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Bibliographie
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30
BIBLIOGrRAPHIE
1. Bayet (C.)< L’art byzantin. Paris,
s. d., Quentin, in-18, 320 p., figures.
(Bibliothèque de l’enseignement des beaux
arts).
Voioiun livre qui comble une lacune très regret-
table. II n’y a pas d'artsurlequel onait plus disserté,
discuté et même parfois disputé que l'art byzantin,
et pourtant il y en a peu qui soitplus mal connu. Le
livre do M. Bayet est un excellent résumé des théo-
ries qui se trouvent dispersées à droite et à gauche
dans une foule de gros livres; son expérience per-
sonnelle lui a permis de discuter ces tnéories et de
les renouveler : c’est donc un livre original en
même temps qu'un livre de vulgarisation. Toutes
les branches de l'art, architecture, peinture,
mosaïque, sculpture y sont successivement passées
en revue aux diverses èpoques de leur histoire,
avec une sûreté et une justesse qui prouvent que
l’auteur est complètement maitre de son sujet. L :n
chapitre spécial est consacré à l'intluence exercée
par ByzaDce sur le développoment artistique des
autres pays, tnnt en Orient qu’en Occident.
M. Bayet sest gardé, et on ne saurait trop l'en
louer, de tomber dans les opinions exagérées qu'ont
grofessées certains admirateurs de l'art grec du
as-Empire; il s'en garde dès les premières pages
de son livre, mais dans ses conclusions ne va-t-il
pas encore trop loin? Sans doute, on ne peut nier
iiue Bvznncc n'ait exercé unecertaine inlluencesur
lart de l'Italie, de l'Allemagne, de laFrance; mais
peut-on dire quo l'école romane de sculpture de
Toulouse soit un éclio de l'art bvzantin ; c est aller
un peu loiri; nous no vovons rien de byzantin ni
dans les sculpturos de Moissac, ni dans le rétable
d'or donné, dit-on, par l'empereur Henri II à la
cathédrale de Bûle. A part ce léger défaut, bien
excusable du roste, le livre de M. Bayet est excel-
lent et sera consulté avec fruit par tous les archéo-
logues.
2. Berthèlé (J.). Laquestion de Sanxay,
à propos du mémoire du P. de La Croix.
Réponse à M. Hild. Poiliers, imprimerie
Oudin , 1883, 35 pagesin-8.
3. Bramrilla (Camillo). Monete di
Pavia raccolte ed ordinamente dichiareté.
Pavie, 1883, in-4, 502 p. ct 12 planches.
4. Chaffers (W.). Gilda aurifabrorum ;
A history of English Goldsmiths and Pla-
teworkers, and their marks Stamped on
plate, copied in facsimile from celebrated
e.xamples and theearliest records preserved
at Goldsmith’s Hall ; with their names ,
addresses and dates of entry. 2,500 illus-
trations. Also historical Accounts of the
Goldsmiths Company, and their Hall
marks, the Regalia, the Mint. Closing of
the Exchequer, etc. Preceded by an Intro-
ductory Essay on the Goldsmiths Art.
Londres , Allen, in-8,260 p., figures.
5. Champeaux (De), Darcel (G.), Le
Breton, Gasnault , Bapst ( G. ), Duples-
sis , Rioux de Maillou , Champier (V.). —
Les arts du bois, des tissus et du papier,
mobilier national et privé, tapisseries,
tissus: objets orientaux, livres et reliures ,
gravures , papiers pcints, salle rétrospec-
tive du mobilier moderne, reproduction
des principaux olijets d’art exposés en
1882, à la septième exposition de l’Union
centrale des arts décoratifs. Paris, 1883,
in-4 , 417 pages., figures.
6. Chardin (P.). Le Calvaire de Kergol-
leau en Plouezec (Côtes-du-Nord). Nogent-
le-Rotrou, 1883, in-8 , 17 p. et blasons.
7. Choisy (A.). L’art de bâtir chez les
Bvzantins. Paris, 1883, in-folio, 196 p.
avec 178 fig. et 25 pl.
8. Choisy (A.). Etudes sur l’architecture
grecque ; deuxième étude. Le6 murs
d’Athènes , d’après le devis de leur restau-
ration. Paris, in-4, 41 pages.
9. Clermont-Ganneau. Sceaux et cachets
israélites , phéniciens et syriens, suivis
d’épigraphes phéniciennes inédites sur
divers objets et de deux intailles cypriotes.
Paris, Leroux, 1883, in-8, planches.
10. Collignon (Maxime). Mythologie
figurée de la Grèce. Paris, s. d., Quantin,
in-18, 360 p., figures. (Bibliothèque de
l’enseignement des Beaux-Arts.)
L'an dernier, M. Max. Gollignon faisait paraître
dans la Bibliothèquo de l'enseignement des Beaux-
Arts un très bon manuel de 1 'Art grec. Cette année
il donne unemythologie figurée qui ne serapas moins
utile. 11 n'y faut point, à proprement parler, cher-
cher une Mylhologie, mais seulement la série des
types mythologiques, depuis les idoles primitives
les plus grossières jusqu’aux productions artistiques
les plus achevées. M. Collignon, dans chacun des
chapitres de son livre, a suivi l'ordre chronologique,
BIBLIOGrRAPHIE
1. Bayet (C.)< L’art byzantin. Paris,
s. d., Quentin, in-18, 320 p., figures.
