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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 9.1884

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Müntz, Eugène: La statue du pape Urbain V au Musée d’Avignon
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https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0106

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— 98

LA STATUfi DU PAPE URBAIN V

AU MUSÉE d’aVIGNON.

( Pf.VNGHE 15.)

Urbain V est, avec Benoît XII, celui des papes d’Avignon qui a montré dans
ses rapports avec l’art la compétence la plus réelle, le goùt le plus éclairé. Son
séjour en Italie explique jusqu’à un certain degré cette direction d’esprit, mais
ses aptitudes naturelles y ont été certainement pour beaucoup; car, peu de
temps après son établissement à Bome, nous le voyons déjà fixer son choix,
avec une perspicacité qui l’honore, sur les représentants les plus éminents de
l’Ecole florentine, leGiottino, Giovanni da Milano, Giovanni et Angelo Gaddi ',
tandis qu’il confie les travaux d’arcbitecture entrepris dans la capitale du
monde chrétien à un des maîtres qui s’illustrèrent plus tard dans la construc-
tion de la cathédrale d’Orvieto, Giovanni di Stefano.

Dans un travail intéressant, mais rédigé à l’aide de documents insutïisants,
M. Achard nous a fait connaître un certain nombre d’artistes fixés à Avignon
sous le pontificat d’Urbain Y : Florent de Sabulo, écrivain et enlnminp.nr
(1365); le Tengart, de Constance en Romagne, vitrier (1365); Jean Roche, de
Carcassonne, peintre (1365, peut-ètre identique au peintre Roquetus, que l’on
trouve en 1370); Bernard de Toulouse, eniumineur, et Marie, enlumineuse
(1367); Etienne Giraud ou Grandi, peintre (1365); Geminian de la Turre,
peintre parmesan I. 2.

I. Chrouique des Arts, 22 mai 1880. C.l'. Caval-
caselle et Crowe, Sloria della Pittura in Ilalia,
t. II, Floreuce, '1888, p. 102-104, 127-128, 200.

Voy. aussi II Tesoro della Ilasilica di S. Pielro in
tioma, quej’ai publiéavec M. Fvothingbam, (Rome,
-1888, p. 13, 14.)

2. Sotes sur quelques anciens artistes d’Avignon,-
Carpentras, 1856, p. 6, 7. Pierre Obreri était morl
avant l’avènement d’ürbain V, puisque, en 1.362,
il est déjà question de sa veuve : Duhamel, I.es
archilecles du Palais des Papes; Avignon, 1882,

p. 12.
 
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