait ses droits, il lui répondait
qu’il lui avait donné Jupiter Tonnant pour portier; et en conséquence, il fit
dès le lendemain garnir de cloc.hettes le faîte du temple de celui-ci, comme
on en met auxportes. » C’est une réminiscence de cet évènement que je crois
reconnaître dansl’adaptation des clochettesau groupe des divinités du Capitole.
Les moindres actes dufondateur de l’Empire ont toujours été religieusement
respectés dans ia suite ; en rappelant un acte signifîcatif accompli par Auguste
ensa qualité de grand pontife, l’artiste a ingénieusement fait intervenir dans
la composition de son sujet le souvenir de celui qui avait officiellement associé
les cultes indigènes àla roiigion de l’Etat.
Robert MOWAT.
ANTIQUE OU DE LA RENAISSANCE ?
LA TETE de cheyal colossale du musée de naples 1
(Planche 4.)
Tout le monde connaît l’admirable tête colossale de cheval qui fait l’un des
plus précieux ornements du Musée de Naples, où elle a été portée de Tancien
palais des comtes et ducs de Maddaloni.
Une légende, que l’on rencontre pour la première fois dans la Cronica di
Partenope, attribuée à Giovanni Yillani, Napolitain du xiv e siècle 2, raconte
1. Ce Iravail est le résumé d’un mémoire intitulé :
Testa di cavallo in bronzo già di Casa Maddaloni in
Via Sedile di Nido, ora al Museo nazionale di
Napoli, que j’ai publié en '1882 dans VArchivio
storico per leprovincie Napoletane.
2. Croniche Napoletane, 4526, 1. I, c. 20.