Certains amateurs n’ont qu’un seul dieu :
tel ne connaît que le xve siècle italien, tel autre
se passionne pour l’art du moyen âge, un troi-
sième, en dehors du xvme siècle, ne voit point
de salut. Albert Goupil n’appartenait à au
cune de ces églises soigneusement fer-
mées et dans lesquelles on n’est admis
qu’à bon escient ; en art il était fran-
chement éclectique et les belles choses
de toutes les époques l’attiraient égale-
ment, piquaient sa curiosité et exci-
taient son admiration. La collection
qu’il avait rassemblée et disposée avec
tant de goût dans l’hôtel de la rue Chap-
tal témoigne de la variété de ses aspi-
rations. Les tapis persans, les verreries
arabes s’y rencontrent à côté des mar-
bres et des tapisseries du xve siècle, des
XXXI.
2e PÉRIODE.
48
tel ne connaît que le xve siècle italien, tel autre
se passionne pour l’art du moyen âge, un troi-
sième, en dehors du xvme siècle, ne voit point
de salut. Albert Goupil n’appartenait à au
cune de ces églises soigneusement fer-
mées et dans lesquelles on n’est admis
qu’à bon escient ; en art il était fran-
chement éclectique et les belles choses
de toutes les époques l’attiraient égale-
ment, piquaient sa curiosité et exci-
taient son admiration. La collection
qu’il avait rassemblée et disposée avec
tant de goût dans l’hôtel de la rue Chap-
tal témoigne de la variété de ses aspi-
rations. Les tapis persans, les verreries
arabes s’y rencontrent à côté des mar-
bres et des tapisseries du xve siècle, des
XXXI.
2e PÉRIODE.
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