Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 31.1885
Zitieren dieser Seite
Bitte zitieren Sie diese Seite, indem Sie folgende Adresse (URL)/folgende DOI benutzen:
https://doi.org/10.11588/diglit.24592#0505
DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Michel, André: Le salon de 1885, 2
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.24592#0505
LE SALON DE 1885.
485
contremaître parle, chapeau bas, à l’ingénieur; sur des échafaudages
des mécaniciens rivent des rails de fer; dans l’éloignement, des
camions et des wagonnets vont et viennent jusqu’au bord du fleuve où,
BRIGANDS DD DÉSERT, PAR M. FRIES E.
(Dessin de l’artiste d’après un fragment de son tableau.)
dans des brumes et des vapeurs montantes sous le ciel lumineux,
s’étagent des verdures cendrées, réveillées de quelques notes rouges,
toits de maison ou bordures de barques. L’ensemble s’enveloppe
harmonieusement dans une tonalité générale d’un gris blond délicat,
où les croupes blanches des chevaux, les bleus des costumes d'ouvriers
485
contremaître parle, chapeau bas, à l’ingénieur; sur des échafaudages
des mécaniciens rivent des rails de fer; dans l’éloignement, des
camions et des wagonnets vont et viennent jusqu’au bord du fleuve où,
BRIGANDS DD DÉSERT, PAR M. FRIES E.
(Dessin de l’artiste d’après un fragment de son tableau.)
dans des brumes et des vapeurs montantes sous le ciel lumineux,
s’étagent des verdures cendrées, réveillées de quelques notes rouges,
toits de maison ou bordures de barques. L’ensemble s’enveloppe
harmonieusement dans une tonalité générale d’un gris blond délicat,
où les croupes blanches des chevaux, les bleus des costumes d'ouvriers