(Bibliothèque de l’enseignement des beaux
arts).
Voioiun livre qui comble une lacune très regret-
table. II n’y a pas d'artsurlequel onait plus disserté,
discuté et même parfois disputé que l'art byzantin,
et pourtant il y en a peu qui soitplus mal connu. Le
livre do M. Bayet est un excellent résumé des théo-
ries qui se trouvent dispersées à droite et à gauche
dans une foule de gros livres; son expérience per-
sonnelle lui a permis de discuter ces tnéories et de
les renouveler : c’est donc un livre original en
même temps qu'un livre de vulgarisation. Toutes
les branches de l'art, architecture, peinture,
mosaïque, sculpture y sont successivement passées
en revue aux diverses èpoques de leur histoire,
avec une sûreté et une justesse qui prouvent que
l’auteur est complètement maitre de son sujet. L :n
chapitre spécial est consacré à l'intluence exercée
par ByzaDce sur le développoment artistique des
autres pays, tnnt en Orient qu’en Occident.
M. Bayet sest gardé, et on ne saurait trop l'en
louer, de tomber dans les opinions exagérées qu'ont
grofessées certains admirateurs de l'art grec du
as-Empire; il s'en garde dès les premières pages
de son livre, mais dans ses conclusions ne va-t-il
pas encore trop loin? Sans doute, on ne peut nier
iiue Bvznncc n'ait exercé unecertaine inlluencesur
lart de l'Italie, de l'Allemagne, de laFrance; mais
peut-on dire quo l'école romane de sculpture de
Toulouse soit un éclio de l'art bvzantin ; c est aller
un peu loiri; nous no vovons rien de byzantin ni
dans les sculpturos de Moissac, ni dans le rétable
d'or donné, dit-on, par l'empereur Henri II à la
cathédrale de Bûle. A part ce léger défaut, bien
excusable du roste, le livre de M. Bayet est excel-
lent et sera consulté avec fruit par tous les archéo-
logues.
2. Berthèlé (J.). Laquestion de Sanxay,
à propos du mémoire du P. de La Croix.
Réponse à M. Hild. Poiliers, imprimerie
Oudin , 1883, 35 pagesin-8.
3. Bramrilla (Camillo). Monete di
Pavia raccolte ed ordinamente dichiareté.
Pavie, 1883, in-4, 502 p. ct 12 planches.
4. Chaffers (W.). Gilda aurifabrorum ;
A history of English Goldsmiths and Pla-
teworkers, and their marks Stamped on
plate, copied in facsimile from celebrated
e.xamples and theearliest records preserved
at Goldsmith’s Hall ; with their names ,
addresses and dates of entry. 2,500 illus-
trations. Also historical Accounts of the
Goldsmiths Company, and their Hall
marks, the Regalia, the Mint. Closing of
the Exchequer, etc. Preceded by an Intro-
ductory Essay on the Goldsmiths Art.
Londres , Allen, in-8,260 p., figures.
5. Champeaux (De), Darcel (G.), Le
Breton, Gasnault , Bapst ( G. ), Duples-
sis , Rioux de Maillou , Champier (V.). —
Les arts du bois, des tissus et du papier,
mobilier national et privé, tapisseries,
tissus: objets orientaux, livres et reliures ,
gravures , papiers pcints, salle rétrospec-
tive du mobilier moderne, reproduction
des principaux olijets d’art exposés en
1882, à la septième exposition de l’Union
centrale des arts décoratifs. Paris, 1883,
in-4 , 417 pages., figures.
6. Chardin (P.). Le Calvaire de Kergol-
leau en Plouezec (Côtes-du-Nord). Nogent-
le-Rotrou, 1883, in-8 , 17 p. et blasons.
7. Choisy (A.). L’art de bâtir chez les
Bvzantins. Paris, 1883, in-folio, 196 p.
avec 178 fig. et 25 pl.
8. Choisy (A.). Etudes sur l’architecture
grecque ; deuxième étude. Le6 murs
d’Athènes , d’après le devis de leur restau-
ration. Paris, in-4, 41 pages.
9. Clermont-Ganneau. Sceaux et cachets
israélites , phéniciens et syriens, suivis
d’épigraphes phéniciennes inédites sur
divers objets et de deux intailles cypriotes.
Paris, Leroux, 1883, in-8, planches.
10. Collignon (Maxime). Mythologie
figurée de la Grèce. Paris, s. d., Quantin,
in-18, 360 p., figures. (Bibliothèque de
l’enseignement des Beaux-Arts.)
L'an dernier, M. Max. Gollignon faisait paraître
dans la Bibliothèquo de l'enseignement des Beaux-
Arts un très bon manuel de 1 'Art grec. Cette année
il donne unemythologie figurée qui ne serapas moins
utile. 11 n'y faut point, à proprement parler, cher-
cher une Mylhologie, mais seulement la série des
types mythologiques, depuis les idoles primitives
les plus grossières jusqu’aux productions artistiques
les plus achevées. M. Collignon, dans chacun des
chapitres de son livre, a suivi l'ordre chronologique,